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Publié le 13 Octobre 2014

Blanchot l’insoumis

Par Michaël de Saint-Cheron, publié dans la Règle du Jeu le 10 octobre 2014

Les Cahiers de l’Herne consacrent un volume précieux à Maurice Blanchot (1907-2003) dû à deux experts de l’homme et de l’œuvre, Éric Hoppenot et Dominique Rabaté, qui vient marquer le 10e anniversaire de sa mort.

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Publié le 13 Octobre 2014

W.E.I. (Week-end d'intégration), par Pierre Azoulay (*)

Une recension de Jean-Pierre Allali

C'est un environnement original que Pierre Azoulay a choisi pour ce roman, celui des grandes écoles. Autour d'un week-end d'intégration organisé par le BDE de l'École des Hautes Études de Management, avec ses bizutages, ses élections fantaisistes et ses débordements inévitables, c'est une galerie de portraits de la jeunesse française dans sa diversité qui nous est offerte. Il y là Xavier-Hugues et Marie-Hélène, Anthony et Isabelle, Philippe, Marco, Astrid et Claire, Candice, Bérangère et Robert. Et bien d'autres encore. Sans oublier Laetitia Colombani, la jolie Corse.

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Publié le 8 Octobre 2014

À propos de Dieulefit

La publication dans nos colonnes, le 6 octobre 2014, d'une recension par Jean-Pierre Allali du livre d'Ahmed Kalouaz, « Les fées de Dieulefit », a entraîné plusieurs réactions de lecteurs parmi lesquels le Professeur Bernard Delpal, de Lyon, membre du LARHRA (CNRS). Nous avons interrogé ce dernier.

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Publié le 8 Octobre 2014

Connaissance des savoirs - Daat Tévounot, par Rabbi Moshé Haïm Lussato (*)

Une recension de Jean-Pierre Allali

Sous la direction du dynamique Yossef Azoulay, les éditions Lichma proposent régulièrement au public des ouvrages rares d'auteurs anciens réputés, mais relativement peu lus. Ainsi en est-il de la traduction, par le Rabbin Hay Krief, d'une œuvre majeure du célèbre Haïm Lussato, le Ram'hal, grand maître de la pensée juive né en 1707 à Padoue et mort en 1746 à Saint-Jean-d'Acre en terre d'Israël et dont Bialik aimait dire qu'il aura été « l'homme des contraires ».

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Publié le 7 Octobre 2014

La nouvelle bande-annonce d’Exodus, le prochain Ridley Scott

« Exodus » sortira en salles le 24 décembre prochain.

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Publié le 7 Octobre 2014

7 années de bonheur, par Etgar Keret (*)

Une recension de Jean-Pierre Allali

Pendant des décennies, c'est Ephraïm Kishon qui a représenté l'humour  en Israël. Il a disparu en 2005 et l'on peut dire que c'est Etgar Keret qui a pris sa suite. Cet auteur protéiforme, né en 1967 à Tel-Aviv est tout à la fois écrivain, scénariste de bandes dessinées et réalisateur. Son œuvre est marquée par sa tendance à la dérision. Salman Rushdie dit de lui qu'il est « un remarquable et inimitable écrivain, assurément la voix de la génération d'aujourd'hui ».

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Publié le 7 Octobre 2014

La réhabilitation musicale d'un nazi letton

Par Efraim Zuroff, du Centre Simon Wiesenthal, publié sur I24 News le 7 octobre 2014

Samedi 11 octobre 2014, la première d’un nouveau projet musical letton aura lieu dans la ville portuaire de Liepaja, dans le cadre d’une vaste tournée des grands centres du pays. 

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Publié le 6 Octobre 2014

« Murs Murs », nouvelle exposition à Carpentras

Suite du travail d’archivage du Street Art dans les rues de Tel-Aviv, Jérusalem, Haïfa, Eilat… effectué depuis plusieurs années par la photographe Dominique Lafon, le cru 2014 de son voyage en Israël sera exposé (tirages sur aluminium aux formats 90 x 60 et 60 x40) du 3 au 30 octobre 2014 à la librairie « A la gloire de mon père » à Mazan et au cinéma « Le Rivoli » à Carpentras.

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Publié le 6 Octobre 2014

Les fées de Dieulefit, Marguerite Soubeyran, Catherine Krafft, Simone Monnier, par Ahmed Kalouaz (*)

Une recension de Jean-Pierre Allali

Né en 1952 à Arzew en Algérie, Ahmed Kalouaz est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages sur les sujets les plus divers. Parmi eux, des titres sur l'Occupation et sur la Résistance. Dans ce nouveau livre, il nous parle d'un village sauveur, Dieulefit dans la Drôme et des héroïnes que Louis Aragon, de passage dans les lieux, qualifia alors de fées, des femmes qui dirigèrent, de 1940 à 1944, une maison d'enfants, Beauvallon, permettant à quelque 1500 enfants juifs d'échapper aux griffes de la soldatesque nazie.

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Publié le 6 Octobre 2014

« Survivre aux génocides »

Émission « La marche du monde » diffusée sur RFI le 4 octobre 2014

À l’âge de 16 ans, Charles Baron et Jeanne Allaire ont été confrontés à deux événements inimaginables aux yeux des enfants qu'ils étaient. L’extermination planifiée des Juifs d’Europe pour Charles Baron et celle des Tutsi du Rwanda pour Jeanne Allaire. 

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Fil d’actualité

Martine Ouaknine, Présidente du CRIF Nice - Côte d’Azur : « Notre culture ne nous incite ni à la violence ni au rejet des autres. »

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20 Septembre 2004
Question : Vous venez d'être réélue à la présidence du CRIF Nice Côte d’Azur. Rassurée et satisfaite ?

Roger Cukierman/Fouad Alaoui

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09 Septembre 2004
Transcription in extenso de l’émission de Jean-Pierre Elkabbach (Europe1, dimanche 13 juin, 18h10)

Eliane Klein, déléguée du CRIF Ouest centre : « Malheureusement, il me semble qu’une certaine logique règne dans des milieux enseignants imprégnés par une culture « tiers-mondiste », marquée par la culpabilisation de l’occident par rapport à la colonisati

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13 Juillet 2004
Question : Vous êtes la déléguée du CRIF Ouest Centre. Comme dans la ville de Tours, la communauté juive d’Orléans est numériquement réduite. S’agit-il d’une communauté qui ne cesse de décroître ?

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

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