Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Sarah Halimi : ne jamais accepter l'injustice

06 Avril 2021 | 162 vue(s)
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Actualité

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

Nouvelle erreur de casting - Au lendemain de l'émission Dialogues Citoyens, retour sur Marwen Belkaid, un invité pas comme les autres.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

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A quelques jour de notre Convention Nationale j'ai répondu aux questions de Sara Mesnel pour L'Arche 

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Comment les réseaux sociaux sont passés de l'effroi à la solidarité sans précédent avec les telavivim

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Opinion

Par Chloé Blum

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

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J’espère tout d’abord que les fêtes de Pessah se sont bien déroulées pour chacun de vous. Des fêtes bien particulières, pour la deuxième année consécutive, compte-tenu de la situation sanitaire due à ce virus qui à ce jour encore menace et perturbe la vie de millions d’individus à travers la planète.

Mais cette année, bien que les contaminations ne cessent d’augmenter et que le nombre des victimes n’a cessé de croître, une lueur d’espoir commence avec les résultats obtenus grâce à la vaccination. Une vaccination qui montre son efficacité là où elle a été engagée avec force et en nombre suffisant. J’en veux pour preuve les résultats obtenus en Grande-Bretagne, aux États-Unis et évidemment en Israël.

Comment ne pas regarder avec admiration et respect le retour à la Vie qui s’est amorcé dans ces pays qui prenant à la lettre cette « déclaration de guerre » que nous a lancé le COVID-19, ont mis tout en œuvre pour se battre et vaincre.

Souhaitons qu’il en soit de même pour tous les pays qui ont pris un retard considérable dans cette lutte contre ce virus qui tue à plusieurs niveaux. Il tue les êtres, l’économie, et fragilise le moral de nombre de nos concitoyens.

Permettez-moi une parabole avec la fête de Pessah au cours de laquelle nous nous sommes souvenus de notre libération de l’esclavage et par la même de tous les esclavages visibles et invisibles.

Une libération, accompagnée par un envoyé du Ciel, au cours de laquelle nous avons tous accepté les lois qui ont fixé nos droits et nos devoirs. Il est essentiel de raconter cette libération et de ne jamais oublier ses enseignements. Comme celui de ne jamais accepter l’Injustice.

Oui l’injustice, comme celle que subit notre sœur Sarah Halimi (Zal), torturée, violentée et défenestrée il y a quatre ans, le 4 avril 2017, simplement parce qu’elle était Juive.

Une injustice qui fait que quatre ans après, son tortionnaire n’est toujours pas jugé.

Un criminel antisémite jugé irresponsable ?

En ce quatrième anniversaire de son assassinat c’est la justice qui semble irresponsable !

Et nous ne pouvons le supporter. Quatre ans après, nous n’oublierons jamais Sarah Halimi et continuerons notre combat pour que justice soit rendue.

 

Gil Taïeb