BlogDuCrif - Le Centre Pompidou revisite l'Avant-garde russe à Vitebsk

06 Juillet 2018 | 382 vue(s)
Catégorie(s) :
France
Portrait de Stéphanie Dassa
Hommage à Claude Hampel
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14 Novembre 2016
Catégorie : France

« Il y eut un soir et il y eut un matin » Genèse1 : 5

Comme chaque année, l'association ASI/Keren Or que je préside, distribue des lunettes de vue en Israël aux plus démunis. Cette année l'opération s'est déroulée dans la ville de LOD.

En 2005, le fait religieux envahissait peu à peu et dans la confrontation, les cours de récréation. L’agitation religieuse commençait à provoquer des dégâts dont nous payons le prix lourd aujourd’hui.

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Cette période de fêtes juives en France, rime aujourd'hui avec contrôles de sécurtié et détecteurs de métaux

Une stèle en mémoire des victimes de la Shoah qui n’ont pas de sépulture, "ni ici, ni ailleurs", a été inaugurée dans le cimetière parisien de Bagneux.
Une cérémonie solennelle - et sous haute sécurité - qui, à Bagneux, dix ans après la mort d’Ilan Halimi, séquestré et torturé dans la cité de la Pierre-Plate parce qu’il était juif, était d’autant plus symbolique.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

Le Times of Israel a repris ma critique de la comparaison musulmans de France - juifs pendant la Shoah.

Je fais suite aux propos de Jean Luc Melenchon travestissant l'Histoire de France.

Aux côtés de Bruno Valentin, prêtre du diocèse de Versailles et Ahmet Ogras, vice-président du CFCM sur le plateau de BFM TV, j'ai réaffirmé mon sentiment d'horreur face à cet acte barbare qui s'est passé ce matin.

 

Les vidéos de la mort, par Marc Knobel
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21 Juillet 2016
Catégorie : France

Dans quel monde vivons-nous et de quelle inhumanité est faite le monde ?

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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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L'exposition CHAGALL, LISSITZKY, MALÉVITCH...L'AVANT-GARDE RUSSE À VITEBSK (1918-1922) est à découvrir juqu'au 16 juillet 2018 au Centre Pompidou.

"Nous avons le courage de penser que l'avenir nous appartient", écrivait Marc Chagall à propos de l'école d'art populaire de Vitebsk qu'il crée en 1918. Lui, et quelques uns des plus grands artistes russes de cette époque post-révolutionnaire où, en effet, l'avenir semblait appartenir aux audacieux, sont ici à l'honneur.

L’exposition que consacre le Centre Pompidou à l’avant-garde russe, de 1918 à 1922, prend pour cœur l’œuvre de trois de ses figures emblématiques : Marc Chagall, El Lissitzky, Kasimir Malévitch. À travers un ensemble inédit de deux cent cinquante œuvres et documents, cette manifestation éclaire pour la première fois les années où, loin des métropoles russes, l’histoire de l’art s’écrit à Vitebsk.

L'exposition s'ouvre d'abord sur un ensemble formidable d'oeuvres de Marc Chagall que le visiteur a peut-être eu l'occasion de découvrir dans la collection permanente du Centre Pompidou ou au Musée d'Art et d'Histoire du Judaïsme de Paris.

Au lendemain de la Révolution russe, la faveur d’une loi abrogeant toute discrimination nationale et religieuse confère à Marc Chagall, artiste juif, un statut de citoyen russe à part entière. Chagall connaît alors une ivresse créative alors qu'il s'installe dans la ville de Vitebsk.

Chagall se sent dans l’obligation de venir en aide aux jeunes Vitebskois en mal d’un enseignement artistique, de soutenir ceux qui, comme lui, sont d’extraction modeste et d’origine juive. Lui vient alors l’idée de créer dans sa ville une école d’art révolutionnaire, ouverte à tous, sans restriction d’âge et gratuite. Ce projet, qui inclut aussi la création d’un musée, incarne parfaitement les valeurs bolcheviques ; il est validé en août 1918 par Anatoli Lounatcharski, chef du commissariat du peuple à l’instruction publique. Un mois plus tard, il nomme Chagall commissaire aux beaux-arts, avec pour première mission d’organiser les festivités du premier anniversaire de la révolution d’Octobre. 

Le Centre Pompidou a choisi de regrouper les oeuvres de Marc Chagall dans les premières salles de l'exposition. Le visiteur promène ainsi son oeil au milieu des scènes de vie juive, des chèvres renversées, et des amants enlacés en promenade au dessus de la ville. 

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Marc Chagall, Esquisse pour Pourim (1916-1917)

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Marc Chagall, Au dessus de la ville (1917)

L'exposition met également en lumière la rivalité artistique qui existe entre Marc Chagall et Kasimir Malévitch, une rivalité qui poussera d'ailleurs Chagall à quitter définitivement l'école de Vitebsk et à laisser les idées suprématistes largement s'y établir. La seconde partie de l'exposition est d'ailleurs consacrée aux oeuvres suprématistes de Malévitch et d'El Lissitzky notamment. Le visiteur y découvre les formes géométriques et les constructions de l'espace imaginées par cette école artistique en devenir.

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Kasimir Malévitch, Alpha (1923 / 1978)

A la fin du parcours, on prend plaisir à retrouver Marc Chagall, désormais installé à Moscou, et à découvrir les maquettes et projets de décors pour le Théâtre juif de Moscou. Marc Chagall réalisera notamment la plupart des décors des pièces du dramaturge Sholem Aleikhem.

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Marc Chagall, Etude pour L'Introduction au théâtre de chambre juif (1920)

Construite chronologiquement, l'exposition, si elle ne crée pas de suprise avec une scènographie confortable et logique, permet de mieux appréhender l'histoire de l'Avant-garde russe et de redécouvrir la poésie et le génie du travail de Marc Chagall. 

En savoir plus sur l'exposition Chagall, Malevitch, Lissitzky : l’avant-garde russe à Vitebsk (juqu'au 16 juillet 2018)