Contributeurs

Steve Nadjar

 

Steve Nadjar est enseignant en relations internationales et à l’institut franco-américain IFE (Internships for Francophone Europe) à Paris. Diplômé en histoire et en histoire des relations internationales à l'université Panthéon-Sorbonne et à Sciences Po Paris,  il est l'auteur de deux mémoires, le premier produit sous la direction du Professeur Robert Frank sur "La politique extérieure de la France pendant la Guerre du Kippour d’octobre 1973" (mention très bien); le second sous celle du Professeur Maurice Vaïsse sur "La France de Valéry Giscard d’Estaing et l’Iran (1974-1981)" (mention très bien). Il a également enseigné l’histoire des mondes juifs au collège Yabné.

 

Il propose par ailleurs des formations professionnelles en communication écrite au sein de l'organisme OBEA.

 

Contribuant à plusieurs revues et sites Internet (Le Monde des religions, InaGlobal.fr, Grazia.fr), il a présenté entre 2007 et 2009 une chronique internationale hebdomadaire sur l’antenne de Radio J (94.8) et tient un blog consacré au football, "Le Coach 2010" (https://lecoach2010.wordpress.com)

Ses contributions

Tribune
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Publié le 6 Mars 2013

Comment peut-on être antisioniste?

 

Par Steve Nadjar, paru dans l’édition n°1246 d’Actualité Juive du 28 février 2013

 

« L’antisionisme est antisémite par essence et le restera toujours ».Cette phrase puissante, attribuée à Martin Luther King, a connu une « seconde vie » dans la décennie 2000, notamment suite à une campagne de l’Union des étudiants juifs de France.

Tribune
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Publié le 12 Février 2013

Al Qaeda 2.0 ou la mutation du djihadisme

 

Par Steve Nadjar, professeur de géopolitique

Article publié dans le n°1243 d’Actualité Juive du 7 février 2013

 

Il se murmure, dans les couloirs d’Hollywood, que le passionnant dernier film de Kathrin Bigelow, « Zero Dark Thirty », pourrait finalement repartir bredouille de la prochaine cérémonie des Oscars, pour apologie de la torture. « Zero Dark Thirty » ou le récit de la traque d’Oussama Ben Laden à travers le regard d’une agent de la CIA, décidément un profil très en vogue dans les productions américaines (cf. « Homeland »). L’équilibre du film bascule au moment où l’agent Maya renverse la perspective, bouleverse les modes de perception en cours dans l’establishment sécuritaire et comprend qu’Al Qaeda ne ressemble plus à son modèle post-11 septembre. Repoussé par les frappes intensives sur les zones tribales afghopakistanaises, son chef Oussama Ben Laden a forcément dû s’exiler vers une zone plus urbanisée, mieux reliée aux réseaux de communication et finalement moins exposée. C’est de cette conviction que débouche l’attaque fatale d’Abbottabad du 2 mai 2011.