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Dépôt de gerbe par François Goguenheim coprésident du Crif des Hauts de France
Dans le Nord Pas-de-Calais, seuls 17 survivants sont revenus des camps sur les quelque 600 déportés. Parmi ces derniers, 74 enfants dont les noms ont été lus par les élèves de l’école primaire Duruy de Lille.
À Lens, la cérémonie a été particulièrement émouvante. Le maire de la ville minière a tenu des propos clairs et percutants, fustigeant la montée de l’antisémitisme en France, rappelant également les horreurs du 7 octobre, devant une assistance qui reflétait avec bonheur la diversité de la population lensoise. Dignité et recueillement. Olivier Lalieu, représentant du Mémorial de la Shoah, a également trouvé les mots justes pour expliquer aux participants, parmi lesquels de nombreux enfants, une page d’histoire, d’une histoire sombre, dont nous devons entretenir la transmission afin que nul n’oublie.
Pour l’occasion, d’anciens lensois venus de la capitale des Flandres, du Crif et du B’nai B’rith, s’étaient déplacés afin de partager ce moment d’émotion avec la population lensoise. Émotion forte quand le premier magistrat de Lens a annoncé qu’une rue portera prochainement le nom de notre regretté Charles Sulman, lensois d’origine et de cœur, précédent président du Crif du Nord, dont l’engagement inlassable a forcé l’admiration et le respect de ceux qui ont eu la chance de croiser la route.