La chronique (pas très casher) de Raphaela : Au bal masqué ohé ohé

01 April 2019 | 229 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Souvent l’on oublie de parler d’eux

Il faut croire que certaines alertes ne veulent pas être entendues à temps

Au moins 128 morts à déplorer dans la vague d'attentats qui a frappé Paris vendredi 13 novembre

Dov Maimon's picture
Paradoxes de la politique israëlienne
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09 November 2015
Catégorie : France

"A vos crayons citoyens, à la politique citoyens. Si nous voulons que les choses se fassent il va falloir que certains d’entre nous se bougent."

Tel Aviv sur Seine : succès sur les berges et sur le net, opération réussie !

Virginie Guedj-Bellaïche's picture
Le dialogue renoué
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29 July 2015
Catégorie : France

Mars 2015, je suis à Bruxelles pour présenter mon livre écrit sous le pseudo de Sefwoman, « Je suis juive mais je me soigne ». Au fond de la salle, 3 garçons se marrent. Je parle de ma grand-mère et de service 98 pièces au liseré doré, de son refus de me parler de l’Algérie, des plats typiques, je les vois acquiescer. A la fin de la présentation, ils ont tous les trois le livre en main. « La dédicace c’est pour qui ? », « Ismaël ».

Célébrer le 14 juillet à Tel-Aviv – une occasion de célébrer la double appartenance culturelle et nationale sur un mode festif et joyeux.

12 juillet 1906, Alfred Dreyfus  est réhabilité par la cour de cassation de Rennes. C’était il y a 109 ans, autant dire une éternité.  

INTERNATIONAL - Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats.
Le boycott des produits israéliens (nous) glace le sang, parce que l'Etat juif est (toujours) considéré et traité quelque part comme le Juif des Etats. Rappelons à ce sujet qu'une campagne BDS -pour Boycott-Désinvestissement-Sanctions- tente de s'implanter en France, en incitant à boycotter les personnes et les produits provenant de ce pays. Expliquons.


Artcile publié dans le Huffinghton Post http://www.huffingtonpost.fr/marc-knobel/boycott-produits-israeliens_b_7...

Un entretien entre Marc Knobel et Michaël de Saint Cheron, philosophe des religions.

Marc Knobel livre une analyse de l'opinion publique à l'égard de l'antisémitisme et d'autres sujets (avant et après les attentats de Janvier 2015).

Franck Guillory, journaliste, auteur et réalisateur de documentaires s'est rendu à Auswithz en Avril dernier, il nous raconte son expérience et ses souvenirs dans un article publié sur son blog.

Compte-rendu d'un magnifique livre de Benjamin Stora qui raconte son enfance juive à Constantine.

 

Des centaines de tombes ont été profanées au cimetière juif de Sarre-Union (Bas-Rhin), dimanche 15 février 2015, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, dans un communiqué de presse

Neuf ans après l’assassinat d’Ilan Halimi, voici la « chronique d’une barbarie et de ses conséquences médiatiques, politiques et judiciaires »,  par Marc Knobel, historien, chercheur, directeur des Études du CRIF

 

Pages

Actualité

Sarah Halimi, une retraitée a été battue à mort à Paris, le 4 avril 2017 et son calvaire a duré plus d'une heure. Et, il s'agit bien d'un meurtre antisémite.

Thierry Noël-Guitelman est un journaliste, membre de l'association Hébraïca à Toulouse. Il a engagé, en 2004, des recherches familiales sur l'étoile jaune, sa tante Ida Seurat-Guitelman, ayant obtenu une exemption.

Gil Taïeb's picture
Nous sommes debout
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03 April 2017
Catégorie : France, Actualité, Opinion

Samedi 1er avril place du Châtelet se sont réunies une centaine de membres du Collectif Boycott Israël

Francis Kalifat, the Crif President gave a speech at the annual Crif's dinner 2017. 

Le judaïsme indien est assez méconnu en France. Pourtant, il est d'une implantation millénaire. Il y avait environ 35 000 Juifs aux Indes lors de la création de l'État d'Israël

Johnny est malade. Oui, le grand Johnny. Lundi, la fille de Johnny Hallyday avait annoncé que son père souffrait d'un cancer avant de crier au piratage de son compte. Ce mercredi soir, c'est finalement le chanteur lui-même qui prend soin d'envoyer un mot sur Twitter pour rassurer ces fans. Si on lui a dépisté « des cellules cancéreuses » pour lesquelles il est « traité », il assure être confiant sur son suivi. "Mes jours ne sont pas aujourd'hui en danger, rappelle L’Express du 9 mars.

Cela paraîtra peut-être étrange à certains de mes lecteurs, mais j’aime Johnny, j’aime son timbre de voix, j’aime aussi certaines de ces chansons, je suis presque, presque un fan.

Pourquoi dans cette affaire, est-ce Bensoussan qui seul est poursuivi en justice et non pas simultanément Smaïn Laacher ?

 
"La culture est ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers", déclarait André Malraux. C'est pour toutes ses vertus que la culture est grande et qu'elle reste et doit rester un rempart contre l'obscurantisme, le racisme, l'antisémitisme et l'homophobie. De chaque création artistique doit jaillir une lumière. C'est à cela que doit aspirer chacun de ceux qui ont le bonheur de pouvoir créer ou d'interpréter une oeuvre. 

