BlogDuCrif - Le Centre Pompidou revisite l'Avant-garde russe à Vitebsk

06 Juillet 2018 | 382 vue(s)
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Actualité

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

Est-il pertinent de mettre en parallèle “antisémitisme” et “islamophobie”?
Non, cinq fois non:  Ni sémantiquement , ni historiquement,  ni sociologiquement, ni politiquement et encore moins juridiquement, ces deux termes et les deux concepts qu’ils sous-tendent, ne sont de même nature. Il serait non seulement faux, mais aussi dangereux pour tous, de les mettre en regard sur un même plan.

L'antisémitisme : les causes d'un Mal qui s'aggrave.

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

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Opinion
Portrait de Stéphanie Dassa
Documentaire Sauver Auschwitz
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23 Janvier 2017
Catégorie : Opinion

"Sauver Auschwitz ?" un documentaire diffusé le 24 janvier à 22h40 sur Arte 

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Depuis des années, l’historien Marc Knobel a de salutaires obsessions et une puissante détermination. L’une de ses salutaires obsessions, sur laquelle il a beaucoup travaillé et mené de profondes recherches, est cette diffusion sans frontières, sans retenues et sans toujours grandes oppositions, des haines multi-formes qui s’entretiennent.

Pour comprendre cet accord entre l’Iran et les grandes puissances sous la direction stratégique des USA, il faut essayer de comprendre la nouvelle politique internationale de l’administration américaine

Eté 2014. Pendant 1 mois et 18 jours, Israël a vécu au rythme des alertes et d’une guerre qui ne dit pas son nom. Un an plus tard. Juillet 2015 : Que reste-t-il de ces jours d’angoisse ?

Le 23 juin dernier, l’Union des étudiants juifs de France a célébré son 70e anniversaire à l’Hôtel de Ville de Paris. Magie des réseaux sociaux, j’ai vécu à distance cette soirée avec enthousiasme et frustration. L’occasion pour moi de replonger dans mes années Uejf.

Comme chaque été, de nombreux juifs ont décidé de quitter la France pour s’installer en Israël. On parle de 8000 à 10 000 pour l’ensemble de l’année 2015. J’ai moi-même fait ce choix en 2013  et pourtant j’ai, plus que jamais, envie de parler de ceux qui restent. 

Dov Maimon rejoint les auteurs du Blog du Crif !

Ce dernier détaille ici les multiples racines de l’antisémitisme, qui a explosé en France à partir de l’année 2000 et la première « intifada ». Et qui s’est fortement aggravé tout au long de l’année dernière. Marc Knobel évoque notamment l’origine idéologique – soulignée et étudiée par le philosophe et chercheur Pierre-André Tagguief – d’un antisémitisme qui découle d’un antisionisme extrême, lui-même alimenté depuis longtemps par les tenants de l’islamisme radical. Extrême gauche et extrême droite française en passant par « Dieudonné and Co » sont aussi, historiquement et actuellement, parmi les premiers diffuseurs de la haine antisémite en France. Description et analyse en huit points.

Partout en France, des crayons, des stylos et des feutres ont été brandis, les seules armes du courage et de la liberté contre d'autres armes qui tuent, qui souillent, qui meurtrissent à tout jamais.

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L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

"Nous avons le courage de penser que l'avenir nous appartient", écrivait Marc Chagall à propos de l'école d'art populaire de Vitebsk qu'il crée en 1918. Lui, et quelques uns des plus grands artistes russes de cette époque post-révolutionnaire où, en effet, l'avenir semblait appartenir aux audacieux, sont ici à l'honneur.

L’exposition que consacre le Centre Pompidou à l’avant-garde russe, de 1918 à 1922, prend pour cœur l’œuvre de trois de ses figures emblématiques : Marc Chagall, El Lissitzky, Kasimir Malévitch. À travers un ensemble inédit de deux cent cinquante œuvres et documents, cette manifestation éclaire pour la première fois les années où, loin des métropoles russes, l’histoire de l’art s’écrit à Vitebsk.

L'exposition s'ouvre d'abord sur un ensemble formidable d'oeuvres de Marc Chagall que le visiteur a peut-être eu l'occasion de découvrir dans la collection permanente du Centre Pompidou ou au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme de Paris.

Au lendemain de la Révolution russe, la faveur d’une loi abrogeant toute discrimination nationale et religieuse confère à Marc Chagall, artiste juif, un statut de citoyen russe à part entière. Chagall connaît alors une ivresse créative alors qu'il s'installe dans la ville de Vitebsk.

Chagall se sent dans l’obligation de venir en aide aux jeunes Vitebskois en mal d’un enseignement artistique, de soutenir ceux qui, comme lui, sont d’extraction modeste et d’origine juive. Lui vient alors l’idée de créer dans sa ville une école d’art révolutionnaire, ouverte à tous, sans restriction d’âge et gratuite. Ce projet, qui inclut aussi la création d’un musée, incarne parfaitement les valeurs bolcheviques ; il est validé en août 1918 par Anatoli Lounatcharski, chef du commissariat du peuple à l’instruction publique. Un mois plus tard, il nomme Chagall commissaire aux beaux-arts, avec pour première mission d’organiser les festivités du premier anniversaire de la révolution d’Octobre. 

Le Centre Pompidou a choisi de regrouper les oeuvres de Marc Chagall dans les premières salles de l'exposition. Le visiteur promène ainsi son oeil au milieu des scènes de vie juive, des chèvres renversées, et des amants enlacés en promenade au dessus de la ville. 

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Marc Chagall, Esquisse pour Pourim (1916-1917)

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Marc Chagall, Au dessus de la ville (1917)

L'exposition met également en lumière la rivalité artistique qui existe entre Marc Chagall et Kasimir Malévitch, une rivalité qui poussera d'ailleurs Chagall à quitter définitivement l'école de Vitebsk et à laisser les idées suprématistes largement s'y établir. La seconde partie de l'exposition est d'ailleurs consacrée aux oeuvres suprématistes de Malévitch et d'El Lissitzky notamment. Le visiteur y découvre les formes géométriques et les constructions de l'espace imaginées par cette école artistique en devenir.

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Kasimir Malévitch, Alpha (1923 / 1978)

A la fin du parcours, on prend plaisir à retrouver Marc Chagall, désormais installé à Moscou, et à découvrir les maquettes et projets de décors pour le Théâtre juif de Moscou. Marc Chagall réalisera notamment la plupart des décors des pièces du dramaturge Sholem Aleikhem.

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Marc Chagall, Etude pour L'Introduction au théâtre de chambre juif (1920)

Construite chronologiquement, l'exposition, si elle ne crée pas de suprise avec une scènographie confortable et logique, permet de mieux appréhender l'histoire de l'Avant-garde russe et de redécouvrir la poésie et le génie du travail de Marc Chagall. 

En savoir plus sur l'exposition Chagall, Malevitch, Lissitzky : l’avant-garde russe à Vitebsk (juqu'au 16 juillet 2018)