Bruno Benjamin

Président du Crif Marseille Provence

Blog du Crif - Ne mêlons pas la Shoah à des polémiques

06 April 2021 | 142 vue(s)
Catégorie(s) :
Actualité

Comment les réseaux sociaux sont passés de l'effroi à la solidarité sans précédent avec les telavivim

Les femmes, Daech et le Djihad
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19 November 2015
Catégorie : Actualité

« Une femme retranchée dans l’appartement, qui a activé son gilet explosif au début de l’assaut, est morte »

Vendredi soir en l'espace de moins d'une heure, la France a connu le plus grave attentat jamais perpétré sur son territoire. En l’espace d’une trentaine de minutes, des terroristes ont attaqué la capitale à 7 endroits avec une minutie et une détermination macabres. 129 morts, 350 blessés dont 100 dans un état très grave. Les chiffres donnent le tournis. Moins de 48 heures après cette nuit d’horreur, n’en déplaise à certains, il est juste le temps de pleurer.

Des visages sur nos morts
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14 November 2015
Catégorie : Actualité

Les réseaux sociaux se sont mobilisés pour retrouver les personnes portées disparues, ceux dont nous n’avions pas de nouvelles. Les Amis, les familles, les anonymes partagent descriptions, photos et espoir.

Virginie Guedj-Bellaïche's picture
#JeNaiPasPeur
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14 October 2015
Catégorie : Actualité

8H30. Au moment où les employés de la mairie qui font la circulation rangent leurs gilets jaunes, dans les classes, les écoliers ouvrent livres et cahiers. Alors que les hommes sortent de l’office du matin, croisant ceux qui distribuent l’édition du jour du quotidien Israël Hayom, les lycéens patientent à l’arrêt de bus, smartphone en main. Si le rideau de fer des boutiques est encore fermé pour une demi-heure, le cafetier lui prépare déjà son 17e café afour. Voilà à quoi ressemble la vie matinale à Raanana, petite ville près de Tel-Aviv. Et puis hier, mardi, tout a basculé.

Je suis Israélien, je suis Charlie
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13 October 2015
Catégorie : Actualité

Il est temps d'affirmer haut et fort que les islamistes veulent tuer des juifs !

Réaction suite à la nomination de l'Arabie Saoudite au Conseil des Droits de L'Homme.

L'Europe doit se mobilier pour le sort des réfugiés

Olivier Rafowicz's picture
Tel Aviv sur Seine
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12 August 2015
Catégorie : Actualité

La ville blanche sera à l'honneur demain sur les berges de Paris Plage

Un bébé palestinien a été brûlé vif et ses parents ont été grièvement blessés vendredi lorsque des extremistes israéliens ont mis le feu à leur maison en Cisjordanie.
Un acte abominable , Israel doit prendre toutes les mesures nécessaires afin d'éliminer le terrorisme juif.
 

Iran's Ayatollahs were behind the bloody attack that hit the Jewish community center in Buenos Aires in 1994 that killed 84 and injured 230.

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Droit de réponse
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19 June 2015
Catégorie : Actualité

Hier Joel Amar nous a fait part de son analyse de la tribune d'A.B Yehoshua publiée dans Libération le 17 Juin dernier " Du bon usage du Boycott d'Israel".

Aujourd'hui, nous publions le " Droit de réponse " d' Alain Rozenkier, Président de " La Paix Maintenant"

Joel Amar analyse la tribune de l'écrivain A.B Yehoshua publiée hier dans Libération : " Du bon usage du Boycott d'Israel" 
Paru sur mediapicking.com

Viralité des messages, impunité des auteurs, Marc Knobel a choisi de faire le constat de la haine sur internet et de la responsabilité des réseaux sociaux.

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Retour sur les lieux du Crime
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29 April 2015
Catégorie : Actualité

« Ne pas témoigner serait trahir», Pierre Laurent, journaliste, a participé à la commémoration du soulèvement du ghetto de Varsovie le 19 avril dernier. Article publié dans l'Est Républicain.

 

Pages

Opinion

En 2017, Roger Pinto, sa femme et son fils ont été séquestrés, violentés et détroussés à leur domicile de Livry-Gargan (Seine-Saint-Denis), "une agression antisémite" condamnée par le Crif et le ministre de l'Intérieur. Une première ?

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Gil Taïeb's picture
Nous sommes debout
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03 April 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

On ne le dira jamais assez : la parution d’ouvrages de poésie, en général et dans le domaine juif en particulier est devenue assez rare pour qu’on ne salue pas avec plaisir la sortie d’un nouveau recueil. Dans ce nouveau livre, la peintre et poétesse Sarah Mostrel nous offre un ensemble de textes inspirés de la Bible et des textes fondamentaux du judaïsme.