 

"Le terrorisme et l'antisémitisme ont marqué cette année passée"

L’Amitié judéo-chrétienne de France - dont plusieurs militants du Crif sont membres du Comité Directeur - a tenu dimanche 29 janvier son Conseil national, l’occasion pour nous de donner quelques nouvelles du front du dialogue.

Pages

Bienvenue sur le blog La Chronique (pas tès casher) de Raphaela ! Sur ce blog, Raphaela vous propose ses billets d'humeur sur tout ce qui l'entoure, l'émeut, la touche, la fait rire et la révolte. Et elle a des choses à vous dire...

Au bal masqué ohé ohé 

Pourim 2019 - Prise par la culpabilité d’habiter entre deux synagogues et de n’en fréquenter aucune en temps normal, je décidais de faire ma BA religieuse de l’année – ma mitsva si vous préférez – en allant écouter la Meguila d’Esther. 

Deux des principes phares de la fête étant, premièrement, de se saouler et, dans un second temps, de se déguiser, je trouve que de commencer par une fête qui ressemble à n’importe lequel de mes weekends, ce n'est finalement pas si bête.

Entre les deux synagogues j’hésitais un peu, puis, guidée par ma flemme, je choisis la plus proche. Le « Pour » (destin) a bien fait les choses puisqu’en discutant avec une voisine, je compris que la différence entre les deux synas était tout simplement qu’il y en avait une ashkénaze et une sépharade. Heureusement pour moi, j’avais choisi la bonne (petit indice, il n’y est pas question de couscous-boulettes).

Bas les masques

C’est en écoutant la Meguila que je découvris une autre similitude avec mes samedis soirs : le niveau sonore démesurément élevé pour mes pauvres petits tympans. Ce qu’il faut savoir c’est qu’à chaque prononciation du nom de « Hamane » (le Hitler perse), c’est l’excitation générale. Une sorte d’anti Voldemort le mec. Plus le rabbin prononce son nom, plus ça fait de bruit. On se croirait au Stade de France.

Pour ce qui est du contenu de l’histoire, j’avais quelques souvenirs du Talmud Torah (le catéchisme pour les juifs). Je me rappelais en tout cas d’Esther, sorte d’influenceuse des temps bibliques qui sauve son peuple avec l’aide de son cousin (oncle ?) Mardochée. À la fin, le méchant Hamane est pendu et basta. Mais bizarrement, j’avais zappé toute la partie où les juifs prononcent un décret pour « se défendre » de ceux qui voulaient les tuer et qui se solde donc par un gros massacre. Logique. Le pire, c’est qu’ils recommencent quelques jours plus tard. Niveau morale, on est plutôt dans un épisode de Game of Thrones que d’une Fable de la Fontaine.

Pot Pourim

Une fois la lecture finie, je me rue sur le buffet en pensant que cette fin de prière en mode banquet d’Astérix et Obélix - les sangliers en moins - me plaît nettement plus, avant de me rendre compte que ce buffet est en fait destiné à ceux qui ont jeûné toute la journée. Pleine de remords en pensant à mon MacDo de midi, je tente discretos d’avaler la mauricette beurre-saumon que j’ai dans la gosier (parler d’étouffe chrétien serait de la provocation).

Avant de partir, je jette un dernier coup d’œil au public le temps de dresser un rapide état des lieux de la tendance 2019 niveau costumes. Dans le lot, pas mal de petites filles en princesses et de petits garçons en Batman (les clichés ont la vie encore plus dure chez les religieux), mais aussi un adulte déguisé en homard (pas casher, donc) et…un garçon de dix ans avec mitraillette et cagoule noire, ambiance Daesh. Comme dirait OSS 117, « L’humour juif c’est quand ce n’est pas drôle, et que ça ne parle pas de cochon ».

Voici maintenant mon petit « tuto » pour ne pas se taper la honte à une soirée de Pourim à la synagogue. Primo, ne jamais critiquer le déguisement de qui que ce soit auprès de ta voisine car le petit apprenti djihadiste est peut-être le sien. Deuxio, ne pas demander à un rabbin s’il est déguisé en Louis de Funès, déguisé en rabbin. Avec ça, vous serez tranquilles. Enfin normalement…

Advienne que Pourim

Quoiqu’il en soit, toute cette histoire de déguisements me donna une nouvelle idée : me déguiser en femme d’intérieur le temps d’une nuit et organiser un shabbat/festin de Pourim. Bilan de l’opération, trois allers-retours au Monop’ pour faire les courses, de sorte à ne rien oublier. Se rendre compte une fois les mains dans la pâte à pain qu’on a quand même oublié le sucre, remplacer le sucre des hallots par du sucre de canne (oui je fais plus de mojitos que de pain de shabbat), rater les hallots. N’avoir plus le temps de faire autre chose. Enfin, finir par disposer des tonnes de biscuits apéritifs et surtout des litres d’alcool sur la table pour faire illusion, et se rendre compte que ta mission « Pourim » est tout de même un peu réussie, puisqu’elle ressemble à n’importe lequel de tes samedis soirs.