Elle s’appelait Sarah… Par Jacques Tarnero

29 Mai 2017 | 382 vue(s)
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Actualité

Réaction à la célébration du 20ème anniversaire de la mort de François Mitterand

A quelques jour de notre Convention Nationale j'ai répondu aux questions de Sara Mesnel pour L'Arche 

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Comment les réseaux sociaux sont passés de l'effroi à la solidarité sans précédent avec les telavivim

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Les femmes, Daech et le Djihad
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19 Novembre 2015
Catégorie : Actualité

« Une femme retranchée dans l’appartement, qui a activé son gilet explosif au début de l’assaut, est morte »

Vendredi soir en l'espace de moins d'une heure, la France a connu le plus grave attentat jamais perpétré sur son territoire. En l’espace d’une trentaine de minutes, des terroristes ont attaqué la capitale à 7 endroits avec une minutie et une détermination macabres. 129 morts, 350 blessés dont 100 dans un état très grave. Les chiffres donnent le tournis. Moins de 48 heures après cette nuit d’horreur, n’en déplaise à certains, il est juste le temps de pleurer.

Des visages sur nos morts
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14 Novembre 2015
Catégorie : Actualité

Les réseaux sociaux se sont mobilisés pour retrouver les personnes portées disparues, ceux dont nous n’avions pas de nouvelles. Les Amis, les familles, les anonymes partagent descriptions, photos et espoir.

Portrait de Virginie Guedj-Bellaïche
#JeNaiPasPeur
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14 Octobre 2015
Catégorie : Actualité

8H30. Au moment où les employés de la mairie qui font la circulation rangent leurs gilets jaunes, dans les classes, les écoliers ouvrent livres et cahiers. Alors que les hommes sortent de l’office du matin, croisant ceux qui distribuent l’édition du jour du quotidien Israël Hayom, les lycéens patientent à l’arrêt de bus, smartphone en main. Si le rideau de fer des boutiques est encore fermé pour une demi-heure, le cafetier lui prépare déjà son 17e café afour. Voilà à quoi ressemble la vie matinale à Raanana, petite ville près de Tel-Aviv. Et puis hier, mardi, tout a basculé.

Je suis Israélien, je suis Charlie
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13 Octobre 2015
Catégorie : Actualité

Il est temps d'affirmer haut et fort que les islamistes veulent tuer des juifs !

Réaction suite à la nomination de l'Arabie Saoudite au Conseil des Droits de L'Homme.

L'Europe doit se mobilier pour le sort des réfugiés

Portrait de Olivier Rafowicz
Tel Aviv sur Seine
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12 Août 2015
Catégorie : Actualité

La ville blanche sera à l'honneur demain sur les berges de Paris Plage

Un bébé palestinien a été brûlé vif et ses parents ont été grièvement blessés vendredi lorsque des extremistes israéliens ont mis le feu à leur maison en Cisjordanie.
Un acte abominable , Israel doit prendre toutes les mesures nécessaires afin d'éliminer le terrorisme juif.
 

Iran's Ayatollahs were behind the bloody attack that hit the Jewish community center in Buenos Aires in 1994 that killed 84 and injured 230.

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Opinion

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Portrait de Gil Taïeb
Nous sommes debout
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03 Avril 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

On ne le dira jamais assez : la parution d’ouvrages de poésie, en général et dans le domaine juif en particulier est devenue assez rare pour qu’on ne salue pas avec plaisir la sortie d’un nouveau recueil. Dans ce nouveau livre, la peintre et poétesse Sarah Mostrel nous offre un ensemble de textes inspirés de la Bible et des textes fondamentaux du judaïsme.

Remi Huppert est un spécialiste des Juifs de Chine. On lui doit notamment Destin d’un Juif de Chine (1). Dans son nouveau roman, le judaïsme est toujours présent.

