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Publié le 25 Novembre 2024

Retour sur les temps forts de la 14e Convention nationale du Crif

Dimanche 24 novembre 2024, s’est tenue la 14e Convention nationale du Crif sur le thème : « Penser le monde d'après ». Tout au long de la journée, se sont déroulés des conférences, débats, et tables-rondes, et des films et documentaires ont été projetés. De nombreuses personnalités politiques, publiques et issues du monde de la culture ont également participé à cette Convention.
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Publié le 21 Novembre 2024

Le Crif en action – Rencontre avec Anne Genetet, Ministre de l'Éducation nationale

Le président du Crif, Yonathan Arfi, et Deborah Elalouf, présidente de la Commission Éducation du Crif, ont récemment rencontré Anne Genetet, Ministre de l'Éducation nationale. Cette rencontre s’inscrit dans le prolongement des travaux réalisés par la Commission Éducation sur l’antisémitisme en milieu scolaire.
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Publié le 20 Novembre 2024

Sondage : « Le regard des Français sur l'antisémitisme et la situation des Français juifs – en 2024 »

Le Crif a récemment commandé une étude auprès d'Ipsos sur « le regard des Français sur l'antisémitisme et la situation des Français juifs – en 2024 ». De cette enquête, réalisée un an après l'attaque terroriste du Hamas en Israël le 7 Octobre 2023, qui a impliqué une explosion des actes antisémites notamment en France, ressort de nombreux enseignements.
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Publié le 20 Novembre 2024

Communiqué du Crif – Préparation et acculturation des formateurs-relais de la Gendarmerie nationale en matière de crimes de haine

Dans le cadre du Plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine pour les années 2023-2026, le Crif travaille aux côtés de l’Office central de la lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH). Des formateurs-relais de la Gendarmerie nationale sont notamment formés pour appuyer les enquêteurs locaux dans leurs investigations. Le Crif se félicite de cette collaboration et forme le double vœu de permettre l’acculturation spécifique et la sensibilisation des personnels de la Gendarmerie nationale aux enjeux de la lutte contre l’antisémitisme sous toutes ses formes et espère que cette formation pourra rapidement s’étendre à l’ensemble des forces de sécurité.
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Publié le 19 Novembre 2024

Le Crif en action – Avant-première du film « La Plus Précieuse des Marchandises » de Michel Hazanavicius

Lundi 18 novembre 2024, au cinéma UGC Odéon, le Crif a organisé la projection en avant-première du film « La Plus Précieuse des Marchandises » réalisé par Michel Hazanavicius. Ce film d’animation qui se déroule en Pologne sous l’occupation nazie est tiré d’un conte bouleversant de Jean-Claude Grumberg.
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Publié le 19 Novembre 2024

ConvCrif – 14e Convention du Crif : Découvrez le programme

La 14e Convention nationale du Crif aura lieu dimanche 24 novembre, à la Maison de la Chimie, à Paris. Des conférences, débats et tables rondes seront organisés autour du thème « Penser le monde d'après ». Découvrez le programme !
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Publié le 18 Novembre 2024

L’entretien du Crif – Bernard Cazeneuve : « l’avenir de la gauche impose une rupture nette avec LFI »

Dans l’entretien qu’il nous accorde, l’ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve analyse l’ampleur et la violence de la montée de l’antisémitisme, en France et en Europe, il appelle à un « sursaut de la Nation » et au « retour à une détermination sans faille » contre ce fléau. Évoquant clairement le choix que doit désormais faire la gauche et observant que « La France insoumise (LFI) entretient pernicieusement le feu de l’antisémitisme », il déclare avec vigueur que l’avenir de la gauche « impose une rupture nette avec LFI car maintenir l’alliance avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, c’est trahir notre héritage ». Évoquant la situation au Proche-Orient, critiquant « la politique zigzagante du Président de la République », Bernard Cazeneuve nous parle des légitimes espérances tournées vers la perspective d’une « paix durable » avec, à terme dit-il, après « le fracas » de la guerre, « une solution à deux États ». L’ancien Premier ministre, répondant aux questions de Jean-Philippe Moinet, analyse également la période historique dans laquelle les Européens sont entrés, après l’élection de Donald Trump aux États-Unis. Il affirme la grande nécessité, pour les Européens, de renforcer rapidement leur solidarité, y compris sur le plan militaire, « sans opposer l’Union européenne (UE) et l’Otan ». Car, quelles que soient les discussions, avertit-il, « une menace russe perdurera ».
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Publié le 14 Novembre 2024

