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Publié le 19 Mars 2014

Pourquoi ils se sont tus?

Tribune de Michaël de Saint-Cheron, Philosophe des religions, publiée dans le Huffington Post le 18 mars 2014

Voici un film documentaire dû à Virginie Linhart mais aussi à Fabienne Servan-Schreiber pour la production ainsi qu'à Lucie Pastor, qui propose de revenir sur la question sans fin depuis 1941 : Ce qu'ils savaient. Les Alliés face à la Shoah (1) dont Henry Rousso fut le conseiller historique. Virginie Linhart est documentariste, avec plusieurs films sur la Seconde Guerre mondiale à son actif. Ce documentaire réalisé soixante-dix ans après la Shoah, relate l'un des pires abandons de l'histoire de l'Europe, les quatre hommes d'État occidentaux qui s'étaient alliés finalement contre l'Allemagne nazie : Churchill, de Gaulle, Roosevelt puis Staline, ont abandonné à la haine et à la persécution totales des nationaux-socialistes les Juifs d'Europe depuis la France jusqu'à l'Oural. Rarement, voire jamais dans l'histoire, une partie aussi importante des citoyens d'Europe, à savoir les neuf millions de Juifs vivants en 1939 - présents selon les pays et les époques depuis au moins deux mille ans dans les pays du bassin méditerranéen, souvent avant l'implantation des premiers chrétiens - n'a été à ce point abandonné de presque tous, en tout cas de tous les responsables politiques, de tous les chefs d'État des pays dont ils se réclamaient.

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Publié le 17 Mars 2014

Hostages Israël débarque sur Canal+

Article publié sur Israël Magazine le 16 mars 2014

Une autre série israélienne arrive en France : Hostages. La série américaine s’est terminée sans éclat il y a quelques mois et Canal Plus décide de dégainer sa version venue d’Israël.

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Publié le 17 Mars 2014

D'Izieu à Auschwitz - l'histoire de deux enfants dans la Shoah, par Pierre-Jérôme Biscarat (*)

La tragédie du 6 avril 1944 qui vit la barbarie nazie prendre son visage le plus horrible avec l'arrestation des 44 enfants de la maison d'Izieu et de leurs sept accompagnateurs reste gravée dans toutes les mémoires malgré le temps qui passe. Le vendredi 24 janvier 2014, une allée Sabine et Miron Zlatin a été inaugurée à Castelnau-le-Lez en présence de quatre enfants de la désormais célèbre maison, quatre enfants qui n'avaient dû leur salut qu'à leur absence de la maison au moment de la rafle (1). Parmi eux, Paul Niederman. Or c'est précisément ce dernier qui, avec un autre enfant, Georgy Halpern, qui lui, n'échappera pas à la mort, constitue le fil conducteur du livre de Pierre-Jérôme Biscarat.

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Publié le 14 Mars 2014

L'antisémitisme soviétique

Article de Paul-François Paoli publié dans le Figaro le 13 mars 2014

Être juif en URSS: tel aurait pu être le titre de ce livre qui ne se réduit pas à une enquête sur l'antisémitisme après la mort de Staline. Car la force de l'ouvrage de Sarah Fainberg, docteur en science politique qui enseigne à l'université de Tel-Aviv, est justement de faire le lien entre les diverses périodes de l'histoire soviétique depuis Lénine jusqu'à la perestroïka, tout en montrant la permanence d'un antisémitisme qui change de forme, sans jamais disparaître.

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Publié le 13 Mars 2014

Si différents, si semblables, surprise d’une rencontre

Dans le climat social actuel, il nous a paru nécessaire de faire connaître aux publics juif et non-juif le travail important réalisé par l’École Ganenou avec Isabelle Denis, Sœur de Notre-Dame de Sion, sur les échanges inter- religieux qu’elle a depuis près de trente ans avec les élèves des CM1 et CM2. 

