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Publié le 26 Décembre 2014

Cinéma: « Cours sans te retourner », la Shoah à vue d'enfant

Par Robert Sender, publié dans Actualité Juive le 25 décembre 2014

« Cours sans te retourner » de Pépé Danquart nous plonge dans la Shoah à travers le regard d’un petit garçon juif. Srulik, du haut de ses cinq ans, s’échappe du ghetto de Varsovie, laissant derrière lui ses parents décédés. «  N’oublie jamais que tu es juif », lui dira son père avant leur séparation. Son périple pour survivre résume l’histoire de l’humanité. 

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Publié le 26 Décembre 2014

Philosophie de la Shoah, par Didier Durmarque (*)

Une recension de Jean-Pierre Allali

Les ouvrages à caractère philosophique sont en général d'une lecture délicate et souvent accessible aux seuls spécialistes. Le livre de Didier Durmarque n'échappe pas à cette spécificité et, pour ne pas être trop volumineux, il n'en est pas moins ardu.

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Publié le 24 Décembre 2014

La ville juive

Par Gerard Rabinovitch, publié sur Tel-avivre le 24 décembre 2014

Il y a le survol grondant des avions surgissant à intervalles réguliers de l’horizon ouest. Plongeant, à la perpendiculaire des plages, vers les pistes de Lod. Il y a les battements des pales des couples d’hélicoptères de l’Armée brassant l’air humide. Remontant ou descendant le littoral, en veille sécuritaire. Il y a ce bord de mer de Riviera standard : paysage hérissé des bâtiments quelconques d’hôtels. Il y a au Sud, sur le promontoire de Jaffa, l’église St Peter en découpe, et les palmiers qui époussètent le ciel. 

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Publié le 24 Décembre 2014

Raymond Aron, un penseur de la cité

Propos recueillis par Alain Chouffan, entretien avec Dominique Schnapper, publié dans le numéro Hors-série de l’Arche magazine, consacré aux « grandes figures qui ont fait la France » et sur le site de Tribune Juive le 23 décembre 2014

Fille de Raymond Aron, sociologue et politologue, ancien membre du Conseil Constitutionnel (2001-2010), directrice d’Études à l’École des hautes études en sciences sociales, Dominique Schnapper est Présidente du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme.

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Publié le 24 Décembre 2014

Il était une fois dans le métro, par Karen Merran (*)

Une recension de Jean-Pierre Allali

Le sujet de ce roman est pour le moins original : la vie dans le métro parisien avec ses usagers toujours pressés, ses couloirs interminables, ses rames souvent bondées, ses chanteurs et ses musiciens d'occasion et, surtout, ses clochards et ses quémandeurs, habitants abandonnés de tous, d'une capitale sans pitié pour les laissés pour compte de la société du 21ème siècle.

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Publié le 23 Décembre 2014

Nouvelles expressions judéo-maghrébines (*)

Une recension de Jean-Pierre Allali

Depuis de nombreuses années, l'universitaire montpelliérain, Guy Dugas, consacre une grande partie de ses recherches à l'étude de la production littéraire des Juifs d'Afrique du Nord. C'est dans le droit fil de cette préoccupation qu'il nous propose, en coordination avec Sonia Zlitni Fitouri, un dossier très étoffé sur les nouvelles expressions judéo-maghrébines sous la forme d'un nouveau numéro de la revue « Expressions maghrébines ».

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Publié le 22 Décembre 2014

L'Andalousie séfarade, sur le chemin du retour

Par Hélène Schoumann, publié dans le Jerusalem Post le 16 décembre 2014

La porte de l’enfance

L’Espagne de mon enfance ne ressemble pas à celle de mes ancêtres. Pourtant, c’est sûr, cette route d’Andalousie, jalonnée d’oliviers tel un immense océan, cette entêtante et sublime odeur de mes premières années que la brise légère me ramène et un chant ladino oublié que me fredonnait ma grand-mère Abrime tu puerta querida et que j’allais entendre à Lucena, anciennement Elihoshana, ville entièrement fondée par des Juifs au IXe siècle.

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Publié le 18 Décembre 2014

Le magazine l’Histoire consacre son numéro de janvier 2015 aux « racines du nationalisme »

Mensuel n°407

Le nationalisme, qu’on croyait condamné par la mondialisation ou par la construction européenne, fait, plus que jamais, recette. Sous des formes diverses : mouvement xénophobe des partis d’extrême droite en Europe, élan indépendantiste de nations qui se cherchent un État (Écosse ou Catalogne en premier lieu). Retour sur deux siècles qui ont vu se dessiner nos frontières actuelles. Un processus de fragmentation qui se poursuit aujourd’hui.

Par Valérie Igounet, Yves Saint-Geours, Édouard Vernon, Michel Winock.

