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Publié le 2 Octobre 2020

Hommage - Il y a 40 ans, la rue Copernic sombrait dans l'horreur

Le vendredi 3 octobre 1980, une bombe explose devant la synagogue Copernic. C’est le premier attentat criminel antisémite enregistré depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Aujourd'hui, à 17h30, suivez la cérémonie d'hommage en direct sur la page Facebook du Crif.

Le vendredi 3 octobre 1980, soir du shabbat et jour de la fête juive de Sim'hat Torah, une bombe explose devant la synagogue Copernic - de l'Union Libérale Israélite de France - dans la rue du même nom. La verrière de la synagogue s'effondre sur les fidèles, une des portes est soufflée. Des voitures dans la rue sont projetées sur la chaussée, les devantures de magasin sont soufflées sur 150 mètres. 

Le bilan est lourd : 4 morts et 46 blessés. Philippe Bouissou (22 ans) qui passait en moto est tué sur le coup. Aliza Shagrir (42 ans), présentatrice de télévision israélienne en vacances en France, est également tuée sur le coup alors qu'elle marchait sur le trottoir, tout comme Jean Michel Barbé, chauffeur d'une famille qui fréquente la synagogue. Hilario Lopez-Fernandez, le concierge espagnol de l'hôtel Victor Hugo, situé presque en face de la synagogue, est grièvement blessé et décède deux jours plus tard.

L’enquête des juges d’instruction, l’une des plus anciennes encore en cours à Paris, a attribué l’attentat, non revendiqué, au Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales (FPLP-OS), un groupe né d’une scission du FPLP.

Rebondissements dans l'affaire de l'attentat de la rue Copernic 

Le 12 janvier 2018, 37 ans après l'attentat à la bombe qui avait coûté la vie à quatre personnes dans l'attentat de la rue Copernic à Paris, les juges d'instruction ont ordonné un non-lieu et la "mise en liberté immédiate" en faveur de l’unique suspect de l'attentat : Hassan Diabestimant qu'il n'y a pas de charges suffisantes à son encontre. Ce libano-canadien était écroué depuis novembre 2014.

Le Crif a exprimé sa consternation et son indignation devant la décision de libérer le terroriste présumé de l’attentat de la rue Copernic. 

Pour Francis Kalifat, Président du Crif, "Cette libération sans procès du principal suspect est une injure à la mémoire des victimes et une douleur supplémentaire pour leurs familles."

Depuis, un nouveau juge d’instruction a été désigné récemment qui a ordonné une contre-expertise concernant les écrits.

Nous rendons hommage aux victimes de cet attentat odieux et adressons nos pensées à leurs familles.

 

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Hommage aux victimes de l'attentat de la Synagogue de la rue Copernic

vendredi 2 octobre 2020, à 17h30,

en direct sur la page Facebook du Crif