Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Le billet de Jean-Pierre Allali – 30 novembre : une date symbolique

27 November 2024 | 223 vue(s)
Catégorie(s) :
Opinion

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Gil Taïeb's picture
Nous sommes debout
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03 April 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

On ne le dira jamais assez : la parution d’ouvrages de poésie, en général et dans le domaine juif en particulier est devenue assez rare pour qu’on ne salue pas avec plaisir la sortie d’un nouveau recueil. Dans ce nouveau livre, la peintre et poétesse Sarah Mostrel nous offre un ensemble de textes inspirés de la Bible et des textes fondamentaux du judaïsme.

Remi Huppert est un spécialiste des Juifs de Chine. On lui doit notamment Destin d’un Juif de Chine (1). Dans son nouveau roman, le judaïsme est toujours présent.

Pages

À bord du paquebot « Moledet », une famille juive quitte le Maroc dans les années cinquante pour s’installer en Israël (Collection JPA)

 

Le pogrom du 7 Octobre 2023 auquel, c’est un fait désormais avéré, ont participé des employés de l’UNWRA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees), entraînant la fermeture des bureaux de cet organisme en Israël, a remis à la Une de l’actualité la sempiternelle question des « réfugiés palestiniens ». D’autant plus que le conflit engendré par ce massacre de milliers de Juifs, a généré de nouveaux déplacements de populations. Étonnamment, dans la continuité du phénomène constaté depuis des décennies, les grands oubliés de l’Histoire continuent d’être les « réfugiés juifs du monde arabo-musulman », des réfugiés véritablement escamotés. Partout, aux quatre coins de la planète, on nous rebat les oreilles avec des « Free Palestine » mais on continue de fermer les yeux sur le drame qu’ont vécu les Juifs en terres d’islam entraînant le départ, en quelques années, de plusieurs centaines de milliers de Juifs de leurs terres natales.

 


Dans les années cinquante,
groupe de Juifs d’Afghanistan se préparant à rejoindre Israël (Collection JPA)

 

Fort heureusement et fort opportunément, la Knesset, le parlement israélien, a, suite à l’action de certaines associations comme la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries) et à l’insistance de certains hommes politiques, adopté, le 24 juin 2014, une loi déclarant le 30 novembre de chaque année « Journée commémorative de l’exode des Juifs des pays arabes et de l’Iran ».

 


Jeunes Juifs yéménites à leur arrivée en Israël
par le biais de l’opération « Tapis Volant » (Collection JPA)

 

Car, il convient de le rappeler sans cesse, la vie des Juifs en terres d’islam, n’a pas été, au fil des siècles, un long fleuve tranquille comme certains voudraient le faire croire. Voici quelques exemples : en Syrie, après le massacre prémonitoire d’Alep, le 2 décembre 1947, la « Moukhabarat », sinistre police secrète, a harcelé sans cesse les Juifs du pays, les forçant au départ. Il y avait, dans les années 30, 30 000 Juifs en Syrie. De nos jours aucun. En Irak, un pogrom appelé « Fahroud », a fait, le 6 juin 1942, plus de 600 morts juifs et des milliers de blessés. La situation des Juifs empira dès 1948. 200 000 Juifs dans les années 30, en 2024 : 0. En Égypte, au lendemain de la Guerre d’Indépendance d’Israël, les Juifs ont connu la prison, la torture, les assassinats et le départ forcé. Nombre de Juifs dans les années 30 : 100 000, de nos jours : pratiquement plus. En 1949, la vie étant devenue impossible pour eux, 45 000 Juifs ont été évacués du Yémen lors d’une opération baptisée « Tapis volant ».  En 1930 : 50 000 Juifs. Aujourd’hui : 0.

Autres exemples : Tunisie : de 100 000 à moins de 1000 ; Maroc : de 300 000 à 3000, Libye : de 36 000 à 0, Iran : de 100 000 à 10 000…

Oui, la date du 30 novembre est symboliquement très forte. Pour ne pas oublier. Jamais ! Am Israël Haï !!

 

Jean-Pierre Allali, vice-Président mondial de la JJAC

 

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