Remi Huppert est un spécialiste des Juifs de Chine. On lui doit notamment Destin d’un Juif de Chine (1). Dans son nouveau roman, le judaïsme est toujours présent.

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

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L’affaire Pulvar sur les réunions excluant les Blancs

 

Peut-être l’avez-vous remarqué : l’époque est au sectarisme. Dans les universités, les étudiants et enseignants débattent de concepts associés à la race, au  privilège blanc, au féminisme radical, à l’idéologie de la décolonisation, et même à la censure. Cette mouvance a une conception binaire de la société, d’un côté les dominants (l’homme blanc, hétérosexuel), de l’autre les dominés.

Cette réflexion m’est venue à l’esprit, l’autre jour, en lisant les réactions suscitées par les propos d’Audrey Pulvar, prétendante de la Gauche aux régionales en Ile de France, accusée de racisme anti-Blanc. Lors d’une interview, l’ancienne journaliste, pourtant connue pour son universalisme, a tenu des propos surprenants sur la non-mixité des réunions militantes. « Le fait, disait-elle, que des personnes discriminées pour les mêmes raisons et de la même façon sentent la nécessité de se réunir entre elles pour en discuter, ça ne me choque pas profondément. S’il se trouve que vient à cet atelier une femme blanche, un homme blanc, il n’est pas question de la ou de le jeter dehors. En revanche, on peut lui demander de se taire, d’être spectateur ou spectatrice silencieux. »

Sitôt prononcée, cette dernière phrase provoquait un tollé. Fustigée à droite et à l’extrême droite, jugée euphémiquement « maladroite » au parti socialiste. Aussi les amis de Mme Pulvar se demandaient-ils comment l’adjointe d’Anne Hidalgo, qui connait les subtilités de la langue de Molière, a-t-elle pu se positionner aux antipodes du discours classique de sa formation politique qui est de rassembler et non d’exclure ? Où est le sens politique – surtout en pleine campagne électorale ! – quand on ostracise des gens en raison de la couleur de leur peau ? S’il est vrai que trop parler nuit, un autre adage assure que la langue qui fourche fait plus de mal que le pied qui trébuche. De l’avis de tous les observateurs, celle qui  incarnait la ligne républicaine et laïque de la direction du PS, brouillait la ligne du parti. En tout cas, le dérapage faisait désordre.

Cependant, aucun commentaire dans l’entourage de la maire de Paris. Néanmoins le mal était fait et sur les réseaux sociaux, la machine s’emballait. Cascade d’observations, Niagara de réactions indignées. Là, on atteignait le « point » de Goldwin, défini en 1990 par l’avocat Mike Goldwin, suivant lequel plus une discussion s’éternise sur Internet, et plus on en arrive par glissements successifs, à parler de la « race », mot charriant des connotations diverses, qui débouchent inévitablement sur l’évocation des horreurs nazies.

Dès lors, la polémique se substituait à la politique, et dans le cas d’espèce, ça dérapait sur la xénophobie, qui ne laisse pas de marbre certains intellectuels. Ecrivain et philosophe, aussi vigilant et sensible aux remous de la société qu’un séismographe sur l’évolution des plaques tectoniques, Pascal Bruckner déclarait dans le Figaro : « En tenant ces propos Audrey Pulvar franchit la ligne rouge. Elle rejoint le camp des « fous de la race » et devient le symptôme d’un phénomène plus large, au terme duquel pourrait apparaitre la justification de l’apartheid au nom de l’antiracisme. Au XXe siècle, les organisations antiracistes prônaient un idéal universaliste et combattaient toute forme de ségrégation, désormais de nouvelles associations ethniques ont pour principe de base de dénoncer les coupables : les hommes blancs et les femmes blanches. »

Dans la classe politique, et notamment à gauche, seul Mélenchon atténuait la portée des propos outrageants, disculpant Mme Pulvar de toute forme de racisme.  En attendant que les esprits s’apaisent ou que le soufflé retombe, d’autres commentaires apparaissaient, plutôt inopportuns faisant référence à la Shoah. Ces derniers nous indisposent, devant le malaise que suscite la comparaison envers la Shoah et sa singularité.

Car la Shoah n’est pas un mausolée de papier. Il offre une éternité à six millions d’hommes, de femmes et d’enfants exterminés. Ces morts n’ont pas une seule demeure, ils en ont beaucoup dans nos mémoires. On ne dira jamais assez qu’un lien affectif nous relie à eux. La Shoah nous ramène à l’histoire d’une persécution, d’une effroyable tragédie, mais surtout à la puissance mystérieuse du souvenir à ce qu’il suggère et remue en nous, au plus profond de nos fibres.
La Shoah n’est pas un simple mot, une variante d’ajustement. Ne galvaudons pas ce symbole, sachons raison garder.

Bruno Benjamin