Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean Pierre Allali - Les bûchers d'Isabelle la catholique, de Didier Nebot

09 Avril 2018 | 382 vue(s)
Catégorie(s) :
France

L'EI ne lésine pas sur les moyens et diffuse sur Internet sa propagande ignominieuse...

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Portrait de Dov Maimon
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 Novembre 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
Le dialogue renoué
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29 Juillet 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

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Opinion

L'historien Laurent Joly publie un nouvel éclairage sur la collaboration de la France occupée à la déportation des juifs. Une œuvre magistrale.

Le Crif souhaite un prompt rétablissement à Jean-Pierre Allali suite à son récent accident et espère le retrouver très vite en pleine forme.

Par Chloé Blum

Portrait de Invité
Blog du Crif - Noé, reviens !
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11 Octobre 2018
Catégorie : France, Opinion

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Les bûchers d'Isabelle la catholique*, de Didier Nebot

C’est une véritable saga familiale qui nous est contée dans ce beau roman, celle des Tobias. Depuis la destruction du Temple de Jérusalem, par les légions romaines de Titus, en 70, qui voit Elie Tobias, cédant aux injonctions du prêtre Ben Iorka, quitter la terre d’Israël en emportant une pierre sacrée pour la mettre en lieu sûr, à l’année 2016, dans l’Etat d’Israël ressuscité, où un autre Elie Tobias, lointain descendant du précédent, a rejoint le kibboutz Dan.

C’est à Tolède, en 1391, qu’on retrouve un Tobias, Elie toujours, vigneron, secondé par deux fidèles serviteurs arabes, Samir et Ahmed vit paisiblement aux côtés de son épouse ? Esther et de son jeune fils, Solal. C’est hélas sans compter sur la vilénie de l’archidiacre Hernando Martinez qui, sans relâche, pousse les foules chrétiennes à attaquer la Juderia, le quartier juif, à dépouiller et à tuer ses habitants. Et voici qu’un jour, rentrant chez lui, Elie trouve son épouse morte, éventrée. Pour les Juifs de Séville, c’était le début du cauchemar. Des milliers de morts. Une fureur meurtrière qui gagna peu à peu toute l’Espagne.

Confié à une nourrice, le petit Solal va grandir. Elie, lui, épousera la riche Sarah, fille d’Isaac Valensin et pourra acheter plusieurs terrains pour y planter de nouvelles vignes. Un deuxième fils, Joseph, viendra égayer leur foyer et, sous le règne de Don Henrique III, le calme reviendra peu à peu dans la Juderia.

Tout au long des pages, on suit le parcours de Solal Tobias : sa bar mitsva, sa passion pour le tir à l’arc, sa victoire au grand tournoi, la fréquentation de la Cour, son amour pour Yaël et sa liaison avec une comtesse, ses relations ambigües avec le puissant Santa Maria. A la mort du roi Henrique, l’antisémitisme repart de plus belle. Solal va connaître la prison et l’exil tandis que son frère connaît des heures de gloire. En 1426, c’est la fuite, la rencontre avec des saltimbanques, les retrouvailles avec Yaël.

Les années passent et l’Inquisition gronde. Après la Reconquista, c’est, pour les Juifs, la conversion ou l’exil. Solal, plus que centenaire, est le dernier témoin d’une époque désormais révolue. On se retrouve au Portugal puis au Maroc. Une tranche de vie, une épopée, celle du peuple juif sépharade. Très beau roman.

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Érick Bonnier. Janvier 2018. 576 pages. 22 €.