Transmission - Blog du Crif : Ensemble, dans l’enfer d’Auschwitz-Birkenau, pour la mémoire

21 Janvier 2019 | 290 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous à travers ces chroniques culinaires !

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaëla ! Sur ce blog, Raphaëla vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

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Antisémitisme

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Je suis intervenu aux deux conférences internationales sur l’antisémitisme organisées la semaine dernière à Paris.

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Mensonges, haine et illégalité.

La fête de l’Humanité, où artistes, politiques et public se pressent, a accueilli une fois de plus un stand appelant à la haine d’Israël.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Dans la newsletter du CRIF du 5 septembre 2016, nous reproduisions une information  faisant état de la publication d’un rapport, publié le 1er septembre 2016 et préparé par l'Association Voices for Human Rights et l'Institut Touro (Touro Institute on Human Rights and the Holocaust).

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

J'ai recueilli pour la newsletter du Crif les réponses aux questions posées à cet homme qui, pris dans le tourment de l’histoire-celle avec sa grande hache dont parlait Perec- est resté libre jusqu’au bout des ongles

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

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Opinion
À l'occasion de la fête juive de Hanoucca, découvrez les vœux du Président du Crif, Yonathan Arfi.
 

La 12ème Convention nationale du Crif a eu lieu hier, dimanche 4 décembre, à la Maison de la Chimie. Les nombreux ateliers, tables-rondes et conférences de la journée se sont articulés autour du thème "La France dans tous ses états". Aujourd'hui, découvrez un des temps forts de la plénière de clôture : le discours de Yonathan Arfi, Président du Crif.

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Charlotte Lelouch a participé au voyage de mémoire du Crif, le dimanche 13 janvier dernier. Dans ce billet de blog, elle nous livre ses impressions et son sentiment.

 

“A vous à présent de devenir les passeurs de mémoire, de devenir les témoins des témoins”, lance spontanément Ginette Kolinka, une survivante du camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau et passeuse de mémoire de la Shoah. Une jolie formule d’une extrême véracité qui restera à jamais gravé après la visite en Pologne des camps d'Auschwitz et de Birkenau le temps d’une journée.

Un voyage initiatique et mémoriel

C’est accompagné des guides du mémorial de la Shoah, que ce voyage mémoriel s’est déroulé, pendant lequel nous avons honoré ce devoir de mémoire. La première étape fut la visite du camp de concentration et d’extermination d'Auschwitz, devenu un musée. C’est la gorge nouée et les yeux humides remplis de larmes que nous avons découvert l’horreur, ou plutôt l'innommable.

Une plongée dans l’horreur nazie, qui a coûté la vie à près de six millions de Juifs lors de la Seconde Guerre mondiale dont un million a péri dans le camp d’Auschwitz.

Plongés au cœur d’un système de mise à mort, symbole des heures les plus sombres de l’Histoire, nous avons fait face aux insoutenables chambres à gaz et fours crématoires dans lesquels la parole est bannie et où le silence de recueillement est de mise.

L’inscription « Arbeit macht frei » (le travail rend libre) qui orne l’entrée vers les blocs fait échos à celle de la mort présente sur chaque objets retrouvés et chaque traces laissées dans ce camps.

Comment rester insensible devant ces vitrines montrant un tas gigantesque de lunettes, ustensiles, sacs, vêtements, cheveux, gamelles, en passant par un amas de cheveux humains ? Effrayant lorsque l’on sait d’autant plus que ces gigantesques tas représentent à peine 20% des objets retrouvés.

Birkenau ou les portes de l’enfer

Le plus marquant reste à venir lors de la découverte de la vaste et immense étendue du camp de Birkenau. Le froid est glacial, le vent nous transperce intensément le corps. Emmitouflés dans nos manteaux, écharpes, gants et bonnets, la première pensée naturelle qui nous vient à l’esprit s’avère être comment les déportés ont pu résister à ce climat polaire en hiver et si insupportable à la chaleur de l'été.

En parcourant les différents baraquements c’est le coeur noué que nous prenons difficilement conscience des terribles conditions de vie et du sort atroce qui était réservé aux déportés.

Comment cela a t-il pu exister ? Il faut se rendre à l’évidence, l’inqualifiable s’est bel et bien produit.

Cependant, il faut essayer de fermer les yeux pour pouvoir s’imaginer réellement les choses car aujourd’hui les camps ne sont qu’un décor, ce qu’il y avait à l’époque n’existe plus vraiment. A cela il faut rajouter l’odeur et le bruit permanent.

Lorsque la nuit est tombée, le silence, et le souffle du vent dévoile un son particulier ; un léger son aigus rappelant étrangement des cris d’hommes et de femmes.

L’atmosphère est glaciale, le ciel est noir, seul résonne à la fin de la visite dans une belle communion, le chant des déportés, le Kaddish ainsi que le son du chofar, sonné par le Rabbin de Boulogne Billancourt, Didier Kassabi, laissant alors place au recueillement et à une intense émotion.

Les bougies allumées rappellent ainsi le souvenir des millions de déportés morts dans ces camps où il n’est plus question d’une période sombre de l’Histoire, mais véritablement de l’Histoire de l’humanité.