Pages

Tous les « plus jamais ça ! », toutes les commémorations destinées à conjurer « les pages les plus sombres de notre histoire », tous les serments prononcés au Mémorial de la shoah pour que « ça » ne se reproduise pas, resteront comme autant d’incantations vaines et comme autant de postures, si le crime antijuif commis à Paris contre madame Sarah Halimi le 4 avril dernier,  n’est pas nommé, dénoncé, mis en examen pour ce qu’il est, c’est à dire l’assassinat d’une femme de  soixante six ans, après avoir subi sévices et actes de torture, fut défenestrée pour la seule raison que madame Halimi était juive. Le temps perdu, l’étonnant silence qui entoure cette affaire ajoute de l’effarement à l’effroi.

Trop d’éléments troublants incitent à penser que ce silence, cette prudence, cette lenteur participent d’un souci prioritaire en ces temps d’élections : ne pas « faire le jeu du Front National », de ne pas fournir d’arguments à nourrissant « l’islamophobie ». Pour ne pas désespérer les « quartiers sensibles », pour ne pas accabler « les jeunes issus de la diversité », pour ne pas courir le risque d’une inculpation « d’incitation à la haine raciale »,  la chape de plomb s’impose. Le tueur serait donc un « déséquilibré » tout comme on peut estimer qu’il faut être déséquilibré pour se faire exploser à Manchester dans un concert afin de massacrer les plus de jeunes, d’enfants d’adolescents. Certes « nous luttons pour comprendre le cerveau perverti et dérangé qui a considéré qu’une salle remplie de jeunes enfants n’était pas un lieu attendrissant, mais une occasion de commettre un carnage » Theresa May a eu les mots justes pour désigner le crime  de Salaman Abedi, ce britannique d’origine libyenne, âgé de vingt deux ans. Mohamed Maerah était-il aussi un déséquilibré ? Qu’en est-il des frères Kouachi, d’Ahmedi Koulibali ? Ceux qui ont égorgé le père Hamel en pleine messe sur l’autel de son église sont-ils des terroristes ou des malades mentaux, mais une autre question reste en suspens : pourquoi les crimes antijuifs sont ils particulièrement soumis à une qualification psychiatrique dont l’effet immédiat est d’en transformer la part d’intentionnalité anti juive?

Quand Ilan Halimi fut assassiné en 2006 après vingt quatre jours de détention et de tortures commises par le si bien nommé « gang des barbares », la justice n’avais pas cru pertinente la qualification d’antisémitisme pour ce crime bien que le gang ait ciblé un Juif parce que « les Juifs ont de l’argent ». Il faudra longtemps attendre pour que la justice requalifie le geste de Youssouf Fofana. Ce fut un grand sentiment de solitude qui accompagna ceux qui, peu nombreux, descendirent dans la rue pour dire leur inquiétude et l’admirable film d’Alexandre Arcady, « 24 jours » qui raconte cette histoire a lui aussi souffert d’une inquiétante indifférence.

Que se passe-t-il donc en France ? Pourquoi cette crainte, pourquoi ce déni de la haine antijuive si massivement présente dans les mentalités des jeunes de culture arabe ou  musulmane ? Pourquoi cette sorte de prudence inquiète pour nommer les choses ? Pourquoi cette gène non avouée dès lors qu’il s’agit de victimes juives non inscrites au mur des noms du Mémorial de la shoah ? Parce que l’assassin  est issu de l’immigration ? Parce qu’il est musulman ? Parce qu’en tant qu’issu de l’immigration arabo musulmane son crime pourrait paraître moins criminel ? Parce que ce geste jouirait de circonstances atténuantes du fait de l’origine de son auteur ? Parce que tuer des enfants juifs serait en quelque sorte un geste symbolique destiné à « venger les enfants palestiniens », selon les mots de Mohamed Merah.

Nous voilà au cœur du non-dit concernant les « choses juives ».  L’ombre d’Israël portée sur la scène terroriste européenne donnerait-elle à  ces questions une autre tension ?