Le Crif en action – Cérémonie d'ouverture du Festival « Rencontres autour du cinéma israélien » à Marseille

Le Festival « Rencontres autour du cinéma israélien » s'est ouvert mercredi 13 novembre 2024 à Marseille, au Cinéma Le Prado et au cinéma L'Éden à La Ciotat. L'événement, organisé par Daniel Krief en partenariat avec le Crif Marseille-Provence, a reçu le soutien de la Région Sud Provence Alpes Côte d'Azur et de son président Renault Muselier.
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Publié le 14 Novembre 2024

L’entretien du Crif – Aurore Bergé à LFI : arrêtez de « mettre une cible dans le dos des Français juifs »

L’ancienne Ministre Aurore Bergé répond ici pour nous à trois questions express, après son intervention mardi à l’Assemblée nationale sur l’antisémitisme, qui se manifeste dangereusement un peu partout en Europe. Intervention marquée par des vociférations et injures venues des bancs La France Insoumise (LFI).
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Publié le 14 Novembre 2024

Crif - Regards croisés sur l’antisémitisme : conversation entre Deborah Lipstadt et Manuel Valls

À l’occasion de la visite en France de S.E. Deborah Lipstadt, l’envoyée spéciale américaine à la lutte contre l’antisémitisme, pour le Forum de Paris pour la Paix, le Crif a organisé une conversation avec l’ancien Premier ministre français Manuel Valls.
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Saada : l’antisionisme doit être combattu par égard pour les valeurs françaises

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21 Juillet 2009
Daniel Saada, a occupé à l’Ambassade d’Israël plusieurs fonctions au cours de ces deux dernières années : il a assuré l’intérim du Ministre plénipotentiaire et dirigé le service politique. Il a coordonné la visite d’Etat du président Peres en mars 2008, puis accompagné l’organisation des festivités du 60ème Anniversaire organisées au Trocadéro à Paris en mai 2008. Ces derniers mois, il a assuré la direction du Service d’Information. Avant son retour en Israël, il dresse un bilan de son séjour parisien.

André Nadjar au CRIF : La laïcité en perte de vitesse

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21 Juillet 2009
André Nadjar, Vous venez d'être élu président du BBF. Cette organisation est l'une des associations juives les plus anciennes du monde. Que comptez-vous faire pour qu'elle réponde à la modernité du XXIème siècle ?

Quatre regards croisés sur une situation explosive et une tyrannie stalinienne : la Corée du Nord !

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17 Juillet 2009
Avec les réponses de Jean-Michel Quillardet, Fabien Taieb, Jacky Mamou, Jacques Jacubert.

Sept Regards croisés sur une tragédie et une honte : une personne sur six dans le monde souffre de la faim !

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16 Juillet 2009
Avec les réponses de Pierre Shapira, Jean-Philippe Moinet, Gaston Kelman, Arié Bensemhoun, Raphaël Draï, Dinah Azoulay, Laurent Duguet.

Frédéric Encel, maître de conférences à Sciences-Po Paris : «Je crois qu'avec l'épisode dramatique de ce mois de juin, on va désormais en Iran à l'affrontement…»

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26 Juin 2009
Question : Dans la crise iranienne, qu’est-ce qui sépare Moussavi et Ahmadinejad ?

Réponse : la forme seulement. Les deux hommes sont des apparatchiks de la république islamique, Moussavi l'étant même plus et depuis plus longtemps ! Mais, parfois un changement de forme implique - ou laisse permettre du moins - un changement de fond. Qu’on se souvienne, toute proposition gardée et en dépit d'un contexte fort différent, d'un Gorbatchev en Union soviétique.

Question : Mohammed Khatami a bénéficié de l’appui d’Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, lui-même ancien président de la république (1989-1997). Il semble aujourd'hui être une cible pour l'actuel régime. Pourquoi?

