"Sarah Halimi : une tragédie contemporaine", par Pr. Raoul Ghozlan

19 July 2017 | 259 vue(s)
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France

Lors de la cérémonie nationale d'hommage commémorant le Vel d'Hiv, le Président du Crif s'est dit "choqué et révolté par les images indécentes des récalcitrant à la vaccination arborant l’étoile jaune et faisant des raccourcis honteux. C’est un outrage à la mémoire des victimes de la Shoah".

Discours de Marcel Dreyfuss,  Président d’honneur du Consistoire, représentant du Crif ARA - Dimanche 18/7/2021 au CHRD

Discours prononcé à la cérémonie du 18 juillet par M. Albert Massiah, Président du Crif Bordeaux-Aquitaine, lors de la « Journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites commis par l’État français de Vichy et en hommage aux Justes de France. »

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Actualité

Après notre étude sur les Juifs de Finlande, voici, comme convenu et pour coller à l’actualité qui fait que le conflit russo-ukrainien est en train de s’étendre à d’autres pays, un regard sur les Juifs de Suède.

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Lors de l'hommage aux victimes de la rafle du Vel' d'Hiv, le président E.Macron a brisé le mur du silence qui entourait le meurtre de Sarah Halimi.

"Malgré les dénégations du meurtrier, la justice doit faire toute la clarté sur la mort de Sarah Halimi."

A l'heure où le caractère antisémite du meurtre n'a pas ete retenu par la justice, le geste d'Emmanuel Macron est fort. Il fait apparaître sa dimension politique.

On peut regretter cependant que le President soit resté au milieu du gué. Pourquoi avoir laissé au seul President du Crif le soin de denoncer la realite du nouvel antisemitisme. Pourquoi ne pas nommer le danger spécifique que représente l'islamisme radical. E Macron a voulu faire un rapprochement entre les années 1930 et les périls contemporains. Mais pour Alain Finkielkraut, cette analogie qui pretend nous éclairer nous aveugle. Au lieu de lire le présent à la lumière du passé, elle en occulte la nouveauté inquiétante.

Cet antisémitisme d'importation pousse sur le terreau d'un antijudaisme culturel, décrit par Boualem Sansal.

Raoul Ghozlan
Basé sur l'article d'Alexandre Devecchio dans Le Figaro