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Publié le 20 Octobre 2014

Les voies de l'Antique : nouvelles donnes dans les relations entre Juifs et Arabes

Publié sur France Culture le 19 octobre 2014

Marc-Alain Ouaknin s’entretient avec l’historien américain Glen Bowersock à propos de la place des Juifs en Arabie à la veille de la naissance de l’islam. L’occasion de découvrir l’existence d’un royaume juif en Arabie, le royaume d’Himyar, qui vit le jour à la fin du IVe siècle de notre ère et qui joua un rôle central dans les grands mouvements géopolitiques de l’époque et dans la rédaction et la réception du Coran. Pour écouter l’émission, cliquez ICI.

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Publié le 20 Octobre 2014

Le parfum de l'âme - se construire une vie positive, par Patrick Petit Ohayon (*)

Une recension de Jean-Pierre Allali

Ancien enseignant en théologie, pédagogue, directeur de la revue « Hamoré », Patrick Petit-Ohayon est l'auteur d'une quinzaine d'ouvrages de pensée juive(1). Dans son nouveau livre, il aborde la question du développement spirituel et moral de l'individu juif de manière très originale en y introduisant la notion de parfum.

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Publié le 15 Octobre 2014

Chrétiens à l’écoute d’Israël, volume 3

Sous la direction de Mgr Jérôme Beau, Bruno Charmet et Yves Chevalier

Dans ce troisième volume de la collection « Juifs et Chrétiens en dialogue », il s’agit de rappeler que la Tradition d’Israël – c’est-à-dire la production interprétative de ses « frères aînés dans la foi » à travers les siècles – peut aider le Chrétien à mieux comprendre la Parole vivante de Dieu qu’il est invité à mettre en pratique.

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Publié le 15 Octobre 2014

"Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu" jugé raciste aux États-Unis : ce n'est pas étonnant

Par Patrick Lozès, Militant associatif, publié dans le Nouvel Observateur le 14 octobre 2014

Le film "Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?" est jugé raciste par les Américains auxquels il a été soumis. Selon eux, le film conduira à des polémiques au pays de l’oncle Sam.

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Publié le 15 Octobre 2014

Une vie de résistante, Marie-Claude Vaillant-Couturier, par Gérard Streiff (*)

Une recension de Jean-Pierre Allali

Elle s'appelait Marie-Claude Vogel à sa naissance, le 3 novembre 1912 à Paris, au sein d'une famille bourgeoise. Son père, Lucien Vogel, était un patron de presse et sa mère, Cosette de Brunhoff, sœur de la créatrice de Babar, journaliste spécialisée dans la mode. 

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Publié le 14 Octobre 2014

"Hôtel Europe" de Bernard-Henri Levy, avec Jacques Weber au Théâtre de l'Atelier

Mardi au samedi 20h30 -

Dimanche - matinée 15h30

Auteur : Bernard-Henri Lévy

Mise en scène : Dino Mustafic

Avec : Jacques Weber

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Publié le 14 Octobre 2014

Ilan Halimi, pour mémoire… Un documentaire à ne pas manquer vendredi sur France 3

Par Luc Rosenzweig, publié dans Causeur le 13 octobre 2014

France 3 va diffuser, vendredi 17 octobre à 23h20, un documentaire d’une qualité exceptionnelle consacré à l’enlèvement et à l’assassinat d’Ilan Halimi par le « gang des barbares » dirigé par Youssouf Fofana. Après le « flop », en termes de succès public, du film de fiction 24 heures d’Alexandre Arcady, consacré au même sujet, il faut souhaiter que ce documentaire ait la plus vaste audience possible, en dépit de son heure tardive de diffusion. 

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Publié le 14 Octobre 2014

Croire en secret : l'expérience marrane

Par Yves Marc Ajchenbaum, publié sur Fait Religieux le 11 octobre 2014

Après l'obligation faite aux Juifs d'Espagne, le 31 mars 1492, et plus tard à ceux du Portugal, de se convertir au catholicisme, nombre d'entre eux, viscéralement attachés au monde ibérique, choisirent  de mener une double vie, chrétienne socialement et, dans l'intimité, respectueuse de pratiques et des valeurs  du judaïsme. Ainsi sont nés les marranes, ces « conversos » toujours contraints au secret et donc toujours suspects. 

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Publié le 13 Octobre 2014

Projection en avant-première du film « A la vie » de Jean-Jacques Zilbermann

Monsieur Éric de Rothschild, Président de la Fondation Casip-Cojasor

et le Conseil d’Administration ont le plaisir de vous inviter à l’avant-première du film

« A la vie », de Jean-Jacques Zilbermann

Avec Julie Depardieu, Suzanne Clément, Hippolyte Girardot…

 

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Publié le 13 Octobre 2014

Les engagés volontaires juifs étrangers dans les armées françaises durant les deux guerres mondiales

Exposition-dossier au Mémorial de la Shoah

Du 5 novembre 2014 au 8 mars 2015

Dans le cadre du centenaire de la Première Guerre mondiale et du 70e anniversaire de la Libération de la France et de la victoire sur le nazisme, le Mémorial de la Shoah célèbre l’histoire et la mémoire des engagés volontaires juifs étrangers, en restituant l'ampleur de leur contribution à l'histoire de la France et de l’Europe. 

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Martine Ouaknine, Présidente du CRIF Nice - Côte d’Azur : « Notre culture ne nous incite ni à la violence ni au rejet des autres. »

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20 Septembre 2004
Question : Vous venez d'être réélue à la présidence du CRIF Nice Côte d’Azur. Rassurée et satisfaite ?

Roger Cukierman/Fouad Alaoui

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09 Septembre 2004
Transcription in extenso de l’émission de Jean-Pierre Elkabbach (Europe1, dimanche 13 juin, 18h10)

Eliane Klein, déléguée du CRIF Ouest centre : « Malheureusement, il me semble qu’une certaine logique règne dans des milieux enseignants imprégnés par une culture « tiers-mondiste », marquée par la culpabilisation de l’occident par rapport à la colonisati

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13 Juillet 2004
Question : Vous êtes la déléguée du CRIF Ouest Centre. Comme dans la ville de Tours, la communauté juive d’Orléans est numériquement réduite. S’agit-il d’une communauté qui ne cesse de décroître ?

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

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