Réponse : Parce que c'est un pragmatique. Rafsandjani est prêt à discuter avec les Russes et les occidentaux, car il comprend les rapports de force, et il sait qu'il vaut mieux obtenir des avantages technologiques (nucléaire civil), diplomatiques (rôle au détroit d’Ormuz, en Afghanistan…) et économiques (fin des sanctions) considérables et renoncer à une course au nucléaire militaire qui risque d'apporter ni l'un ni l'autre en cas de guerre.

Question : L’affrontement Moussavi-Ahmadinejad a débouché sur une lutte entre le guide, Ali Khamenei et la seule personnalité susceptible, au sein des institutions, de s’élever contre lui, l’ayatollah Ali Akbar Hachemi Rafsandjani. Quelle est la position d'Ali Khamenei ?

Réponse : En fait, la position qu'il n'a jamais quittée : celle du plus rigoriste et fanatique gardien du temple et du dogme. Or en principe, cette posture est discrète au sein de la république islamique. Son intervention massive et décisive dans l'arène, en l'espèce en faveur d'une gigantesque tricherie électorale, est sans précédent. En même temps, elle le décrédibilise, y comprit au sein des instances religieuses, et fait par contrecoup d'Ahmadinejad un véritable pantin.

Question : Que traduit la crise actuelle?

Réponse : Une crispation du régime. Souvent la révolution dévore ses propres enfants, en commençant par les plus modérés, ou en l'occurrence les moins fanatiques d'entre eux. Puis tombe le régime tout entier, un jour ou l'autre. Le problème pour les voisins et le monde, c'est que pendant ce temps les centrifugeuses tournent... les Etats-Unis, Israël, les états arabes sunnites, ne peuvent se permettre d'attendre la chute du régime pour agir contre la menace nucléaire, qu'Ahmadinejad brandira dans les toutes prochaines années. J’ai toujours dit qu'il fallait attendre le scrutin du 12 juin car il illustrerait la volonté du guide suprême. Hélas, elle est claire aujourd'hui. Je crois qu'avec l'épisode dramatique de ce mois de juin, on va désormais à l'affrontement...

Michel Taubmann, journaliste, rédacteur en chef du Meilleur du Monde : «Nous sommes tous des démocrates iraniens !»

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26 Juin 2009
La revue Le Meilleur des mondes et la Confédération étudiante organisent le lundi 29 juin à 18 heures (mairie du 13ème arrondissement de Paris - 1, place d'Italie) un grand colloque : « Iran, le choix démocratique », avec le soutien du CRIF, parmi de nombreuses autres organisations et personnalités, et avec la présence d’Akbar Atri, leader du mouvement étudiant en 1999 et 2003, fondateur de l’organisation étudiante pour la démocratie et les droits de l’homme ; Ladan Boroumand, directrice de la Fondation pour la promotion des droits de l’homme et de la démocratie en Iran ; Chahla Chafiq, sociologue et féministe ; Chahdortt Djavan, écrivain et féministe ; Setâre Enayatzadeh, universitaire ; Prince Reza Pahlavi ; Mohsen Sazegara, fondateur des Gardiens de la Révolution, puis animateur du mouvement réformateur jusqu’en 2003 (1). Qu’attendez-vous de ce colloque ?
Réponse : Je crois qu’il est très important que pour la première fois depuis la révolution islamique, les anciens adversaires ou leurs enfants, je pense notamment à Mohsen Sazegara qui, en 1979, jeune étudiant révolutionnaire, était au côté de Khomeiny, à Neauphle-le-Château et à Reza Pahlavi, fils du Shah d’Iran, chassé du pouvoir par la Révolution islamique. Mohsen Sazegara a été l’un des fondateurs des Gardiens de la Révolution, terrible organisation politico-militaire, qui est encore aujourd’hui, l’un des derniers soutiens du régime.
Reza Pahlavi, lui, se consacre depuis trente ans, seul et sans moyen, car il est abandonné de tous, à instaurer la démocratie dans son pays. Chacun de son côté, Mohsen Sazegara et Reza Pahlavi, ont fait un bout du chemin, ont connu des remises en question et des souffrances. Mohsen Sazegara après avoir occupé de hautes fonctions dans la République Islamique est devenu un leader du mouvement réformateur. Il l’a payé de plusieurs mois de prison, et de tortures physiques et morales. Ces deux hommes se retrouvent aujourd’hui pour soutenir la révolte du peuple iranien et ils sont tous les deux à la fois pour la démocratie et la laïcité. On peut en dire autant de tous les Iraniens qui seront à la tribune. Je pense notamment aux femmes comme Chahdortt Djavan, Chahla Chafiq et Ladan Boroumand, qui, en tant que femmes, furent les premières victimes de l’obscurantisme religieux.

