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Communiqué du Crif Alsace, le 1er février 2024,
« Après la libération de la parole antijuive, le passage à l'acte suit.
Des jeunes filles et un garçon ont été agressés et violentés sur le campus de Strasbourg dimanche soir, pour la seule raison qu’ils affichaient la photo des otages du Hamas dans l’espoir de voir leur libération ainsi que leur refus de l'antisémitisme.
Cette agression va à l’encontre des valeurs de tolérance et d'humanisme que prône et enseigne l'Université de Strasbourg et qui sont le socle de notre Nation.
L'intolérance, la haine, l'antisémitisme et la violence n'ont pas leur place sur un campus universitaire qui doit rester un lieu de transmission, d’enseignement et d’échange.
Nous ne pouvons pas accepter qu’un étudiant craigne pour son intégrité physique lorsqu’il défend ces valeurs.
Ce sont tous les citoyens qui sont victimes.
Le Crif Alsace appelle donc tous les étudiants à apporter leur soutien à la liberté d’expression et à se mobiliser pour se protéger des groupuscules qui veulent imposer leur vision haineuse du monde.
Le Crif Alsace appelle à soutenir la libération de tous les otages détenus par le Hamas et à la lutte contre l’antisémitisme. »
L'Union des Étudiants Juifs de France (UEJF) a également publié un communiqué jeudi 1er février pour condamner ces agressions et appeler à la condamnation des agresseurs.
Soutien aux 3 étudiants juifs aggressés physiquement aux cris de «fascistes sionistes» alors qu’ils collaient contre l’antisémitisme à @unistra
Les agresseurs doivent être retrouvés et sanctionnés. La diabolisation d’Israël entraine encore une fois la violence antisémite. pic.twitter.com/C2G6MuccLf
— UEJF (@uejf) February 1, 2024
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