Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Isidore n'est plus mort, par Rémi Matalon

05 June 2024 | 49 vue(s)
Catégorie(s) :
Opinion

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

Stéphanie Dassa's picture
Documentaire Sauver Auschwitz
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23 January 2017
Catégorie : Opinion

"Sauver Auschwitz ?" un documentaire diffusé le 24 janvier à 22h40 sur Arte 

Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang.

Le racisme qui frappe la communauté asiatique est insupportable.
 

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Depuis des années, l’historien Marc Knobel a de salutaires obsessions et une puissante détermination. L’une de ses salutaires obsessions, sur laquelle il a beaucoup travaillé et mené de profondes recherches, est cette diffusion sans frontières, sans retenues et sans toujours grandes oppositions, des haines multi-formes qui s’entretiennent.

Pour comprendre cet accord entre l’Iran et les grandes puissances sous la direction stratégique des USA, il faut essayer de comprendre la nouvelle politique internationale de l’administration américaine

Eté 2014. Pendant 1 mois et 18 jours, Israël a vécu au rythme des alertes et d’une guerre qui ne dit pas son nom. Un an plus tard. Juillet 2015 : Que reste-t-il de ces jours d’angoisse ?

Le 23 juin dernier, l’Union des étudiants juifs de France a célébré son 70e anniversaire à l’Hôtel de Ville de Paris. Magie des réseaux sociaux, j’ai vécu à distance cette soirée avec enthousiasme et frustration. L’occasion pour moi de replonger dans mes années Uejf.

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(*) Isidore n'est plus mort, par Rémi Matalon 

 

Par le biais de ce qu’il appelle des « Bribes de la vie retrouvée », l’auteur brosse le portrait de différents membres de sa famille, des Juifs dont les racines plongent dans Salonique, la « Jérusalem des Balkans ». Ses propres parents, des Judéo-Espagnols, n’étaient pas très pratiquants. Ils ne se rendaient à la synagogue que lors de circonstances exceptionnelles comme la bar-mitzvah du fils d’un client important. À ce propos, ni lui ni son frère ne célébrèrent leur bar-mitzah. Et si son frère aîné fut circoncis par un chirurgien, lui-même eut le privilège d’être traité par un rabbin-mohel. La famille fêtait Noël plutôt que Hannouka et le sapin était souvent dressé chez les Benda (entendez les Bendavid, Léon et Liliane ). « Le shabbat était pour nous un jour comme les autres et nous nous reposions comme tout le monde le dimanche ». « Bref, comme il y a de drôles de paroissiens, nous étions de drôles de Juifs ». L’éducation des enfants fut confiée à une nounou espagnole, Mercedes, durement traitée de « Mengele ». Parmi les personnages croqués, voici les grands-parents, Simon Cohen et Mathilde Benveniste, devenus, par prudence, aux temps maudits de la Shoah Fernand Lucien Alexandre Clapier et Jeanne Marie Noëlie Ravel, Roxane et Roseau, Sauveur et Élie et Léon le giton. Sans oublier Mathilde et Eliezer. Et voici Isidore et Lucie, les éjectés perpétuels : « Éjectés par la misère de Salonique à Marseille. Éjectés par les gendarmes, de Marseille à Drancy. Éjectés dans un wagon à bestiaux de Drancy à Sobibor. Éjectés par des nazis besogneux, de Sobibor au néant ».

 

Grâce à notre devoir de mémoire, Isidore et tous les autres ne sont plus morts. Original.

Jean-Pierre Allali

 

(*) Éditions Lior, mars 2023, 136 pages, 16 €.

 

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