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Publié le 3 février 2022 sur le site de France Info
"Bientôt, il n'y aura plus un seul déporté, et c'est vous qui aurez à transmettre."
Elle, c'est Lili Leignel, une ancienne déportée qui témoigne ce qu'elle a vécu. Le 27 octobre 1943, le jour d'anniversaire de sa mère, la police militaire allemande est arrivée chez eux "avec fracas". Cette histoire, elle la raconte à des collégiens et à des lycéens des quatre coins de la France. "Tout peut revenir, de façon différente, bien entendu, mais le mal est partout. Il faut être vigilant", lance-t-elle s’inquiétant de la disparition de cette mémoire.
Ce qui a poussé Lili à témoigner, ce fut notamment l'arrivée des négationnistes à la fin des années 1970. "J'ai dit : "Je ne peux pas laisser passer de telles horreurs, il faut rétablir la vérité devant les jeunes, comment sauraient-ils si on n'en parle pas ?"", explique Lili. Et l'octogénaire n'est pas prête de s'arrêter : "Tant que je pourrai tenir debout, je le ferai."
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Dans le cadre du projet Lest We Forget 2022, nous avons rencontrée Lili en décembre dernier, chez elle.
Nous sommes très heureux qu'elle participe à Lest We Forget 2022.
J'ai eu l'honneur de rencontrer Lili Keller-Rosenberg, survivante de Ravensbrück et Bergen-Belsen avec sa mère et ses 2 frères, dont le témoignage m'avait bouleversée.
Lili a accepté de faire partie du projet #LestWeForget2022 que je mène pour @Le_CRIF. Nous en sommes très émus. pic.twitter.com/WnrNT2VC5f— MS Seeberger (@MsSeeberger) December 4, 2021