Bruno Halioua

Président de la Commission Souvenir du Crif

Blog du Crif - Nous ne sommes pas seuls contre l’odieuse campagne de Boycott contre l’entreprise israélienne Téva

19 Mars 2021 | 273 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Les vidéos de la mort, par Marc Knobel
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21 Juillet 2016
Catégorie : France

Dans quel monde vivons-nous et de quelle inhumanité est faite le monde ?

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

Ce sont toutes les plumes que l'on veut briser...

Une compilation exhaustive, à ce jour, des articles et des interviews que j'ai données à la presse française et internationale.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Portrait de Jean Pierre Allali
LES STADES ET LE DATA
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25 Mai 2016
Catégorie : France

Marc Perelman, auteur d'un livre percutant sur le passé trouble du célèbre architecte Le Corbusier, est aussi un spécialiste des excès du monde du football et, en général, des stades. Dans un petit ouvrage bien documenté, il se penche sur l'influence des "data" sur le public.

 

 

Portrait de Jean Pierre Allali
LECTURES
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24 Mai 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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Opinion

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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La Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) et la Syndicat des médecins libéraux (SML) prennent position contre l’odieuse campagne de Boycott contre Teva, société pharmaceutique israélienne, alors que plusieurs patients ont présenté leur carte vitale avec des stickers “Teva J’en veux pas !”. 

Depuis plusieurs années, l’AMIF (Association des Médecins Israélites de France) est alertée par de nombreux confrères à propos de patients qui présentent avec un sourire souvent ironique une carte Vitale sur lesquels était apposé un sticker "TEVA j'en veux pas!" . De tels faits ont également été rapportés par les pharmaciens, les dentistes et les kinésithérapeutes.

C’est une situation qui plonge les professionnels de santé dans une situation inconfortable. Ne nous leurrons pas, la présentation d’un carte vitale avec ce type de sticker antisioniste  témoigne très souvent de la volonté de narguer le médecin supposé être juif et donc « sioniste ». Bien entendu, il est nécessaire d’assurer la prise en charge médicale du patient conformément au code de déontologie. Mais faut-il accepter la carte Vitale ? Sur le plan légal, la situation est claire, le médecin a parfaitement le droit de refuser de la prendre. Dans ce cas, il doit facturer ses honoraires sur une feuille de soins papier qui sera transmise à la CPAM afin d'obtenir le remboursement.

Que s’est-il passé en pratique lorsque des médecins de l’AMIF ont refusé ces cartes vitales avec ce type de sticker ? Les réactions ont été variables. Cela a donné lieu à un climat de froideur mais aussi à des échanges verbaux violents voire à des insultes et même à des menaces voilées…. Certains médecins ont été victimes de commentaires anonymes hostiles sur des réseaux sociaux à la suite de leur refus. Récemment, un palier a été franchi. Un médecin a été filmé par son patient pendant qu’il expliquait calmement son refus d’accepter ce type de carte Vitale. Il a eu la triste surprise de voir cette vidéo circuler sur internet avec un cortège ignoble de commentaires antisémites. Son nom a été livré en pâture, avec les conséquences éventuelles que l’on peut facilement imaginer. Il a eu la surprise non moins triste de se rendre compte que les référents locaux du Conseil de l’Ordre étaient aux abonnés absents et que les menaces ne pouvaient pas être prises en compte autrement que par une main courante.

Jusqu’à présent, l’AMIF n’a pas voulu ébruiter ce type d’incidents afin ne pas mettre dans l’embarras nos confrères.

Maître Aude Weill Raynal a évoqué cette situation insupportable pour les médecins au cours de l’audience du tribunal correctionnel de Lyon qui a eu lieu mardi 16 mars contre Olivia Zemor du BDS qui a fait état sur son site, sous le titre «Teva, on n’en veut pas», de l’action de militants lyonnais pro-palestiniens devant la plus grande pharmacie de cette ville en 2016. Notre collègue a témoigné des menaces dont il a fait l’objet.

Nous avons informé les Syndicats de Médecins qui ont aussitôt réagi face à cette situation intolérable.

Nous remercions le docteur Jean-Paul Ortiz président Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) et le docteur Philippe Vermesch, président du Syndicat des médecins libéraux (SML) pour leur prise de position ferme face à cette situation insupportable qui nuit à la qualité et à l’indispensable sérénité qui doit prévaloir dans la relation entre le médecin et son patient. Comme l’a bien souligné le docteur Ortiz « La consultation médicate doit se dérouler dans un climat de confiance et de sécurité. Elle ne peut pas faire l'objet d’une pression quelle qu'elle soit, sous quelque forme que ce soit, y compris sur la prescription medicamenteuse, lors du colloque singulier entre le medecin et le patient. La liberté de pensée ou de religion interdit tout prosélytisme ou toute pression politique”. De son côté le docteur Philippe Vermesch a rappelé que « De telles initiatives ne sont pas compatibles avec les principes de la République. L'antisémitisme n'a pas sa place dans la relation entre le patient et son médecin qui lui prescrit les médicaments nécessaires sans aucune considération religieuse ou politique ».

Nous pensons qu’il est grand temps de sortir du silence et d’attirer l’attention à ce sujet des autorités publiques (Ministère de la Justice, Ministère de la Santé, Ministère de l’Intérieur) et des organismes de Sécurité Sociale.

 

Bruno Halioua, président de l'AMIF (Association des médecins israélites de France)