Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean Pierre Allali - La kippa bleue, de David Allouche

20 March 2019 | 146 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

Pages

Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Pages

La kippa bleue, de David Allouche*

C’est l’histoire étonnante et attachante d’un adolescent juif marseillais qui a décidé, un beau jour, de rejeter la religion de ses ancêtres et d’envoyer promener au diable sa kippa.

« Je ne crois plus en Dieu », clame-t-il et, contre vents et marées, il projette d’annoncer sa décision à son père à la veille de Kippour. Et d’ailleurs, qu’est-ce qui prouve que Moïse était juif ? Et le sacrifice d’Isaac, n’est-ce pas d’une cruauté indicible. Et le statut de la femme juive, et ce jeûne complet où on ne peut même pas se brosser les dents de crainte d’avaler une goutte d’eau ! Et le kidoush du vendredi soir répété à l’infini toutes les semaines. Et ce pain azyme, la matsa, qui remplace la bonne baguette à Pessah, la Pâque juive. Et l’école juive, étouffante où on l’a inscrit depuis sa tendre enfance. Imaginez-vous que dans cet établissement, les profs sont juifs et les élèves aussi, des Marocains, des Tunisiens et des Algériens, surtout ! Et, attention ! Les filles et les garçons sont séparés !

L’enseignement religieux, le kodesh, quelle plaie ! Le jeune homme a fait les comptes : à raison d’une heure par jour, cela fait plus de deux mille heures au cours de sa scolarité ! Du temps vraiment perdu !

Le judaïsme, et plus généralement la religion, Sasha Cohen n’en veut plus. Il va profiter d’un séjour à Paris que son père lui a offert pour visiter le Salon de l’Étudiant pour réfléchir, au calme, loin des siens, dans sa chambre, la 212, à l’Hôtel Verlaine.

Les parents de Sasha, Sash pour les intimes, sont très pratiquants et son père caresse l’espoir de voir son fils devenir rabbin. Pour l’heure, lui, ne pense qu’à faire la fête avec son cousin parisien Raphaël. Et, pourquoi pas, aller voir les filles, rue Saint-Denis.

À Beaubourg, il fait la connaissance de Carla, une fille superbe. Elle, ce qui la branche, bien qu’elle soit athée, c’est la civilisation ayurvédique et le sanskrit. L’hindouisme, quoi.

Avec Carla, Sasha file le parfait amour. Mais, il va falloir retourner à Paris et affronter son père. Osera-t-il, comme il le projette, lui jeter la kippa bleue à la figure ? Un retournement imprévu attend le lecteur.

L’auteur, économiste, manie avec humour une langue fleurie. Un livre qui amuse et détend. À découvrir !

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Eyrolles. Novembre 2018. 168 pages. 14 €.