#BlogDuCrif - Dernier bouclage pour l'édition française du Jerusalem Post

27 Février 2018 | 428 vue(s)
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Israël

Réflexion d’un professeur d’histoire-géographie sur l’abstention de la France au vote de la résolution adoptée par le comité du patrimoine mondial de l’Unesco niant tous liens entre les Juifs et les lieux saints de Jérusalem.

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Un ouvrage sympathique et émouvant à découvrir.

Une grande passion pour Israël et pour le peuple juif.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

D'abord on critique, puis on dénie et pour finir on adopte. Laissons le temps au temps.

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Opinion

Dès le début de l’offensive russe contre l’Ukraine, nous avons, le 23 février dernier, proposé à nos lecteurs, une étude sur les Juifs d’Ukraine. Depuis quelques jours, le conflit semble s’étendre à deux autres pays, la Finlande et la Suède. Nous vous proposons de découvrir les communautés juives de ces deux pays. Aujourd’hui, les Juifs de Finlande.

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Il y a quelques jours, j’ai appris avec émotion l’arrêt de la publication de l’édition française du Jerusalem Post. A plus d’un titre, je m’en suis trouvée bien attristée.

A titre personnel d’abord, l’édition française du Jerusalem Post étant la rédaction dans laquelle j’ai fait mes débuts en journalisme d’une part, et dans la vie israélienne d’autre part. C’était il y a cinq ans, dans un immeuble aussi vieux que le journal lui-même niché au cœur de la rue Yirmiyahu, à Jérusalem. Tout l’intérêt que je peux avoir pour la vie publique et politique est né là-bas, dans les bureaux du Jerusalem Post, dont l’odeur du café mélangée à celle du papier journal n’a depuis cessé de faire battre mon cœur plus fort.

A titre professionnel, ensuite. Après des années passées dans le monde des médias en France et en Israël, je ne peux que regretter qu’une publication francophone de cette qualité s’arrête. Quiconque a cherché à intégrer le milieu de la presse francophone en Israël sait que la quantité est loin d’y être le gage de la qualité. La multiplication des magazines gratuits et les tentatives répétées de nouvelles publications ont eu raison de l'édition française du Jerusalem Post dont chacun reconnaissait la qualité de la rédaction et la pertinence de l’information.

Aujourd’hui chargée de sélectionner des papiers qualitatifs pour la newsletter du Crif, je déplore cette décision car je sais qu’elle pénalisera la compréhension des enjeux essentiels auxquels s’intéresse la communauté juive de France.

Il faudra aux francophones d’Israël se contenter d’une presse écrite sans cesse renouvelée par de nouveaux titres, certes attractifs mais au souffle trop court pour insuffler aux lecteurs l’espoir d’une information de qualité.

Je garde un souvenir ému de ma première entrée dans le bâtiment surmonté de l’inscription « The Jerusalem Post » et de la petite plaque sur laquelle on lisait le nom initial du quotidien, « The Palestine Post ».

Je garde en mémoire la passion des journalistes pour leur travail et leur mission.

Je garde tous les moments heureux que ce journal m’a offert en le lisant, autant qu’en l’écrivant.

Enfin, je conserve la fierté qui m’a souvent étreinte d’avoir participé à une telle publication.

Découvrez le site Internet de l'édition française du Jerusalem Post