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Publié le 13 Mars 2014

La famille Dreyfus à l’honneur au « Beit Hatfoutsot » de Jérusalem

Article de Katja Epelbaum publié sur Hamodia le 5 mars 2014

« L’histoire d’une famille juive française », c’est ainsi que le Beth Hatfoutsot, en collaboration avec la Bibliothèque nationale d’Israël, a choisi de revenir sur l’un des épisodes les plus douloureux, mais aussi symboliques de l’antisémitisme moderne : l’Affaire Dreyfus. À partir du 11 mars 2014, le public est, en effet, invité à découvrir, à Tel-Aviv, l’histoire de la communauté juive européenne à travers celle de la famille du capitaine Alfred Dreyfus.

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Publié le 13 Mars 2014

Jaurès !

Article publié sur Fragments du temps présent le 12 mars 2014

Pour le centenaire de l’assassinat de Jean Jaurès, Romain Ducoulombier s’est amplement investi dans les démarches de diffusion de la recherche. Il est le commissaire d’exposition de l’exposition "Jaurès" de la Fondation Jean Jaurès et des Archives nationales, que l’on peut visiter jusqu’en juin 2014 à l’hôtel de Soubise à Paris. 

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Publié le 13 Mars 2014

Découvrez un extrait du film 24 jours, sur l’affaire Halimi

Article de Susie Bourquin publié sur Europe 1 le 13 mars 2014

Le drame a plongé la France dans la stupeur. En 2006, Youssouf Fofana, le leader d’un groupe criminel enlève, séquestre, torture puis tue Ilan Halimi, un jeune Juif de 23 ans."Comment un jeune Juif, en 2006, a pu mourir parce qu'il était juif ? 

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Publié le 13 Mars 2014

Paroles exquises, Proverbes judéo-marocains sur la vie et la famille, par Joseph Chetrit (*)

Avec la disparition inéluctable des communautés juives d'Afrique du Nord de leur terreau ancestral, c'est tout un patrimoine millénaire qui risquait d'être englouti à jamais, celui des dictons et proverbes utilisés depuis des temps immémoriaux. C'est pourquoi il faut être infiniment reconnaissant au professeur Joseph Chetrit, linguiste à l'université de Haïfa, d'avoir réuni des milliers de paroles exquises judéo-marocaines qui sont autant de trésors dont il nous offre un florilège. Présentés en transcriptions en caractères phonétiques arabes et hébraïques et en traduction en français et en hébreu, les proverbes, adages et dictons sont regroupés par thèmes : naissances, garçons et filles, fiançailles et mariages, éducations, beaux-parents, vieillesse...

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Publié le 12 Mars 2014

Un ressuscité nommé Lazare, par Marie Vidal (*)

Depuis de longues années, Marie Vidal, bibliste dans le diocèse de Montpellier, consacre son énergie à tisser les fils d'un dialogue nécessaire entre judaïsme et christianisme. Cela se traduit par la production régulière d'ouvrages aussi érudits qu'originaux et intéressants. En 1996, elle avait surpris son monde avec un livre au titre sans ambages : « Un Juif nommé Jésus. Une lecture de l'Évangile à la lumière de la Torah » (1) et récidivé, un an plus tard, avec « Le Juif Jésus et le Shabbat » (2). Depuis, elle a varié les thèmes traités, sa dernière étude portant sur Balaam (3). Son tout nouvel ouvrage s'intéresse, cette fois, au personnage de Lazare.

Articles les plus lus cette semaine

Fil d’actualité

Yves Ternon* : «Au cours du génocide rwandais aucune distinction n‘a été faite par les tueurs entre hommes et femmes et adultes ou enfants»

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28 Janvier 2008
Question : Yves Ternon vous êtes historien des génocides et membre de la commission d’enquête sur le rôle de la France au Rwanda. Vous avez notamment publié L’Etat criminel. Les génocides du 20e siècle (Seuil, 1995) et Guerres et Génocides au 20e siècle (Odile Jacob, 2007). Vous participez au premier rendez-vous des Entretiens de Bordeaux organisé par le CRIF Sud-Ouest Aquitaine et le Centre Yavné, sur « Les enfants de la guerre. Réparer l’irréparable ? ». Avant toute chose, pourriez-vous nous rappeler très brièvement ce qu’a été le génocide rwandais ?

