Le coin des lecteurs - Simone Veil, connais pas

06 Septembre 2019 | 1433 vue(s)
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Actualité

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

Voici le discours que j'ai prononcé après le vote de l'assemblée générale du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

Des 27 avril au 10 juin 2016, se tiendront les journées nationales des Mémoires de la traite de l’esclavage et de l’abolition.  Souvenons-nous.

Nouvelle erreur de casting - Au lendemain de l'émission Dialogues Citoyens, retour sur Marwen Belkaid, un invité pas comme les autres.

Seuls, nous ne pouvons rien. Tous unis nous pouvons tout.

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Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

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A quelques jour de notre Convention Nationale j'ai répondu aux questions de Sara Mesnel pour L'Arche 

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Comment les réseaux sociaux sont passés de l'effroi à la solidarité sans précédent avec les telavivim

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Opinion

Par Chloé Blum

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

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A l'occasion du 3ème anniversaire de la disparition de Simone Veil, nous vous proposons la lecture de billets de blog qui lui rendent hommage.

Hier après-midi je suis allée chez le coiffeur.

Jusque-là, rien d’anormal.

Pour me faire patienter, une jeune coiffeuse m’a tendu un paquet de revues.

Jusque-là, rien d’anormal.

Voyant un Paris Match avec une photo de Simone Veil sur la couverture, je lui dis : « Je vais prendre celui-ci car Simone Veil est mon modèle »

Jusque-là, rien d’anormal.

Mais devant son regard interrogateur, je lui demande : « Tu ne connais pas Simone Veil ? »

Réponse : « Non, jamais entendu parler ! »

Sidérée, j’enchaîne : « Ce n’est pas possible ! il y a eu une cérémonie il y a une quinzaine de jours quand elle est entrée au Panthéon »

« Ah bon ? »

C’est alors que j’ai entrepris de lui raconter la vie de Simone Veil : sa déportation (en rappelant que six millions de Juifs avaient été assassinés par les nazis), son rôle en tant que Ministre de la santé (sa loi sur l’avortement, l’histoire de son tatouage N° 78651), sa présidence au Mémorial de la Shoah (transmettre pour ne pas oublier) son entrée à l’Académie Française (avec le discours de Jean d’Ormesson concluant par  Nous vous aimons) et enfin son entrée au Panthéon, avec son mari, pour ne pas les séparer.

La jeune Diane a un peu plus de 18 ans, ne regarde jamais les infos parce que ça ne l’intéresse pas (là j’ai manqué de réactivité car j’aurais dû lui demander ce qui l’intéressait). Elle ne compte pas aller voter. Evidemment je lui ai quand même rappelé qu’il y a une cinquantaine d’années les femmes n’avaient pas le droit de vote, qu’elles devaient demander l’autorisation à leur mari pour ouvrir un compte en banque ou simplement travailler (elle en avait entendu parler).

Je n’ai pas voulu jouer les grand-mères revêches, mais en riant je lui ai dit que je l’interrogerais à ma prochaine visite pour savoir ce qu’elle avait retenu de notre conversation.

La patronne du salon de coiffure (42 ans) a tout écouté. Elle m’a dit qu’elle connaissait un peu Simone Veil mais qu’elle ne savait pas tout et, se tournant vers sa jeune employée, a conclu « j’ai appris certaines choses car cette dame, elle raconte bien ! ».

Janine Gerson-Père