Blog du Crif - La haine d’Israël : cet étrange aphrodisiaque d’une gauche dite de gauche

28 Septembre 2022 | 92 vue(s)
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Actualité

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

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Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

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La canicule de l’été dernier a-t-elle consumé autant de neurones à gauche qu’elle n’a asséché les rivières ?

On peut le penser, tant ce thermomètre des passions politiques contemporaines,en l’occurrence le rapport au« signe Israël » s’est à nouveau mis en surchauffe à cette période.

La haine obsessionnelle d’Israël paraît être le dernier supplément d’âme d’une gauche en manque de « justes causes ». Rien n’y fit : ni les crimes russes en Ukraine, nile dérèglement climatique, ni les forêts incendiées, ni le chaos économique à venir, ni le procès des tueurs islamistes de novembre 2015 n’ont paru plus importants aux yeux de ces progressistes que les méfaits supposés d’Israël. Bien pire, en focalisant son énergie contre ce seul État, la gauche de gauche, prétend identifier la dernière séquelle de l’héritage nazi.

Le projet de résolution soumis au Parlement dénonçant le « régime d’apartheid » dont Israël serait le dernier représentant, mettait en avant la nature raciste de cet État. C’est la légitimité de cet État que les amis de Jeremy Corbyn ont pris pour cible.

L’affrontement entre le Jihad islamique ou des groupes islamistes comme étant des « forces résistantes à l’occupation » est l’autre falsification majeure du récit de l’affrontement récent à Gaza.

Depuis 2005, ce territoire est libre de toute présence israélienne. Depuis cette date, Gaza aurait pu être l’exemple même d’un développement à côté d’Israël. En 2007, à la suite d’un coup d’État sanglant contre le pouvoir du Fatah, le Hamas a fait le choix d’y bâtir une base de haine et de terreur. On connaît la suite. Les milliards de dollars de l’aide internationale y ont été investis pour construire des tunnels, des rampes de missiles et autres dispositifs terroristes. L’Iran est le maître d’œuvre de cette stratégie. Ne pas rappeler ces faits consiste à désinformer le lecteur au profit d’une présentation lacrymale des apparences.

C’est ce que Clotilde Mraffko, la très militante correspondante du Monde en Israël, a systématiquement diffusé à travers ses articles relatant le dernier affrontement entre le Jihad islamique et Israël.

Jamais le projet politique de ces mouvements n’est rappelé. Quel est-il sinon celui de la disparition d’Israël ? Que signifiaient les tirs de missiles indistinctement tirés sur tout le territoire israélien ? En gommant la part islamiste de ces groupes, Le Monde feint de les présenter comme des mouvements nationalistes luttant pour un État palestinien. Ce mensonge par omission falsifie l’actuelle réalité du conflit entre l’islamisme qu’il soit issu des Frères musulmans ou bien de l’Iran des mollah et cette présence juive au Proche-Orient.

Cette rente de situation n’est qu’un leurre destiné à dissimuler un projet totalitaire dont l’Etat d’Israël constitue la première cible. Qu’est-ce que l’agression contre Salman Rushdie vient nous rappeler ? Qu’est-ce que les menaces toujours vives contre la jeune Mila viennent nous rappeler ? Qu’est-ce que le nom de Samuel Paty nous rappelle ? Qu’est-ce que la haine antisioniste instrumentalisée par les pouvoirs en place dans le monde arabe vient nous dire ? Qu’est-ce que l’iman Iquioussen prêchait à destination de ses ouailles ? Que le juif est l’ennemi de l’humanité et qu’Israël reste un pays à maudire.

Ces énoncés ont construit une pensée magique, baptisé à gauche « antisionisme». Il grignote chaque jour les cervelles des banlieues, mais il se trouve que par opportunisme, lâcheté, paresse intellectuelle, conformisme idéologique, ce cancer de la pensée ne veut ni être vu, ni être nommé pour ce qu’il est. Bien pire, c’est la culture du déni du réel, du dénide la menace pour tous, y compris eux-mêmes, qui triomphe et se fait le relais voire le complice des discours propagandistes du Jihad islamique.

Personne ne conteste le malheur de Gaza, mais personne ne cherche la raison de ce malheur dans ce que les Palestiniens ont eux-mêmes choisi pour leur propre devenir. L’usage que les Arabes font de la cause qu’ils prétendent défendre, s’inscrit dans la grande tradition des mensonges d’abord destinés à berner les peuples. Ce qui menace Israël menace d’abord les libertés dans le monde arabe. Ce qui menace Israël nous menace.

Jacques Tarnero. Essayiste, documentariste, ex-chercheur à la cité des sciences/CNRS Auteur des films Décryptage, Autopsie d’un mensonge, et du livre Nom de trop

 

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