Nathalie Zajde* : «La majeure partie des travaux sur les victimes de la Shoah et leurs descendants ne mentionnent pas leur identité. Comme si le fait d’être Juif était un artifice, et n’avait aucune influence…»

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28 Janvier 2008
Question : Nathalie Zajde, vous êtes Maître de conférences de Psychologie Clinique et pathologique à l'Université de Paris 8 et vous participez au premier rendez-vous des Entretiens de Bordeaux organisé le 31 janvier 2008, à Bordeaux, par le Conseil représentatif des Institutions juives de France (CRIF Sud-Ouest Aquitaine) et le Centre Yavné, sur « Les enfants de la guerre. Réparer l’irréparable ? ». En 1991, vous avez fait dans l'UFR de psychologie de l'Université de Paris 8 Saint-Denis, des groupes de paroles d'enfants de survivants de la Shoah. De quoi s’agissait-il ? Et pourquoi un groupe d'ethnopsychiatrie pour les enfants de survivants de la Shoah?

Tobie Nathan* : «Les enfants soldats, à mes yeux, sont des actions de guerre en eux-mêmes»

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23 Janvier 2008
Question : Vous êtes Conseiller de Coopération et d'Action Culturelle près l'Ambassade de France en Israël depuis le 1er septembre 2004. Vous devriez participer au premier rendez-vous des Entretiens de Bordeaux organisé par le CRIF Sud-Ouest Aquitaine et le Centre Yavné, sur « Les enfants de la guerre. Réparer l’irréparable ? ». Dans de très belle pages de la revue de psychanalyse, Filigrane, à l’automne 2007, (« Une clinique de l’étranger », entretien avec Cécile Marotte), vous racontez des moments de votre enfance. Vous êtes né en Égypte d'une famille juive égyptienne. Je retiens ce fort beau passage : « Et donc lorsque les vieux vieillissent... comment on les enterre, où sont les cimetières, où sont les endroits où l'on pourra retrouver la succession des morts, suivre l’évolution des choses et des gens depuis les temps. En vérité, dans le pays d'exil, tout cela est tellement impossible que cela devient une tragédie silencieuse. Ce que l’on constate, c’est une adaptation de surface durant les premières années. Mais bientôt, ça bascule et la vie devient problématique. Et puis un jour, il est nécessaire de rattraper… C’est un peu comme cela qu’a été mon exil. Je l'ai vécu en France, je l'ai vécu de manière très intense. Au début, entre neuf ans et 18 ans, j'étais un môme parfaitement adapté... J'apprenais très bien à l'école, tout allait très bien d’ailleurs… et c'est à 18 ans quand arrive l’âge où l’on devient soi-même... » Vous expliquez par la suite que vous cherchiez un chemin pour faire quelque chose de votre vie, « mais sans perdre le fond.» En 1969, vous rencontrez le psychanalyste et l’anthropologue franco-américain d'origine juive Georges Devereux Expliquez-nous…

Hervé Rehby* : «L’exemple des Justes donne à réfléchir sur le principe de responsabilité, sur le rapport à l’Autre»

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22 Janvier 2008
Question : Hervé Rehby, vous êtes le directeur éditorial de la brochure de 64 pages (que nous reproduisons ci-après en format PDF) : « Connus ou inconnus mais Justes », publiée par le CRIF Sud-Ouest Aquitaine. Pourquoi convient-il d’enseigner, d’écrire ou d’honorer les Justes parmi les Nations d’Aquitaine ou d’ailleurs ?

Hellen Kaufmann* : «Transmettre ces trésors d’humanité que sont les Justes est un devoir absolu»

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21 Janvier 2008
Question : Vous avez été la rédactrice de la brochure de 64 pages (que nous reproduisons ci-après en format PDF) : « Connus ou inconnus mais Justes », publiée par le CRIF Sud-Ouest Aquitaine. Ce travail rend hommage à chacun des 225 Justes récompensés à ce jour en Aquitaine. Quelles ont été vos sources, la méthodologie utilisée et comment ce projet a-t-il évolué ?

Trois questions à Sefy Hendler

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21 Janvier 2008
Sefy Hendler, Vous avez été le correspondant à Paris de Maariv puis de Yedioth Aharonoth pendant plusieurs années. Au terme de votre mission, comment voyez-vous l'avenir de la France ?

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