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Publié le 17 Décembre 2014

Filmer la guerre : les Soviétiques face à la Shoah (1941-1946)

Exposition du 9 janvier au 27 septembre 2015

Mémorial de la Shoah, Paris

17, rue Geoffroy–l’Asnier - 75004 Paris

À l’occasion du 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale et de l’ouverture des camps par les Alliés, le Mémorial de la Shoah a choisi de dévoiler des images, pour la plupart inédites, filmées par les Soviétiques sur l’ensemble du Front Est.

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Publié le 17 Décembre 2014

Hans Hartung : l'art moderne contre l'idéologie nazie

Par Odile Morain, publié sur Francetv info le 16 décembre 2014

L'espace Miramar de Cannes accueille jusqu'au 1er mars 2015, l'oeuvre noire et prolifique du plasticien Allemand Hans Hartung. Chef de file de l'abstraction lyrique, il a créé et innové tout au long de sa vie et s'est dévoué entièrement à la lutte contre l'idéologie nazie. Une trentaine de gravures du peintre sont exposées, elles accompagnent un hommage au critique d’art Daniel Cordier.

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Fil d’actualité

Martine Ouaknine, Présidente du CRIF Nice - Côte d’Azur : « Notre culture ne nous incite ni à la violence ni au rejet des autres. »

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20 Septembre 2004
Question : Vous venez d'être réélue à la présidence du CRIF Nice Côte d’Azur. Rassurée et satisfaite ?

Roger Cukierman/Fouad Alaoui

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09 Septembre 2004
Transcription in extenso de l’émission de Jean-Pierre Elkabbach (Europe1, dimanche 13 juin, 18h10)

Eliane Klein, déléguée du CRIF Ouest centre : « Malheureusement, il me semble qu’une certaine logique règne dans des milieux enseignants imprégnés par une culture « tiers-mondiste », marquée par la culpabilisation de l’occident par rapport à la colonisati

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13 Juillet 2004
Question : Vous êtes la déléguée du CRIF Ouest Centre. Comme dans la ville de Tours, la communauté juive d’Orléans est numériquement réduite. S’agit-il d’une communauté qui ne cesse de décroître ?

Clément Yana, ancien président du CRIF Marseille Provence : « Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs, donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument. »

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06 Juillet 2004
Question : Clément Yana votre mandat en tant que Président du CRIF Marseille Provence vient d’arriver à son terme le dimanche 4 juillet 2004. Comment qualifieriez-vous votre mandat et que gardez-vous du travail qui a été le vôtre ?
Réponse :
L’histoire de la création du CRIF, dans la tourmente nazie, nous oblige lorsque nous devons parler d’une responsabilité en son sein, de faire preuve de beaucoup de modestie. J’ai eu une immense fierté et un grand honneur à « animer » le CRIF Marseille Provence. La région qui fait partie de ma délégation est une grande région très complexe, elle nous fait intervenir à plusieurs nivaux. Il faut relayer les orientations nationales en prenant en compte le particularisme local. Il convient de représenter une institution considérée comme essentielle auprès de la classe politique, les médias, les acteurs économiques, sociaux et culturels. Enfin, il faut animer une vie communautaire riche, diverse et plurielle.

J’ai essayé pendant ces six ans, de concilier tout cela, en faisant preuve de sang-froid, de clarté et d’efficacité. Tout n’a pas été parfait, mais le niveau d’écoute du CRIF Marseille Provence est tel aujourd’hui, que nous pouvons nous réjouir du travail, qui a été un grand travail d’équipe.


Question : Votre mandat a été marqué par la permanence du dialogue avec les musulmans. Pourriez-vous nous expliquer qu’elles furent vos motivations et comment vous estimer ce dialogue ?
Réponse :
Mon mandat a été ponctué par la situation israélo-palestinienne et par l’émergence en France d’une violence antisémite. Dès le début en fait, j’ai été confronté à l’incendie d’une école juive dans un quartier populaire de Marseille. Je n’ai pas cessé d ‘affirmer que tout acte de violence contre une personne ou un bâtiment, devait être considéré comme un acte d’antisémite à partir du moment où cet acte touche un juif parce-qu’il était juif. Ceci étant, je me suis gardé de globaliser, il faut faire attention aux mots employés. J’ai notamment condamné la terminologie qui avait été utilisée par certains qui ont qualifié ces actes en comparant ces actes avec la « nuit de cristal », sous le nazisme.

Il fallait également créer les conditions de dialogue avec tous ceux qui, quelles que soient leurs opinions (en particulier vis-à-vis du conflit israélo-arabe) affirmaient publiquement leur rejet de la violence, tout en étant intransigeant sur la sécurité que doit assurer l’Institution Républicaine (Police, Magistrature !). Ces conditions m’ont permis de dialoguer avec toute la Classe Politique (j’ai refusé tout contact avec l’extrême droite) et d’avoir accès aux médias, (j’ai réussi par exemple, à faire revenir sur ses positions, le Journal Communiste « La Marseillaise », au moment du boycott des produits israéliens, qui a fait paraître une pleine page d’excuses), et de côtoyer toutes les confessions.


