Jean Pierre Allali

Jean-Pierre Allali

Lectures de Jean Pierre Allali - Le sel des larmes est parfois doux, de Joëlle Tiano-Moussafir

09 January 2019 | 112 vue(s)
Catégorie(s) :
France

Le 33ème Dîner du Crif a eu lieu mercredi 7 mars 2018.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Techouva, de Frédéric Lauze.

Au théâtre de l'Atelier, Le livre de ma mère réveille les souvenirs et sublime la relation la plus sincère qui est donnée à l'homme de connaître.

Vendredi 23 février, j'ai rencontré Tomasz Młynarski, Ambassadeur de Pologne en France.

Jean-Pierre Allali partage avec vous ses appréciations littéraires au fil de ses lectures. Aujourd'hui, il nous parle du livre de Dina Porat, Le Juif qui savait Wilno-Jérusalem : la figure légendaire d’Abba Kovner, 1918-1987.

La première djihadiste française capturée à Mossoul par les forces irakiennes en juillet 2017, Mélina Boughedir, a été condamnée, lundi 19 février, à sept mois de prison pour l’entrée illégale en Irak. La cour pénale de Bagdad a ordonné la remise en liberté et l’expulsion en France de la jeune femme de 27 ans, sa peine étant couverte par sa détention préventive, rapporte Le Monde du 19 février. Qui sont ces femmes désintégrées, déstructurées et aveuglées par la propagande développée par les djihadistes et qui ont été des proies faciles. C'est ainsi qu'elles se sont déshumanisées et ont participé à cette orgie barbare et moyenâgeuse qu’est le djihadisme.

En tant que lecteur de la newsletter du Crif, bénéficiez d'un tarif préférentiel ! La place à 15 euros au lieu de 20 euros. Réservations par téléphone : 01 43 27 88 61 avec le code CRIF           

Le 4 février 2018, le Crif et les Amis du Crif ont organisé un voyage de mémoire dans les camps d’Auschwitz-Birkenau. Près de 200 personnes ont participé à cette journée exceptionnelle, qui a marqué les mémoires de chacun. Une délégation d’élus et de personnalités publiques m'a également accompagné. Nous avons aussi eu l'honneur d'être accompagnés par Ginette Kolinka, réscapée d'Auschwitz.

En fin de journée, nous avons tenu une courte cérémonie d'hommages ponctuée de plusieurs discours et de prières animées par le Rabbin Moché Lewin. En conclusion de cette intense journée, le Shofar a resonné au milieu du silence etourdissant de l'immense complexe de Birkenau.

Depuis quelques semaines, le texte épistolaire de Sholem Aleichem a investi la petite – mais non moins prestigieuse – scène du Théâtre de la Huchette, à Paris.

Hier, je me suis exprimé sur la récente vague d'antisémitisme qui secoue la France. J'ai demandé à l'ensemble de la communauté nationale de faire front contre la haine antisémite. J'ai également rappelé l'importance pour la justice française d'appliquer des peines suffisamment lourdes pour être dissuasives.

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Opinion

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

Par un enchaînement de hasards, notre bloggueuse Sophie, plus habituée aux sujets de cyber-sécurité et de contre-terrorisme, s'est retrouvée les mains dans la pâte (à pizza). Et ça lui a donné quelques idées plutôt gourmandes... Elle les partage avec vous cet été à travers ces chroniques culinaires ! 

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Le sel des larmes est parfois doux, de Joëlle Tiano-Moussafir*

Quel étonnant récit ! Pour nous raconter l’histoire édifiante des Marranes, notamment du Portugal, l’auteur a choisi de nous narrer les aventures extraordinaires d’un curé qui, un jour de l’été 1896, décide de tout abandonner et de quitter sa paroisse pour aller à la rencontre de son destin à la recherche de ses mystérieuses origines.

Nous sommes à Castelo das Fontes, au nord du Portugal. Serafina, la fidèle servante du Padre Pinto constate avec étonnement la disparition de l’ecclésiastique. Une disparition qui a lieu peu après la rencontre du père avec un mystérieux inconnu de passage, l’« Escurecido», « Ephraïm L’Obscurci », un cordonnier à la laideur repoussante, simplet au premier abord.

C’est de la bouche d’Ephraïm que le père Pinto va découvrir le terrifiant secret : son origine juive. Pinto, mais c’est bien sûr : « Peï, Noun, Tav, Vav », « p,n,t,o » !

Pinto, mais c’est un patronyme juif !

Nous nous retrouvons dans l’archipel des îles du Cap-Vert où un village porte le nom inattendu de Sinagoga. C’est là, à Santo Antao que vit la belle Artémisia. C’est là aussi que des Marranes en fuite se sont mêlés à la population locale jusqu’à être complètement assimilés, absorbés.

Tandis que le Padre Pinto enquête sur son passé, Ephraïm parcourt le monde et se retrouve à Cavaillon puis, plus tard, au Congrès Sioniste de Bâle.

L’amour est, bien entendu au rendez-vous et, tout en continuant à assurer son sacerdoce dans une île qui se révèle particulièrement tolérante, le Padre, devenu Pai Padre, élèvera avec sa dulcinée, Artémisia, ses quatre enfants.

Très sympathique.

Jean-Pierre Allali

(*) Éditions Zinedi. Septembre 2018. 144 pages. 14,90 euros.