Jean Pierre Allali

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Lectures de Jean Pierre Allali - Le sel des larmes est parfois doux, de Joëlle Tiano-Moussafir

09 Janvier 2019 | 112 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Francis Kalifat a bien connu Robert Castel, durant les dernières années de sa vie. Ce fut une très belle rencontre, il garde en mémoire de beaux souvenirs. Francis Kalifat était présent à son enterrement. 

Pour connaître le destin du Livre noir et de ses auteurs, je vous invite à découvrir le documentaire intitulé « Vie et Destin du Livre noir. La destruction des Juifs d’URSS ». Diffusé le dimanche 13 décembre à 22h40, sur France 5. Puis en replay pendant 30 jours sur Francetv.fr

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

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Le sel des larmes est parfois doux, de Joëlle Tiano-Moussafir*

Quel étonnant récit ! Pour nous raconter l’histoire édifiante des Marranes, notamment du Portugal, l’auteur a choisi de nous narrer les aventures extraordinaires d’un curé qui, un jour de l’été 1896, décide de tout abandonner et de quitter sa paroisse pour aller à la rencontre de son destin à la recherche de ses mystérieuses origines.

Nous sommes à Castelo das Fontes, au nord du Portugal. Serafina, la fidèle servante du Padre Pinto constate avec étonnement la disparition de l’ecclésiastique. Une disparition qui a lieu peu après la rencontre du père avec un mystérieux inconnu de passage, l’« Escurecido», « Ephraïm L’Obscurci », un cordonnier à la laideur repoussante, simplet au premier abord.

C’est de la bouche d’Ephraïm que le père Pinto va découvrir le terrifiant secret : son origine juive. Pinto, mais c’est bien sûr : « Peï, Noun, Tav, Vav », « p,n,t,o » !

Pinto, mais c’est un patronyme juif !

Nous nous retrouvons dans l’archipel des îles du Cap-Vert où un village porte le nom inattendu de Sinagoga. C’est là, à Santo Antao que vit la belle Artémisia. C’est là aussi que des Marranes en fuite se sont mêlés à la population locale jusqu’à être complètement assimilés, absorbés.

Tandis que le Padre Pinto enquête sur son passé, Ephraïm parcourt le monde et se retrouve à Cavaillon puis, plus tard, au Congrès Sioniste de Bâle.

L’amour est, bien entendu au rendez-vous et, tout en continuant à assurer son sacerdoce dans une île qui se révèle particulièrement tolérante, le Padre, devenu Pai Padre, élèvera avec sa dulcinée, Artémisia, ses quatre enfants.

Très sympathique.

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Zinedi. Septembre 2018. 144 pages. 14,90 euros.