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Publié le 6 Avril 2021

Ça s’est passé aujourd’hui - 6 avril 1944 : Tragiques arrestations à la Maison d'Izieu

Il y a peut-être 1, 5, 10 ans ou encore un siècle tout juste, se produisait un événement marquant. Dans cette nouvelle rubrique intitulée « Ça s’est passé aujourd’hui », à l'image d'un éphéméride, le Crif revient sur quelques événements majeurs de l’Histoire date par date.

6 avril 1944 : 44 enfants arrêtés à la Maison d'Izieu

 

Dans la Maison d'Izieu, à Izieu, dans l’Ain, ouverte par Sabine et Miron Zlatin, une centaine d'enfants et leurs éducateurs, tous juifs, se sont réfugiés de mai 1943 au 6 avril 1944, pour échapper aux persécutions antisémites.

Le 6 avril 1944, à 8h30, 44 enfants et leurs 7 éducateurs sont arrêtés sur ordre de Klaus Barbie, chef de la Gestapo de Lyon, pour être envoyés à la mort.

À l'exception de deux adolescents et de Miron Zlatin, fusillés à Reval (aujourd'hui Tallinn) en Estonie, le groupe fut déporté à Auschwitz. Seule, une jeune monitrice, Léa Feldblum, revint.

A l'occasion de la commémoration du 77ème anniversaire de la tragique arrestation de la Maison d'Izieu, le Crif vous propose de revenir sur l'histoire d'une colonie d'enfants pas comme les autres.

Chaque année, la Maison d’Izieu commémore la rafle du 6 avril 1944 dont furent victimes les 44 enfants juifs et leurs 7 éducateurs sur ordre de la Gestapo de Lyon.

En 2021, la Maison d’Izieu a souhaité rendre hommage à toutes les personnes et collectivités qui se sont mobilisées lors de la première journée du souvenir qui a eu lieu le 7 avril 1946 à Izieu et Brégnier-Cordon.

La Maison d'Izieu

La Maison d'Izieu est un lieu de mémoire, d’éducation et de vie pour comprendre le crime contre l’humanité et agir contre toute forme de discrimination.

Le "Musée-Mémorial des enfants d'Izieu" est inauguré en avril 1994, en présence de Sabine Zlatin.

Traqué et ramené en France par Beate et Serge Klarsfeld aidés de Fortunée Benguigui et Ita-Rosa Halaunbrenner, mères d'enfants raflés à Izieu, Klaus Barbie fut présenté devant la justice française. Avec la mobilisation de nombreux témoins, il fut jugé et condamné à Lyon en 1987, pour cime contre l'humanité.

 

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