Bruno Halioua

Président de la Commission Souvenir du Crif

Blog du Crif - Nous ne sommes pas seuls contre l’odieuse campagne de Boycott contre l’entreprise israélienne Téva

19 Mars 2021 | 273 vue(s)
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Actualité

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

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Opinion
Portrait de Stéphanie Dassa
Documentaire Sauver Auschwitz
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23 Janvier 2017
Catégorie : Opinion

"Sauver Auschwitz ?" un documentaire diffusé le 24 janvier à 22h40 sur Arte 

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Depuis des années, l’historien Marc Knobel a de salutaires obsessions et une puissante détermination. L’une de ses salutaires obsessions, sur laquelle il a beaucoup travaillé et mené de profondes recherches, est cette diffusion sans frontières, sans retenues et sans toujours grandes oppositions, des haines multi-formes qui s’entretiennent.

Pour comprendre cet accord entre l’Iran et les grandes puissances sous la direction stratégique des USA, il faut essayer de comprendre la nouvelle politique internationale de l’administration américaine

Eté 2014. Pendant 1 mois et 18 jours, Israël a vécu au rythme des alertes et d’une guerre qui ne dit pas son nom. Un an plus tard. Juillet 2015 : Que reste-t-il de ces jours d’angoisse ?

Le 23 juin dernier, l’Union des étudiants juifs de France a célébré son 70e anniversaire à l’Hôtel de Ville de Paris. Magie des réseaux sociaux, j’ai vécu à distance cette soirée avec enthousiasme et frustration. L’occasion pour moi de replonger dans mes années Uejf.

Comme chaque été, de nombreux juifs ont décidé de quitter la France pour s’installer en Israël. On parle de 8000 à 10 000 pour l’ensemble de l’année 2015. J’ai moi-même fait ce choix en 2013  et pourtant j’ai, plus que jamais, envie de parler de ceux qui restent. 

Dov Maimon rejoint les auteurs du Blog du Crif !

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

Partout en France, des crayons, des stylos et des feutres ont été brandis, les seules armes du courage et de la liberté contre d'autres armes qui tuent, qui souillent, qui meurtrissent à tout jamais.

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La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) et la Syndicat des médecins libéraux (SML) prennent position contre l’odieuse campagne de Boycott contre Teva, société pharmaceutique israélienne, alors que plusieurs patients ont présenté leur carte vitale avec des stickers “Teva J’en veux pas !”. 

Depuis plusieurs années, l’AMIF (Association des Médecins Israélites de France) est alertée par de nombreux confrères à propos de patients qui présentent avec un sourire souvent ironique une carte Vitale sur lesquels était apposé un sticker "TEVA j'en veux pas!" . De tels faits ont également été rapportés par les pharmaciens, les dentistes et les kinésithérapeutes.

C’est une situation qui plonge les professionnels de santé dans une situation inconfortable. Ne nous leurrons pas, la présentation d’un carte vitale avec ce type de sticker antisioniste  témoigne très souvent de la volonté de narguer le médecin supposé être juif et donc « sioniste ». Bien entendu, il est nécessaire d’assurer la prise en charge médicale du patient conformément au code de déontologie. Mais faut-il accepter la carte Vitale ? Sur le plan légal, la situation est claire, le médecin a parfaitement le droit de refuser de la prendre. Dans ce cas, il doit facturer ses honoraires sur une feuille de soins papier qui sera transmise à la CPAM afin d'obtenir le remboursement.

Que s’est-il passé en pratique lorsque des médecins de l’AMIF ont refusé ces cartes vitales avec ce type de sticker ? Les réactions ont été variables. Cela a donné lieu à un climat de froideur mais aussi à des échanges verbaux violents voire à des insultes et même à des menaces voilées…. Certains médecins ont été victimes de commentaires anonymes hostiles sur des réseaux sociaux à la suite de leur refus. Récemment, un palier a été franchi. Un médecin a été filmé par son patient pendant qu’il expliquait calmement son refus d’accepter ce type de carte Vitale. Il a eu la triste surprise de voir cette vidéo circuler sur internet avec un cortège ignoble de commentaires antisémites. Son nom a été livré en pâture, avec les conséquences éventuelles que l’on peut facilement imaginer. Il a eu la surprise non moins triste de se rendre compte que les référents locaux du Conseil de l’Ordre étaient aux abonnés absents et que les menaces ne pouvaient pas être prises en compte autrement que par une main courante.

Jusqu’à présent, l’AMIF n’a pas voulu ébruiter ce type d’incidents afin ne pas mettre dans l’embarras nos confrères.

Maître Aude Weill Raynal a évoqué cette situation insupportable pour les médecins au cours de l’audience du tribunal correctionnel de Lyon qui a eu lieu mardi 16 mars contre Olivia Zemor du BDS qui a fait état sur son site, sous le titre «Teva, on n’en veut pas», de l’action de militants lyonnais pro-palestiniens devant la plus grande pharmacie de cette ville en 2016. Notre collègue a témoigné des menaces dont il a fait l’objet.

Nous avons informé les Syndicats de Médecins qui ont aussitôt réagi face à cette situation intolérable.

Nous remercions le docteur Jean-Paul Ortiz président Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) et le docteur Philippe Vermesch, président du Syndicat des médecins libéraux (SML) pour leur prise de position ferme face à cette situation insupportable qui nuit à la qualité et à l’indispensable sérénité qui doit prévaloir dans la relation entre le médecin et son patient. Comme l’a bien souligné le docteur Ortiz « La consultation médicate doit se dérouler dans un climat de confiance et de sécurité. Elle ne peut pas faire l'objet d’une pression quelle qu'elle soit, sous quelque forme que ce soit, y compris sur la prescription medicamenteuse, lors du colloque singulier entre le medecin et le patient. La liberté de pensée ou de religion interdit tout prosélytisme ou toute pression politique”. De son côté le docteur Philippe Vermesch a rappelé que « De telles initiatives ne sont pas compatibles avec les principes de la République. L'antisémitisme n'a pas sa place dans la relation entre le patient et son médecin qui lui prescrit les médicaments nécessaires sans aucune considération religieuse ou politique ».

Nous pensons qu’il est grand temps de sortir du silence et d’attirer l’attention à ce sujet des autorités publiques (Ministère de la Justice, Ministère de la Santé, Ministère de l’Intérieur) et des organismes de Sécurité Sociale.

 

Bruno Halioua, président de l'AMIF (Association des médecins israélites de France)