Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Une bonne signature dans le Livre de la vie

03 Octobre 2022 | 114 vue(s)
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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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À quelques heures de Yom Kippour, je veux tout d’abord vous souhaiter à toutes et à tous une Gmar Hatima Tova. Cela veut dire littéralement « une bonne signature » dans le Livre de la Vie.

Quel beau souhait que celui de recevoir, après des jours de jugement, un bon verdict et une bonne décision, d’autant qu’elle vient du Tout-Puissant. Je veux m’adresser à tous nos proches, nos familles, nos amis et plus largement à l’ensemble des communautés Juives et à toute l’Humanité.

Un voeu si important lorsque l’on prend conscience de la dimension de l’engagement que nous prenons.

Un engagement au quotidien. Un engagement qui nous oblige à œuvrer envers l’autre, les autres !

Un engagement qui implique de ne pas rester simples témoins mais de devenir les acteurs,  au quotidien, dans le merveilleux scénario de la Vie qui s’écrit et défile devant nous. A s’engager pour les valeurs Juives et Humanistes. Être acteur face aux injustices et aux malheurs.

Un être humain tolérant et ouvert mais combatif face aux tyrans. Un militant à chaque fois que la liberté est menacée. Un militant qui fait sienne toutes les causes justes et non un être à l’indignation sélective comme c’est si souvent le cas. C’est au nom de nos valeurs que nous prions afin qu’Israël reste fort et que la paix y règne. C’est au nom de nos valeurs que nous ne pouvons rester silencieux face au combat que mènent les femmes iraniennes courageuses qui osent s’opposer à la tyrannie des Mollahs.

Nous devons les soutenir de toutes nos forces et être aux côtés de ces dignes héritières de la grande civilisation persane qui a brillé avant d’être brisée par l’islamisme rétrograde des ayatollahs.

Le combat de ces femmes devrait être soutenu par toutes celles et ceux qui parlent de Liberté et de la Condition Féminine.

Ces femmes qui crient au monde le danger de cet intégrisme qui avilit la femme et la rend esclave.

Un cri qui ne trouve que peu d’écho et se heurte au silence complice d’une certaine gauche qui s’islamogauchise et tourne le dos aux principes de la laïcité et collabore lâchement avec cet islamisme politique qui pénètre une partie de notre jeunesse.

Ces jeunes sans repères et manipulés qui se laissent entraîner vers un islam dévoyé que les femmes opprimées, en révoltes, leur crient de ne pas suivre.

Un cri qui laisse sans réaction les féministes radicales et adeptes de la cancel culture.

Une islamisation politique qui falsifie la religion pour la transformer en tyrannie.

En cette veille de Kippour prions pour la paix partout dans le monde.

Prions pour qu’un réveil citoyen se produise.

Prions pour nos familles.

Prions pour qu’Israël reste fort et ne dépende jamais du bon vouloir des Nations.

Prions aussi pour que le combat de ces femmes iraniennes aboutisse au démantèlement de cet Iran des mollahs qui menacent toute l’humanité.

Hag Sameah et Hatima Tova

Gil Taïeb

 

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