Depuis l’été 2014, l’écho de la guerre à Gaza, a retenti de Sarcelles à la rue de la Roquette, quand des pogromistes des banlieues firent flamber quelques commerces appartenant à des Juifs. Il faut dire que depuis les années 2000, et surtout depuis une dizaine d’années, la criminalisation d’Israël , la nazification d’Israël a levé tout interdit : la haine des Juifs se drape dans le vertueux drapeau de l’anti impérialisme. Ce qui fut initié à Durban en 2001 à la conférence de l’ONU, s’est désormais répandu dans la conscience universelle : de Edgard Morin à Jean Ziegler en passant par Stéphane Hessel, le cœur battant de l’indignation morale désigne Israël comme l’épicentre du Mal. Pourquoi s’étonner que cette bonne conscience puisse engendrer des tueurs à la cervelle imbibée de ce que la morale dominante leurs a enseignés ? Si l’Occident c’est le Mal, si la France s’est rendu coupable et responsable de crimes contre l’humanité du temps de la colonisation, alors la haine contre la France durera jusqu’à la fin des temps. Si Israël est l’avant poste contemporain de ce Mal, pourquoi s’étonner de ces passages à l’acte meurtriers contre ces Juifs solidaires d’Israël ? Certains estiment aujourd’hui que ceux ci utilisent un « copyright » abusif, leur procurant un statut de victime absolue. Cette rente mémorielle, aujourd’hui soumise à la concurrence, protégerait Israël étanche à toute critique parce qu’immédiatement disqualifiée comme « antisémite » par un pouvoir juif faisant subir aux palestiniens un sort semblable à celui des Juifs sous le joug nazi.

Le paradoxe du moment présent réside dans cette contradiction : la France victime du islamisme,  combat ses effets terroristes mais rechigne à en nommer la source. Désormais la cible s’est élargie et les Juifs ne sont plus les seuls visés. Depuis Charlie hebdo, depuis le Bataclan, depuis le massacre de Nice il y a un an, ce sont tous les « mécréants », les « infidèles » » et autres « Croisés » de France qui sont visés. Depuis Londres, Manchester, Madrid, depuis le 11 septembre 2001, c’est tout l’Occident qui est visé. Cet état de fait, cette réalité, certains en Occident refusent de la comprendre et de la nommer. Ils donnent à ces attaques un statut de revanche historique contre un colonialisme toujours vif. D’un côté la France se protège en traquant jusque hors de ses frontières, au Mali, en Irak, en Syrie en Libye, les épigones du Jihad mondial, mais d’un autre feint de ne pas voir ce qui idéologiquement nourrit cette fureur. Ce que François Hollande a su mettre en œuvre n’est pas partagé par son appareil judiciaire. Comment comprendre cet invraisemblable procès fait à l’auteur des Territoires perdus de la République ? Pour avoir exploré, mis à jour la matrice idéologique qui nourrit le jihadisme, Georges Bensoussan a été poursuivi par la justice française. Disculpé dans un premier temps de tout projet raciste, le voilà poursuivi en appel par le même procureur et le CCIF (Comité Contre l’Islamophobie en France) accompagnés par tous les indignés, idiots utiles de l’antiracisme antijuif.

Pourquoi la chaine de télévision ARTE a t elle récemment déprogrammé un film documentaire sur l’antisémitisme en Europe ? Parce que ce film pointait la part importante, indicible à la télévision, de cette haine d’origine arabo islamique ? Pourquoi ce déni du réel ?

Aucune guerre ne pourra être gagnée contre le fascisme islamique, contre ce nouveau totalitarisme du XXIe siècle, si on n’est pas capable de le regarder dans sa totalité. Madame Halimi n’a pas seulement été victime d’un détraqué mais d’un détraqué islamiste qui est retourné réciter des sourates du Coran après l’avoir défenestrée. Israël constitue depuis ses origines la ligne de front de cet affrontement qui va bien au delà de la revendication d’une patrie pour les palestiniens. A lire cet affrontement dans catégories morales et politiques qui sont celle de l’Occident, on s’interdit d’en comprendre l’enjeu inscrit dans les catégories mentales de l’Oumma. Pour leur plus grande peine, les dessinateurs de Charlie, les Juifs de l’hyper casher, les visiteurs du musée juif de Bruxelles, les familles venues assister au feu d’artifice sur la promenade des anglais un 14 juillet, madame Sarah Halimi et tant d’autres se sont trouvés aussi, sans le savoir, sur la ligne de front de cette guerre mondiale.