L'enfant juif de Jarnac dont personne ne parle

12 Janvier 2016 | 77 vue(s)
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Actualité

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Un livre de Victoria Klem

Suite au vote le 16 décembre 2016 du conseil municipal de Clermont-Ferrand au vœu présenté par les groupes communistes, Front de gauche et Europe écologie, vœu relatif au boycott des produits israéliens fabriqués dans « les territoires palestiniens occupés », le Maire de Clermont-Ferrand a fait paraître dans le journal local la Montagne un communiqué. La présidente du CRIF Auvergne-Rhône- Alpes lui répond…

Au lendemain des déclarations du ministre israélien de la défense, lundi 26 décembre, qualifiant la conférence de paix sur le Proche-Orient qui doit se tenir prochainement à Paris de nouveau « procès Dreyfus », le Crif a condamné des propos « maladroits ».

 
 
 

J'ai répondu aux questions d'Olivier Lerner dimanche 4 décembre lors de notre Convention Nationale

Halte à la discrimination d'Israel, le CRIF proteste suite à la décision d'étiqueter les produits israeliens. 

Suite à l'annonce de l'adoption de la directive de l'E.U sur l'étiquetage des produits israéliens le Crif a réagit à travers un communiqué, j'ai voulu dénoncer la décision française et l'obessession israelienne.

J'ai répondu aux questions de Sputnik news.

« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

C’est une étonnante indifférence qui entoure la mise en lambeaux de la ville d’Alep en Syrie.

Donald Trump est un excentrique narcissique qui au cours de sa campagne électorale a fait du mensonge une arme redoutable.

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

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Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

Ecrit par Dr Bruno Halioua le 12 Janvier 2016
 
13 février 1944, un enfant juif de 3 ans nommé Bertrand Metzler était exterminé à Auschwitz avec sa mère Thérèse âgée de 32 ans,  son frère Gilbert âgé de 11 ans et ses deux sœurs Suzanne âgée de 5 ans et Germaine âgée de 14 ans. Ils faisaient partie des 1229 personnes du convoi numéro 68 partit trois jours auparavant de Drancy qui ont été dirigés directement  vers la chambre à gaz aussitôt après leur arrivée sur la rampe tristement célèbre de Birkenau. Si cet enfant a retenu mon attention, c’est avant tout parce qu’il est né dans une petite ville de Charente nommé Jarnac le 19 janvier 1941.

L’anniversaire de la mort de Bertrand Metzler ne fera l’objet d’aucune commémoration, la maison où il a vécu heureux avec sa famille ne sera jamais transformée en musée et la municipalité n’a jusqu’à présent jamais jugé bon de donner son nom à une rue, à une place ou à un quai. Et pourtant  Bertrand Metzler est le plus jeune jarnacais victime de la Seconde Guerre Mondiale. Je me demande si il existe parmi les 5000 habitants de cette ville encore des gens qui se souviennent de l’arrestation de la famille Metzler originaire de Sarreguemines qui y était venu se réfugier dés 1940 au 39, rue Panel à environ 300 mètre de la maison où vivait la famille de l’illustre président de la république.

Interrogé par Jean- Pierre Elkabach au cours de l’entretien télévisé qui avait eu lieu  le 12 septembre 1994 sur sa connaissance des lois antijuives, François Mitterand avait expliqué qu’il était « à cent lieues de connaître ces choses là ».  Il avait peut- être raison car je suis persuadé que si il avait connu la famille Metzler, il n’aurait probablement jamais fait déposer une gerbe sur la tombe du maréchal Philippe Pétain et il n’aurait jamais jugé bon de donner à ses ministres « des consignes pour freiner des procédures judiciaires » sous prétexte que son devoir était « de veiller à ce que les Français se réconcilient ».

En voyant les images de sa tombe admirablement fleurie, je ne peux m’empêcher de penser que Bertrand Metzler aurait aujourd’hui 74 ans et qu’il serait probablement un grand-père heureux entouré des siens et probablement extrêmement attentif aux commémorations du 20ème anniversaire de la mort de celui qui est né dans la même ville que lui…