La chronique (pas très casher) de Raphaela : Pessah is coming

15 Avril 2019 | 315 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Pages

Actualité
Dans cette éditorial, je m'exprime sur les nombreux actes de haines survenus en France et dans le monde en 2019. Je formule également mes voeux de sécurité et de paix pour cette nouvelle année.

 

Gad Weil est le Président du MJLF (Mouvement juif libéral de France).

Meyer Habib, il y a ceux qui l'aiment et ceux qui l'ont en exècre. Mais on ne peut en aucun cas tolérer un tel déferlement de haine antisémite.

Discours prononcé lors de la Plénière de clôture.

Portrait de Gil Taïeb
Blog du Crif - Hors Normes
|
18 Octobre 2019
Catégorie : Actualité

Pages

Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires !

 

Francis Kalifat a bien connu Robert Castel, durant les dernières années de sa vie. Ce fut une très belle rencontre, il garde en mémoire de beaux souvenirs. Francis Kalifat était présent à son enterrement. 

Pour connaître le destin du Livre noir et de ses auteurs, je vous invite à découvrir le documentaire intitulé « Vie et Destin du Livre noir. La destruction des Juifs d’URSS ». Diffusé le dimanche 13 décembre à 22h40, sur France 5. Puis en replay pendant 30 jours sur Francetv.fr

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Pages

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Pessah is coming

Pessah… Encore une bonne petite histoire de miracles et de vengeance comme on les aime. Car Pessah, ça veut tout simplement dire « passant par-dessus », comme dans « D.ieu passa par-dessus les maisons juives lorsqu’Il tua les premiers-nés égyptiens ». Une sorte de saute-mouton donc avec une sanction un peu hardcore. Mais il faut dire qu’ils l’avaient un peu cherché. Être traité comme un ouvrier sri lankais sur un chantier dubaïote ça va bien deux minutes, ou deux cents ans et des poussières dans notre cas. Mais laissons les polémiques aux haters et concentrons-nous sur le sujet central de la plupart des fêtes juives en général et de ma vie en particulier : la bouffe. Pessah, c’est surtout l’occasion de rappeler au monde entier que même niveau diététique, on est précurseurs. Pessah c’est quand même le premier régime sans gluten de l’histoire ! Comme quoi c’était déjà un vrai truc à l’époque.

Pour la flexitarienne en quête de spiritualité que je suis – traduisez : je suis juive mais j’aime le saucisson, j’aime les animaux donc j’essaye de moins en manger, et enfin, mon aliment préféré c’est les huîtres. Schizophrène for ever – la fête de Pessah c’est un peu le climax de l’étrangeté niveau culinaire. « Pessa’h est célébré en mangeant de la matsa et du maror (des herbes amères) ». Sur le papier c’est pas sexy, aux chiottes non plus.

Honnêtement, après de nombreux tests, la seule manière de kiffer un peu ta matza c’est version tarte flambée, c’est-à-dire avec beaucoup de crème, des oignons, du fromage et des lardons. Oups.

Autre tradition très chelou de la préparation de Pessah : la chasse au Hamets. Aux miettes quoi. Pendant que tous les jeunes païens de France et de Navarre chassent des œufs en chocolat et caressent des petits lapins, nous on traque des miettes de BN et on tue des petits agneaux. Voilà, voilà.

Pour résumer, une fois que vous avez fait (ou fait faire à votre femme de ménage) votre ménage de Pessah, que vous avez vendu les miettes à un goy et que vous avait acheté votre agneau, vos herbes amères et toute la smala d’échantillons à mettre sur le plateau du Seder, vous êtes enfin prêts à affronter la pire des plaies de cette « fête » : la lecture de la Hagada. Comprenez : la plus longue soirée de votre vie. C’est la vraie traversée du désert. Une sorte de repas interminable ou on ne mange pas, ou on répète la même histoire tous les ans et où le but est de débattre le plus possible. Emmanuel Macron peut aller se rhabiller avec son grand débat, chez nous c’est tous les ans et autant le prévenir tout de suite : la fin de l’histoire, c’est toujours la même.

Moi l’agneau, qu’il s’appelle Pascal ou Jean-Jacques, ça m’est un peu égal, j’ai faim. Quand on était enfant on avait au moins « l’afikomane ». Un pain azyme caché par les parents en début de repas, trouvé par les enfants à la toute fin et qui donnait le droit à un petit cadeau, soit notre premier contact avec la corruption.

Mais en grandissant, les carottes se font plus rares et pour l’instant, la seule parade que j’ai trouvé, c’est de prétendre une allergie au persil et d’aller gentiment siester dans le canapé en attendant le gigot.