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Albert Camus, dans L’Homme révolté, notait que « mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur de ce monde. » Car là où la résistance dessine une « société éthique », fut-elle exceptionnelle et transitoire, le « terrorisme », lui, porte la haine, la volonté de toute-puissance qui mène à la destruction, la mort pour la mort. On ne s’étonnera donc pas de la porosité entre groupes terroristes et « crime organisé ».
La confusion entre « résistance » et « terrorisme » n’a donc pas pour conséquence un défaut cognitif, elle participe d’une « carence éthique » qui entame l’humain dans l’Homme.
Gérard Rabinovitch est chercheur associé au CNRS, chercheur associé au CRPMS Paris VII Denis Diderot, Directeur des enseignements universitaires à l’AIU (Institut européen Emmanuel Lévinas) et auteur de nombreux ouvrages.
En librairie le 15 mai 2014...