Question : Quels sont vos interlocuteurs privilégiés chez les musulmans et qu’avez-vous apprécié chez eux ?
Réponse :
Les musulmans de notre Région, même les plus extrêmes m’ont reçu et accepté mes positions. Je le répète, le préalable, était qu’ils affirment haut et fort, leur refus de la violence. « Les musulmans » de Marseille sont en fait une nébuleuse associative avec quelques hauts dignitaires, mais surtout énormément de travailleurs sociaux qui sont en prise directe avec un terrain social souvent défavorisé. Les rencontres ont été nombreuses et à chaque fois, nous sommes arrivés à avoir leur présence à nos côtés, notamment lors du Dîner du CRIF). Et nous avons réussi à leur faire prendre des positions politiques contre l’antisémitisme.


Question : Certains pensent qu’il ne sert à rien de dialoguer avec les musulmans. Quel est votre point de vue ?
Réponse :
Ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est faire preuve d’irréalisme et d’inefficacité. Les musulmans à Marseille représentent 250.000 individus sur une population de 900.000 de personnes. Il est hors de question de se couper de cette frange de population, qui est par ailleurs de nationalité française. En outre, ne pas dialoguer avec les musulmans, c’est s’inscrire dans l’idée que tous les musulmans sont anti-juifs donc tous infréquentables. C’est une idée que je refuse absolument.


Question : Votre région est continuellement confrontée à la menace frontiste. Comment expliquez-vous que le FN assoit son audience dans la région ? Que faut-il selon vous faire pour le combattre ?
Réponse :
Les scores du FN m’inquiètent d’autant plus que les résultats obtenus par le FN semblent être un paradoxe dans une ville qui veut cultiver la coexistence et une certaine façon de vivre. Les scores réalisés par le FN peuvent s’expliquer de différentes manières. Il est probable que l’origine de certains habitants de Marseille (pour beaucoup, pieds noirs) puisse jouer, tout comme la forte présence d’une population d’origine maghrébine que semble craindre les électeurs du FN. Enfin, il faut noter que la situation sociale et économique est très difficile. Cela peut donc favoriser le FN. Et nous devons être inflexible et devons combattre l’extrême droite.

Ceci étant, les dernières élections régionales ont montré un léger tassement de ce vote qui est pour beaucoup protestataire.


Question : Une question plus générale si vous le voulez bien. Comment estimez-vous la situation politique en Israël ?
Réponse :
Israël et les Israéliens vivent une tragédie, qui n’est pas récente, mais qui en ces temps, atteint un paroxysme. Les véritables amis d’Israël, sont ceux qui apportent leur soutien à toutes les tentatives de ramener le calme dans cette région. Notre solidarité doit être concrète : il faut à notre niveau, expliquer la politique israélienne, rappeler les contextes historiques et renforcer nos structures d’aide et de soutien (nous avons pu faire participer une collectivité locale à un grand projet de l’Appel Unifié).

A côté du drame israélien, il y a le drame de la misère et du désespoir palestinien. Je suis favorable à la création d’un Etat Palestinien qui mettrait les Palestiniens devant leurs responsabilités, internes, internationales et qui permettrait peut-être un jour, à l’établissement de relations de coexistence entre les deux peuples.

Je ne voudrais pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont apporté leur soutien durant tout mon mandat, mon Comité Directeur, les Présidents d’Association, et vous ne m’en voudrez pas d’associer l’équipe du CRIF à Paris autour de Haïm Musicant, associer Henri Hajdenberg qui m’avait déjà fait confiance lors de la création de la Radio Juive de Marseille, et Roger Cukierman à qui je souhaite un deuxième mandat plus calme mais tout aussi fort que celui que j’ai vécu. Enfin, c’est dans la continuité du travail accomplis que Monsieur Alain Aragones s’est installé ce dimanche 4 juillet comme Président du CRIF Marseille Provence, après une assemblée générale de très haute qualité et je lui souhaite tous mes vœux de réussite dans cette nouvelle mission.

Propos recueillis par Marc Knobel

François Guguenheim, délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre : « Il faut faire en sorte que nos particularismes soient acceptés, que nos opinions soient écoutées, et que la tolérance s’installe dans les cœurs de chacun. »

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23 Juin 2004
Question : François Guguenheim, vous êtes le délégué régional du CRIF Touraine Poitou Centre. La communauté juive de Tours est une petite communauté. Est-il difficile de vivre dans une ville de province alors que l’on constitue la minorité des minorités ?

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