Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean-Pierre Allali - Gisèle Halimi, contre toutes les injustices, par Évelyne Morin-Rotureau

03 March 2021 | 100 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Dov Maimon's picture
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 November 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Virginie Guedj-Bellaïche's picture
Le dialogue renoué
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29 July 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Le Hors-série de L'Express numéro 28, "Regards sur l'Histoire" consacré aux Juifs de France a mis en émoi une partie de la communauté juive, François Heilbronn, professeur des universités associé à Sciences-Po Paris et Président des Amis français de l'université de Tel-Aviv lui a adressé deux lettres ouvertes publiées dans l'Arche.
 

 

 

Retour sur les événements qui sont intervenus en juillet 2014 et les manifestations propalestiniennes qui ont dégénéré.

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Actualité

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Gil Taïeb's picture
Nous sommes debout
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03 April 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pourquoi dans cette affaire, est-ce Bensoussan qui seul est poursuivi en justice et non pas simultanément Smaïn Laacher ?

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

Je me suis exprimé sur les enjeux de l'élection présidentielle pour la communauté juive française.

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Opinion

Par Chloé Blum

Invité's picture
Blog du Crif - Noé, reviens !
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11 October 2018
Catégorie : France, Opinion

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Gisèle Halimi, contre toutes les injustices, par Évelyne Morin-Rotureau (*)

J’ai déjà dit, ici-même, combien les publications destinées à la jeunesse des Éditions Oskar étaient d’une telle facture, qu’elles pouvaient être lues avec profit par un public d’adultes. C’est le cas de la toute nouvelle étude sur Gisèle Halimi.

C’est à La Goulette, petite station balnéaire des environs des Tunis, que naît, le 27 juillet 1927, Zeiza Gisèle Halimi. Elle est la fille d’Édouard et de Fortunée dite Fritna Taïeb. Tunisien d’origine, Édouard a obtenu la nationalité française en 1927. Celle qui allait devenir la grande avocate que l’on sait, manifesta très jeune une volonté farouche d’indépendance doublée d’un amour immodéré pour la lecture. Très jeune aussi, la petite Gisèle sera confrontée à l’école, à un racisme récurrent. On la traitait souvent de « sale juive » et de « sale bicote ».

Elle a onze ans, le 9 avril 1938, quand elle assiste, à la fois médusée et terrorisée, à la répression par l’armée française, d’une manifestation de nationalistes tunisiens emmenée par Habib Bourguiba, futur président de la République tunisienne. Cela sera en somme l’événement fondateur qui allait l’entraîner, au fil des ans à mener son « combat contre toutes les injustices ».

À ses parents qui rêvent de la marier au plus vite, la petite Gisèle fait miroiter un avenir culturel de qualité. Elle réussit un concours et se retrouve boursière au Lycée Armand-Fallières de Tunis. Un must à l’époque.

3 septembre 1939. C’est la Guerre. Un conflit qui rejaillit sur la Tunisie, protectorat français, qui sera occupée pendant six mois par les Allemands. Les arrestations de Juifs se multiplient, les amendes exorbitantes s’abattent sur la communauté juive. Assassinats, déportations…un véritable cauchemar.

Tandis que l’une de ses cousines meurt lors de l’écroulement d’un immeuble bombardé par les forces alliées, son frère Marcel s’enfuit du pays natal en 1943. Son oncle Jacques, communiste, est entré dans la clandestinité et, plus tard, on apprendra que son père avait rejoint la Résistance. Il sera récompensé par la Légion d’honneur. Le 7 mai 1943, c’est la Libération. Les chars britanniques pénètrent dans la capitale tunisienne. Et si des milliers de Tunisiens arabes sont arrêtés pour connivence avec l’ennemi hitlérien, Gisèle constate, avec satisfaction que Bourguiba et ses amis du parti du Néo-Destour, n’ont pas collaboré.

La vie normale reprend et les études aussi. En 1945, Gisèle Taïeb est bachelière. Sous prétexte d’aller récupérer son frère qui, entre-temps, avait été arrêté, déporté à Auschwitz puis libéré, Gisèle réalise enfin son rêve et rejoint Paris en avion.

Peu après, elle s'inscrit à la Sorbonne pour suivre des études de droit. Pour subsister, elle obtient un emploi de téléphoniste et, par ailleurs, partage une chambre avec une amie, au Quartier Latin.

En 1949, ses études achevées, elle regagne Tunis où elle prête serment au Barreau local. Une avocate est née.

Pour son premier procès, elle aura à défendre un légionnaire du bataillon disciplinaire qui avait dérobé, lors d’une corvée de patates, trois kilos de légumes qu’il  avait offerts à une famille tunisienne en vue de la préparation d’un bon couscous. Un échec : le soldat Jean L. sera condamné à six mois d’emprisonnement.

En 1949, Gisèle Taïeb épouse un fonctionnaire juif tunisien, Paul Halimi. Elle lui donnera deux enfants, Jean-Yves et  Serge. Le couple ne durera pas et le divorce est prononcé quelques années  plus tard.

Pour Gisèle Halimi, le combat anticolonialiste commence. Elle défend des syndicalistes et des membres du Néo-Destour dont Habib Bourguiba lui-même.

En 1957, elle s’envole pour l’Algérie où elle défend des combattants algériens qu’on désignait alors sous le nom de fellagas. Cela lui vaudra nombre de désagréments. En 1960, elle sera l’avocate de la fameuse Djamila Boupacha agent de liaison du FLN.. Condamnée à mort, Djamila Boupacha ne devra la vie sauve qu’à la signature des accords d’Évian en 1962.

La défense de Djamila Boupacha, envers et contre tous ou presque, sonne le départ d’un nouveau combat, celui du droit des femmes, notamment concernant l’avortement et le viol... Elle crée un mouvement, « Choisir la cause des femmes ». Plus tard viendra le combat contre la peine de mort...

Plus tard encore et malgré son attachement à de nombreux Israéliens, elle défendra le « Mandela palestinien », Marouane Barghouti.

À Paris, Gisèle va se remarier avec un avocat, poète à ses heures perdues et secrétaire de Jean-Paul Sartre, Claude Faux. Un troisième fils naîtra de cette union, Emmanuel.

Avec l’arrivée de la gauche au pouvoir en France en 1981, c’est l’occasion, pour notre avocate, d’entamer une carrière politique. Elle sera élue députée apparentée PS de l’Isère. François Mitterrand l'invite à l’Élysée pour la féliciter. Deux ans plus tard, il la nomme ambassadrice de France auprès de l’Unesco.

En 1998, elle est cofondatrice de l’association altermondialiste ATTAC.

Par ailleurs, Gisèle Halimi est l’auteure de nombreux ouvrages.

Au cours de sa carrière, Gisèle Halimi nouera des amitiés avec nombre d’intellectuels renommés : Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, Albert Camus, Simone Veil, André Breton, Guy Bedos et bien d’autres.

Gisèle Halimi a quitté ce monde le 28 juillet 2020. Elle avait quatre-vingt-treize ans.. Elle repose au cimetière du Père-Lachaise. Une vie bien remplie. À découvrir !

 

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Oskar. Novembre 2020. 151 pages. 14,95 €.