La situation en Iran est grave. Que traduit la crise actuelle ? Peut-on parler de situation prérévolutionnaire ?
Réponse : Cette situation n’est absolument pas surprenante pour ceux qui, comme moi, suivent les événements en Iran, depuis plusieurs années. Nous avons tous relevé un décalage croissant entre une société civile aspirant à la démocratie et l’assouplissement à la disparition des contraintes religieuses imposées par le système.
Je vous rappelle que le livre d’entretiens que j’ai publié avec Reza Pahlavi s’appelle « L’heure du choix », (Ed. Denoël, février 2009, 17 euros), ce qui signifiait clairement que pour lui, la question de la démocratie se posait à court terme pour l’Iran. Ce titre a suscité beaucoup de sarcasmes à l’époque. Il y a encore quelques semaines, des observateurs vantaient la solidité du régime iranien et louaient ses capacités à organiser des élections démocratiques. Ce qui est clair, c’est que nous sommes confrontés à deux crises. La première oppose une grande partie de la société iranienne au pouvoir en place et la deuxième est interne au pouvoir. La jonction entre une partie de l’appareil religieux, politique et militaire et les protestataires entrainera à terme une crise qui débouchera non pas sur une réforme mais sur un dépassement de la République islamique. Il est très significatif d’ailleurs de constater qu’un homme comme Moussavi, ancien Premier ministre de Khamenei et de Khomeiny (entre 1981 et 89) dans la période la plus répressive du régime se trouve aujourd’hui emporté bien loin de ses intentions initiales dans un affrontement avec le régime dont il est issu.

La jeune Neda, qui a été tuée d’une balle en pleine poitrine et dont le film de sa mort fait le tour du monde sur le web, est-elle devenue le symbole même de la résistance en Iran ?
Réponse : Les images terribles de ce carnage, de cet acharnement brutal et inhumain sur cette jeune fille symbolise la réalité de la République islamique. Dans le livre que je publie très bientôt chez Denoël (« Histoire secrète de la révolution iranienne »), avec mon ami l’intellectuel iranien Ramin Parhan, nous montrons avec des documents inédits que dès le premier jour, la révolution islamique s’est distinguée par sa brutalité, sa cruauté, et la haine de tous ceux qui était différent et notamment les femmes. Ce fut une révolution contre les femmes et il est assez malheureusement logique que cette révolution qui a commencé contre les femmes se termine par le massacre d’une jeune femme sans défense. Toutefois, le symbole de la nouvelle révolution démocratique dont nous voyons les prémices actuellement, ce sont ces beaux visages de femmes iraniennes, qui enlèvent leur voile et droit dans les yeux défient les Ayatollahs obscurantistes et leurs miliciens barbares. Ce sont ces visages de femmes dévoilées iraniennes qui sont aujourd’hui non seulement l’espoir de l’Iran mais l’espoir de toux ceux qui pensent -à l’encontre des partisans de la guerre des civilisations- que les valeurs de la déclaration de 1948 des Droits de l’Homme, que l’égalité des hommes et des femmes, que la séparation du politique et du religieux, ne sont pas les produits de l’impérialisme occidental, mais sont les valeurs de l’Humanité toute entière.

Propos recueillis par Marc Knobel

Photo (Michel Taubmann) : D.R.

Note :
1) Pour des raisons de place et de sécurité: Inscription obligatoire à cette adresse email avant le 26 juin: m.taubmann@free.fr

Michel Taubmann est également l’auteur de « La bombe et le Coran, une bibliographie de Mahmoud Ahmadinejad », Ed. du moment, 2008, 19 euros 95.

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