Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Le billet de Jean-Pierre Allali – 30 novembre : une date symbolique

27 November 2024 | 222 vue(s)
Catégorie(s) :
Israël

Vendredi 21 octobre j'étais l'invité témoin du journal de Radio J peu après le vote abérrant à l'Unesco d'une résolution sur Jérusalem

FOR JERUSALEM NO VOICE MUST MISS
FOR JERUSALEM NONE OF US CAN REMAIN SILENT

POUR JERUSALEM PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER
POUR JERUSALEM AUCUN D’ENTRE NOUS NE PEUT SE TAIRE
 

 

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Un ouvrage sympathique et émouvant à découvrir.

Une grande passion pour Israël et pour le peuple juif.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

 
Lors d’une allocution devant le Conseil de sécurité, Rafael Ramirez, représentant du Venezuela auprès des Nations-Unies, a lancé… « Qu’est-ce qu’Israël a l’intention de faire avec les Palestiniens ? Vont-ils disparaître ? Est-ce qu’Israël cherche à imposer une Solution finale sur les Palestiniens ? » 
 

Décryptage.

 

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

A Noël, les journaux français qui ont imputé aux Israéliens les difficultés des chrétiens à Bethléem ont passé sous silence l'attaque du Patriarche latin de Jérusalem par des émeutiers palestiniens musulmans dans la ville natale de Jésus. Une différence de couverture lourde de sens dans la période de Noël chargée de symboles.

D'abord on critique, puis on dénie et pour finir on adopte. Laissons le temps au temps.

Conflit israélo palestinien, traitement médiatique, crise de l'information : analyse

Pages

Opinion

Pages

À bord du paquebot « Moledet », une famille juive quitte le Maroc dans les années cinquante pour s’installer en Israël (Collection JPA)

 

Le pogrom du 7 Octobre 2023 auquel, c’est un fait désormais avéré, ont participé des employés de l’UNWRA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees), entraînant la fermeture des bureaux de cet organisme en Israël, a remis à la Une de l’actualité la sempiternelle question des « réfugiés palestiniens ». D’autant plus que le conflit engendré par ce massacre de milliers de Juifs, a généré de nouveaux déplacements de populations. Étonnamment, dans la continuité du phénomène constaté depuis des décennies, les grands oubliés de l’Histoire continuent d’être les « réfugiés juifs du monde arabo-musulman », des réfugiés véritablement escamotés. Partout, aux quatre coins de la planète, on nous rebat les oreilles avec des « Free Palestine » mais on continue de fermer les yeux sur le drame qu’ont vécu les Juifs en terres d’islam entraînant le départ, en quelques années, de plusieurs centaines de milliers de Juifs de leurs terres natales.

 


Dans les années cinquante,
groupe de Juifs d’Afghanistan se préparant à rejoindre Israël (Collection JPA)

 

Fort heureusement et fort opportunément, la Knesset, le parlement israélien, a, suite à l’action de certaines associations comme la JJAC (Justice for Jews from Arab Countries) et à l’insistance de certains hommes politiques, adopté, le 24 juin 2014, une loi déclarant le 30 novembre de chaque année « Journée commémorative de l’exode des Juifs des pays arabes et de l’Iran ».

 


Jeunes Juifs yéménites à leur arrivée en Israël
par le biais de l’opération « Tapis Volant » (Collection JPA)

 

Car, il convient de le rappeler sans cesse, la vie des Juifs en terres d’islam, n’a pas été, au fil des siècles, un long fleuve tranquille comme certains voudraient le faire croire. Voici quelques exemples : en Syrie, après le massacre prémonitoire d’Alep, le 2 décembre 1947, la « Moukhabarat », sinistre police secrète, a harcelé sans cesse les Juifs du pays, les forçant au départ. Il y avait, dans les années 30, 30 000 Juifs en Syrie. De nos jours aucun. En Irak, un pogrom appelé « Fahroud », a fait, le 6 juin 1942, plus de 600 morts juifs et des milliers de blessés. La situation des Juifs empira dès 1948. 200 000 Juifs dans les années 30, en 2024 : 0. En Égypte, au lendemain de la Guerre d’Indépendance d’Israël, les Juifs ont connu la prison, la torture, les assassinats et le départ forcé. Nombre de Juifs dans les années 30 : 100 000, de nos jours : pratiquement plus. En 1949, la vie étant devenue impossible pour eux, 45 000 Juifs ont été évacués du Yémen lors d’une opération baptisée « Tapis volant ».  En 1930 : 50 000 Juifs. Aujourd’hui : 0.

Autres exemples : Tunisie : de 100 000 à moins de 1000 ; Maroc : de 300 000 à 3000, Libye : de 36 000 à 0, Iran : de 100 000 à 10 000…

Oui, la date du 30 novembre est symboliquement très forte. Pour ne pas oublier. Jamais ! Am Israël Haï !!

 

Jean-Pierre Allali, vice-Président mondial de la JJAC

 

- Les opinions exprimées dans les billets de blog n'engagent que leurs auteurs -