Francis Kalifat

Ancien président

7ème Convention Nationale du Crif - Mon interview à Actualité Juive

30 Novembre 2016 | 32 vue(s)
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Actualité

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

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« Si on parlait de la France ? Français, juifs et citoyens » : c’est le thème de la 7e Convention nationale du Crif le dimanche 4 décembre au Palais des Congrès de Paris.

Par Yael Scemama dans Actualité Juive

Actualité Juive : Celui qu’on désignait le troisième homme s’est qualifié dimanche soir avec une large avance aux Primaires de la droite. 
La France d’aujourd’hui - pour reprendre le thème de votre Convention – est-elle une France où tout devient possible ? 
Francis Kalifat :
 Je crois que tout a toujours été possible, que tout devient possible et que tout reste possible. Les différentes étapes électorales par lesquelles nous passons, aussi bien en France avec les Primaires de la droite qu’aux Etats-Unis avec l’élection de Donald Trump, démontrent que le dernier mot revient au peuple. Ce ne sont ni les sondages ni les médias qui font l’élection, mais le peuple. 



A.J.: Séduit par des discours, peut-il selon vous créer la surprise en 2017 ? 
F.K. : 
Bien évidemment et il faut être prudent. Le discours populiste a toujours une part de séduction, mais notre responsabilité, c’est de démonter les discours pour que les électeurs votent en connaissance de cause. Notre rôle à nous, institution juive, mais c’est aussi le rôle des institutions de notre pays, est d’éclairer sur les enjeux et les défis actuels de la France. Ce moment de réflexion, nous allons le proposer à la communauté juive et à l’ensemble de nos concitoyens le dimanche 4 décembre pendant notre Convention annuelle. 


A.J.: Quelle place occupe-t-elle dans l’agenda du Crif ?
F.K. : 
La Convention nationale est le second temps fort de la vie de notre institution, après le dîner. Son succès se vérifie année après année : elle s’est installée dans la vie politique française et dans le paysage communautaire. Trois mille personnes sont attendues à cette journée de débats, de rencontres et de réflexions qui aura pour thème « Si on parlait de la France ? – Français, juifs et citoyens ». Nous parlerons de la France en tant que juifs et en tant que citoyens. Nous évoquerons à travers des tables-rondes et des ateliers, les préoccupations du moment de notre pays et celles qui concernent directement la communauté juive. Les sujets se succèderont et s’interpénètreront, c’est véritablement ce qui donne de la force à la Convention. Nous évoquerons ainsi, et entre autres, le boycott d’Israël, la laïcité, l’immigration, l’antisémitisme, la montée de l’islamisme et la situation au Moyen-Orient. 



A.J.: Des déjeuners-débats et des ateliers permettront au public de dialoguer en direct avec des personnalités.  
F.K. :
 Nous avons essayé d’être proactifs en donnant au public la possibilité de débattre franchement avec des personnalités de ce qui les concerne. Nous alternerons les formats tout au long de la journée, il y en aura vraiment pour tous, et sur tous les sujets.