Blog du Crif - "Trop d'amour", une famille qui rit pour ne pas pleurer

14 Octobre 2021 | 304 vue(s)
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Opinion

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

Partout en France, des crayons, des stylos et des feutres ont été brandis, les seules armes du courage et de la liberté contre d'autres armes qui tuent, qui souillent, qui meurtrissent à tout jamais.

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"Trop d’amour". Le premier film de Frankie Wallach sort le 14 octobre sur canal plus !

 

Trop d’amour

Peut-on aimer de trop d’amour ?

« On n’aime jamais trop », vous répondra Julia Wallach !

Tant mieux. Car ce film, c’est une déclaration d’amour. Une déclaration de Frankie Wallach à sa grand-mère Julia.

Tout au long du long-métrage, en fil conducteur, l’amour est palpable. L’amour familial, l’amour filiale.

Il déborde et crève l’écran.

On le perçoit, on le ressent. Il nous touche.

On est immédiatement frappée par la relation privilégiée qu’entretiennent les deux femmes.

La sensibilité de Frankie émeut, sa profonde affection pour sa grand-mère, son admiration aussi.

Julia Wallach a 94 ans (aujourd’hui 96). Elle est rescapée de la Shoah. Elle a été déportée de Drancy à Auschwitz-Birkenau en avril 1943 par le convoi n°55. Elle a enduré la marche de la mort.

Julia est une survivante. Mais pas uniquement.

Julia est aussi une mère, une grand-mère, une femme, belle, rayonnante, drôle et intelligente.

 

Ce film, c’est un film dans un film. Une mise en abyme.

Pour les 94 ans de sa grand-mère Julia, Frankie décide de lui offrir « l’immortalité ». Elle souhaite en faire la vedette de son film.

On suit le processus créatif de Frankie, la préparation de Julia pour jouer son rôle tandis que le vrai film prend forme. La fiction se mêle à la réalité. 

Son téléphone à la main, Frankie filme. Elle filme Tout, Partout, Tous le temps.

Tourner ce film avec sa grand-mère, c’est avant tout des moments de partage. Des souvenirs crées, des images captées, des vidéos enregistrées… pour toujours.

Pourquoi ce besoin d’éternité ?
Pourquoi maintenant ?
Pourquoi Julia ?

Parce que le temps passe
Parce que l’âge progresse
Parce que le destin de Julia n’est pas ordinaire
Parce que la femme qu’elle est mérite d’être connue
Parce que la transmission doit avoir lieu, avant la disparition …

Elle offre l’éternité à Julia, à son histoire, par devoir de mémoire, mais aussi et surtout à la femme qu’elle est, à la grand-mère qu’elle est devenue et qui représente tant pour elle.

 

Ce film c’est une histoire de famille.

Une petite histoire qui s’inscrit dans la grande.

C’est l’histoire d’une complicité, entre une jeune fille et sa grand-mère.
C’est l’histoire d’un héritage, d’un poids, d’un traumatisme.
C’est l’histoire d’ « une famille qui se marre pour ne pas pleurer ».

Tous les thèmes sont abordés avec légèreté par Julia, y compris sa déportation.

Dans ce film, on rit avec la drôle et rayonnante Julia.

Puis on pleure aux côtés de la sensible et touchante Frankie.

Mais surtout, on s’amuse avec elles.

Trop d’amour ?

Non, jamais.

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Johana M.