Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Cette indifférence qui tue

31 Janvier 2022 | 53 vue(s)
Catégorie(s) :
France

De ce 9 janvier 2015, nous voulons retenir une autre image, cette belle image. Celle de Lassana Bathily.

Lundi 20 novembre, j'ai rencontré le Président français Emmanuel Macron à Paris, accompagné d'une délégation du Congrès Juif Européen (EJC).

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Actualité

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Le 34ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 20 février 2019

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Opinion

Par Nicolas Bedos

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Le 19 janvier, René Robert, photographe suisse de 85 ans, est mort d’hypothermie après être tombé dans une rue de Paris et avoir été ignoré pendant neuf heures.

Oui, en plein Paris, rue de Turbigo, il est 21h30 lorsque René Robert tombe. Il reste étendu sur le trottoir et personne ne l’aide.

Les secours ne seraient arrivés que vers 6h30, alertés par un SDF. Une personne de plus parmi les 500 personnes qui meurent chaque année dans les rues de France. Un de ces morts tués par l’indifférence. Ce mal qui ronge nos sociétés.

Cette indifférence qui se nourrit de la peur et du manque de courage.

Cette indifférence qui transforme des témoins en des êtres sourds à la misère et aux cris entendus.

Cette indifférence qui a permi hier les massacres, les déportations et les crimes.

Cette indifférence qui enferme.

Cette indifférence qui fait chaque jour mourir des enfants maltraités et des femmes victimes de violences devant lesquels les portes se ferment, les rideaux se tirent et les oreilles se bouchent.

Cette indifférence qui fait de chacun de nous les complices silencieux de la misère.

Cette indifférence alimentée par la haine qui se répand et qui fait de l’autre un dangereux personnage lorsqu’il est différent, dehors, à terre ou simplement bizarre.

Cette indifférence qui tue.

De temps en temps, des histoires scandaleuses font l’actualité et les langues se délient. Cette semaine la maltraitance dans les EHPAD nous a sauté au visage. Grâce à ceux qui n’en pouvaient plus de se taire. Ils ne pouvaient plus voir, entendre, savoir et ne rien dire.

Combien de nos anciens ont subi cette maltraitance dans le silence ?

Combien d’entre eux ont souffert et souffrent, réduits à la dépendance, dans ce qui devenait des antichambres de la mort ?

Aujourd’hui, au nom de ce photographe qui représente tant de malheureux, au nom de ces parents et grands-parents qui sont seuls et isolés et au nom d’un corps professionnel exploité, épuisé qui ne perd son humanité que forcé par la rentabilité, nous devons abattre le mur de l’indifférence et devenir la voix de ceux qui ne peuvent crier et s’exprimer.

N’oublions jamais que c’est un SDF qui a tenté de porter secours au malheureux photographe.

Gil Taïeb