Gil Taïeb

Vice Président du Crif

Blog du Crif - Mort de Shireen Abu Akleh : un tsunami médiatique

16 May 2022 | 556 vue(s)
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Actualité

Il y a six ans (ndlr. : cet article a été rédigé en mars 2018), en mars 2012, à Montauban et Toulouse, sept vies ont été fauchées par un terroriste islamique, donc je me refuse à rappeler le nom.

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

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"On s'est dit au-revoir. C'était un au-revoir mais qu'y avait-il derrière cet au-revoir ?"

Dans leur numéro de janvier, le magazine Youpi, destiné aux enfants de 5 à 8 ans, a clairement laissé entendre à ses jeunes lecteurs qu' "Israel n'était pas un vrai pays".

"Je m’en vais vous mander la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe…"
 

 

En juin 2017, quelques mois après l'assassinat de Sarah Halimi, Francis Kalifat, Président du Crif, publiait cette tribune en hommage à Sarah Halimi, devenue le triste symbole de l'antisémitisme qui tue. 

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Opinion

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Depuis plusieurs années, le cinéma international ne cesse de plébisciter les cinéastes iraniens. Asghar Farhadi en est l’exemple même. Cependant, certains réalisateurs n’ont pas la chance d’être autant ovationnés.

Pour leur cinéma engagé, frontal et dénonciateur du pouvoir politique et du régime iranien, grand nombre de réalisateurs iraniens ont été, pour les plus chanceux, contraint à l’exil, tandis que d’autres en détention, subissent le triste sort réservé aux prisonniers iraniens.

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Je veux tout d’abord vous souhaiter une bonne semaine, car celle qui vient de s’achever a été très difficile. Un tsunami médiatique s’est abattu sur nos écrans, nos tablettes et dans nos journaux suite à la mort malheureuse de la Journaliste palestinienne dans les rues de Jenine.

Parce qu’il est dans notre éthique et dans notre tradition de ne jamais se réjouir de la mort de quelqu’un fut-il le pire ennemi, la mort de cette femme a été un choc et cela à double titre: d’abord et surtout parce qu’elle est un être humain et que sa vie comme toute vie est un bien trop précieux et deuxièmement parce qu’elle était journaliste.

Quel drame que de voir cette femme tomber sous les tirs lors d’un reportage sur une zone de guerre !

Ce drame aurait dû nous inspirer à tous le silence, le recueillement et surtout le désir de savoir dans quelle circonstance cela s’est déroulé.

Cela aurait été la logique, mais qui peut parler de logique lorsque cela se déroule au Moyen-Orient et a fortiori lorsqu’Israël est concerné ?

Les biens pensants, le tribunal islamo-gauchiste et les propagandistes propalestiniens antisionistes ont immédiatement tranché et condamné.

Pour eux, il ne peut y avoir d’autres coupables que Tsahal, donc Israël, donc les juifs.

Pas la moindre retenue, pas la moindre commission d’enquête, pas la moindre analyse balistique, la condamnation directe et totale.

Pour eux, pas le moindre doute, au milieu des tirs fournis, à l’aveugle, par les terroristes palestiniens et ceux des soldats israéliens, dans les rues sinueuses de Jenine, une seule balle pouvait être la cause de ce drame et elle ne pouvait être qu’israélienne et même intentionnelle !

Quelle honte !

Le drame a été que tous les organes de propagande, l’AFP en tête, ont fonctionné à plein régime et que partout dans le monde, dans les territoires et même en Israël une foule hystérique s’est précipitée. Partout, les accusations pleuvaient et en Israël, un climat insurrectionnel s’est installé sous la houlette des mouvements palestiniens. Nous avons assisté à des scènes d’une violence inouïe. Comme je le dis et je le répète, jamais je ne me réjouirais de la mort d’un être fut-il un ennemi !

Cette malheureuse journaliste, connue depuis toujours pour ses reportages en arabe appelant à la haine d’israël et au soulèvement aurait mérité une commission d’enquête et un enterrement digne.

Au lieu de cela cette dame est devenue un instrument de propagande.

Les images de son enterrement sont insupportables.

Les images de la foule qui dans les rues de Jérusalem, capitale de Israël, défile en arborant les drapeaux palestiniens, appelant à la destruction d’Israël et arrachant les drapeaux Israéliens sur son passage sont elles aussi insupportables !

Tout comme les images de ces étudiants arabes Israéliens défilant à l’université de Tel Aviv, drapeaux palestiniens en mains et appelant à la disparition d’israël, le jour de ce qu’ils appellent la Nakba : la catastrophe, sont intolérables .

La mort de cette malheureuse Journaliste mérite la vérité et nous devons l’exiger et l’attendons. Le tapage médiatique doit cesser et chacun doit retrouver son calme et la sérénité.

Les guerres où qu’elles soient et celle contre le terrorisme aussi, sont des drames et des catastrophes. Car elles sont accompagnées d’un cortège de morts et de blessés.

Jamais je ne me réjouirais de la mort de quelqu’un, j’aspire à la vérité et espère la paix.

Gil Taïeb

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