Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - N'oublions jamais

11 Janvier 2021 | 91 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

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Actualité
Portrait de Gil Taïeb
Blog du Crif - Hors Normes
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18 Octobre 2019
Catégorie : Actualité

Dans le cadre du match de foot qui doit opposer le RC Strasbourg au Maccabi Haïfa FC, le Préfet de la Région Grand-Est a publié ce matin un arrêté inquiétant et profondément dérangeant. Je me suis entretenu avec le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l'Intérieur, et avec le Directeur de Cabinet du Préfet du Bas-Rhin. Un nouvel arrêté devrait être publié, supprimant notamment l'interdiction des drapeaux nationaux et des signes de soutien aux deux équipes.

"Les juges d’instruction viennent enfin de rendre leur décision dans le meurtre barbare de Sarah Halimi, dans une ordonnance rendue le 12 juillet dernier. Elles estiment qu’il existe des "raisons plausibles" de penser que le discernement du suspect était "aboli" au moment des faits. Si elle est sans surprise, cette décision reste difficilement justifiable."

Ma réaction après l'annonce du report du vote de l'Assemblée nationale pour l'adoption de la définition de l'antisémitisme de l'IHRA. L'Assemblée nationale a également annoncé qu'avant d'être examinée, la proposition de résolution serait réécrite.

Dans cette éditorial, je m'exprime sur la décision du parquet de Paris de s'opposer à l'incarcération d'Alain Soral. Une décision que je juge inacceptable.

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Dimanche 10 janvier, nous étions devant l’Hypercacher de la porte de Vincennes afin d’honorer la mémoire de Philippe Braham, François-Michel Saada, Yohan Cohen et Yoav Hattab dont le seul « crime » aux yeux de leur assassin était d’être juifs.

Depuis six ans, chaque année, nous revivons ces jours cauchemardesques qui ont vu la mise à mort des journalistes de Charlie hebdo, de la jeune policière Clarissa Jean-Philippe, du policier Ahmed Merabet et des juifs de l’hypercacher.

Depuis des années, la longue liste des victimes de l’antisémitisme et du terrorisme islamiste ne cesse de s’allonger.

Depuis des années, nous nous recueillons et pleurons toutes ces victimes.

Mais a-t-on véritablement tiré les conclusions et les leçons de tous ces crimes ?

Il aura fallu des centaines de morts pour que l’idéologie islamiste soit désignée comme la coupable.

Faudra-t-il encore des années et d’autres victimes pour briser cette idéologie qui tue ? Je me pose cette question malgré la sincérité véritable que nous ressentons tous à chaque commémoration. Nul ne peut remettre en cause l’envie de voir cette spirale infernale être stoppée. La présence de tous les élus, corps de l’État et représentants du gouvernement en témoigne. Mais, dans les faits quelle est la réponse ? Quel est le traitement que l’on propose face à ce virus de la haine ?

Hier devant l’hypercacher, une journaliste me posait la question de savoir pourquoi la communauté juive organisait une cérémonie alors que les commémorations officielles avaient déjà eu lieu ? Je lui ai tout simplement répondu : « Afin de ne jamais oublier que chez nous, en France,  Dj LamC, Ilan Halimi, les victimes de l’école Ozar A Torah de Toulouse, Sarah Halimi, Mireille Knoll et les victimes de l’hypercacher avaient toutes été assassinées parce qu’elles étaient Juives. 

Qu’en leurs noms, nous rappelions ce fait en oubliant jamais de rappeler et honorer toutes les victimes de cette barbarie. Je terminais en lui posant cette question qui nous hante tous : « aurions-nous été des millions dans les rues de France si il n’y avait eu que l’hypercacher ? 

Six ans après la question reste entière !

Lorsque l’on voit le « Collectif Palestine Vaincra » poursuivre son appel à la disparition d’israël sur des affiches placardées à Toulouse, 

Lorsque l’on voit le BDS appeler au boycott d’israël sans être inquiété ni condamné, 

Lorsque l’on voit sur twitter des déferlements de haine contre Miss Provence lors du concours Miss France parce que son père est israélien,

Lorsque l’on voit se multiplier les tags antisémites et anti sionistes, 

Lorsque l’Agence Française de Développement, organisme officiel français, finance des structures de Boycott 

Lorsque le maire de Bordeaux fait le choix d’inviter une officine anti sioniste afin de lutter contre l’antisémitisme alors que partout se démontre la collusion entre ces 2 maux 

Par deux fois, l’actualité récente l’a encore montré dans deux restaurants casher strasbourgeois, jeudi, un ou deux livreurs ont refusé de prendre une course au motif qu’ils ne livraient « pas pour les juifs ». 

Ces éléments ne peuvent que confirmer notre questionnement.

 

Au nom de toutes ces victimes de la barbarie et du terrorisme, nous sommes en droit d’attendre des actes forts.

N’oublions jamais !

Gil Taïeb