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Aujourd'hui, Léon Lewkowicz, survivant d'Auschwitz-Birkenau âgé de 94 ans, et ancien champion de France d’haltérophilie a porté la flamme olympique, à Paris. La flamme, symbole de paix, d'unité et d'esprit sportif, a trouvé en Léon un porteur digne de ses valeurs les plus profondes.
Déporté à Auschwitz-Birkenau à 15 ans, il survit aux Marches de la Mort. À son retour en France en 1945, Léon est recueilli par l'OSE (Oeuvre de secours aux enfants). Il pèse alors 33 kilos, et se fait la promesse que plus personne ne le terrorisera. Il deviendra l’homme le plus fort de France, et à 19 ans, champion de France de poids et haltères. 80 ans plus tard, toujours aussi fan de sport et inconditionnel des Jeux Olympiques, Léon rêvait de porter la flamme olympique.
Aux côtés de son épouse, il a reçu la flamme devant la station de métro Bir-Hakeim, et s'est ensuite dirigé vers le Jardin des Enfants, en mémoire des enfants du Vél d'Hiv, dans le 15ème arrondissement de Paris. En marchant avec la flamme, Léon portait non seulement le symbole des Jeux, mais aussi la mémoire des millions de victimes de la Shoah. Sa présence sur ce parcours du relais de la flamme a été un hommage à tous ceux qui n'ont pas eu la chance de survivre et un appel à la vigilance contre l'antisémitisme, l'intolérance et la haine.
Léon est entré dans le jardin des Enfants, crée par Serge et Beate Klarsfeld, accompagné par le Président du Crif Yonathan Arfi, le Président de la Commission Sports du Crif, Pierre Fraidenraich et Richard Dacoury, ancien capitaine de l'équipe de France de basketball et parrain du voyage des sportifs à Auschwitz organisé par le Crif en janvier 2024.
Il a ensuite passé la flamme à Élise Goldfarb, petite-fille d'enfant caché durant la Shoah et entrepreneuse, représentant ainsi un pont entre les époques, permettant de faire passer un message puissant, d'espoir et de mémoire, rappelant à chacun de nous l'importance de la résilience, de la compassion et de la paix.
Vous pouvez revoir son parcours ici.
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