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Le sénateur audois avait auparavant remercié l'auteur de la proposition de loi, en précisant que ce texte est "un hommage à ceux qui, sous la torture, n'ont pas parlé, à ceux qui ont choisi de ne pas se soumettre, à ceux qui ont choisi de lutter..." Et Roland Courteau de lancer encore devant le Sénat, "Oui il faut que toujours et sans cesse, souffle, le vent de l'Histoire, pour appeler à la vigilance, dans un monde ou l'absurdité éclate à tous les carrefours de la planète où d'un côté, l'on construit, l'on guérit, l'on découvre, et de l'autre on opprime, on affame, on torture". Et de citer enfin, un personnage célèbre : "les souvenirs sont nos forces... ils dissipent les ténèbres et lorsque la nuit essaie de revenir, il faut toujours allumer de grandes dates, comme on allume des flambeaux... Pour éclairer le passé, le présent et l'avenir.". "Ce 27 mai est assurément une grande date" a conclu Roland Courteau.