Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Réflexions Talmudiques par temps d'épidémie, par Ariel Toledano

02 Décembre 2020 | 299 vue(s)
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Actualité

Dans une interview donné à Patrick Perotto de L'Est Républicain, je suis revenu sur l’un des défis des années à venir : combattre les idées de haine qui se répandent sur internet

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

Nouvelle erreur de casting - Au lendemain de l'émission Dialogues Citoyens, retour sur Marwen Belkaid, un invité pas comme les autres.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

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Opinion

Par Chloé Blum

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Réflexions Talmudiques par temps d'épidémie, par Ariel Toledano (*)

 

On pouvait très logiquement s’y attendre : la pandémie de Covid-19 a suscité diverses parutions à travers le monde désemparé. En France, le docteur Ariel Toledano, médecin vasculaire, aura été l’un des premiers à écrire sur le sujet. Il le fait avec brio, en tant que soignant, certes, mais surtout, et c’est là son originalité, et à la lumière des enseignements de la tradition juive.

Dédié à ses patients et patientes, l’ouvrage rappelle en préambule que « la pratique de la médecine vous confronte à des situations humaines difficiles qu’il faut très vite apprendre à assumer ». Face à ce que d’aucuns peuvent parfois considérer comme la routine d’un praticien, l’apparition d’une nouvelle maladie infectieuse, la Covid-19, a fait l’effet d’une bombe, d’un véritable bouleversement. Décrite pour la première fois dans la ville de Wuhan en Chine, en décembre 2019, elle est transmise par un coronavirus, le Sars-CoV-2, qui a été identifié en janvier 2020. Il proviendrait de deux souches virales animales, la chauve-souris et le pangolin. Et c’est précisément le 11 mars 2020 que l’épidémie est devenue mondiale.

Dès le 1er avril de la même année, l’OMS déclare 900 000 cas dans le monde affectant 187 pays et entraînant la mort de plus de 44 000 personnes. Un mois plus tard, on en était déjà à 4 millions de cas déclarés et 277127 décès. On le sait, les choses se sont fortement aggravées depuis.

Bien que le monde ait déjà connu de graves épidémies : la grippe espagnole de 1918, la grippe asiatique de 1957, celle de Hong-Kong en 1968, le SRAS en 2003, la grippe aviaire en 2006, le H1N1 en 2009, le Mers en 2012 et le virus Ebola entre 2013 et 2015, nous sommes désemparés.

« Comment en sommes-nous arrivés là ?» se demande Ariel Toledano en ajoutant avec inquiétude : « Le soin est-il en mesure de réparer ce monde qui vacille ? ».

Dans la sagesse juive, ce qui est central, c’est la nécessité pour l’homme de ne jamais succomber sous le malheur, sous la souffrance, mais, au contraire, de tout faire, d’agir, pour réparer, transformer, innover, faire émerger quelque chose de positif ». « Gam zou le tova » dit-on en hébreu. En gros : « À quelque chose malheur est bon ». Peut-être, après tout, que le confinement est l’occasion d’un retour bénéfique sur soi ?
Ariel Toledano appelle à la rescousse Maïmonide et son « Guide des Égarés » où il classe l’ensemble des maux en trois catégories.. Pour le grand penseur juif, « La plupart des maux qui frappent les individus viennent d’eux-mêmes, je veux dire des individus humains qui sont imparfaits ». Pour les kabbalistes Isaac Louria et Moïse Cordovero, tous les maux viennent d’un accident initial, la « brisure des vases ». Quant au Talmud, il dénombre quatre manifestations d’imperfections du monde.

Dans sa quête à la recherche de la vérité, l’auteur en appelle aussi  à Martin Buber, Emmanuel Levinas, André Chouraqui, André Neher et bien d’autres.

Comment respecter le principe juif selon lequel « toute vie réelle est rencontre » à une époque où l’obligation de distance  sociale nous oblige à nous méfier de notre prochain et à nous en écarter par crainte d’être contaminé ? Pour le dire autrement : « Comment vivre sans inconnu devant soi ? »

La réflexion de l’auteur est une occasion de rappeler les principes d’hygiène et de prophylaxie énoncés tant dans la Torah que dans le Talmud. 

Pour l’heure, il convient de soigner avec humilité et espérance. Avec Rabbi Nahman de Braslav, il faut se dire que : « Le désespoir n’existe pas. Ne jamais se décourager ! Si tu crois que l’on peut détruire, crois aussi que l’on peut réparer ».car Dieu, ne l’oublions jamais, nous a enjoint : « C’est la vie que choisiras ! ».

Des pages d’espoir salutaires en ces temps difficiles. À découvrir !!

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions In Press. Juin 2020. 128 pages. 9 €.