Lorsque la Nuit debout frise l’hystérie

18 April 2016 | 22 vue(s)
Catégorie(s) :
Antisémitisme

Mensonges, haine et illégalité.

La fête de l’Humanité, où artistes, politiques et public se pressent, a accueilli une fois de plus un stand appelant à la haine d’Israël.

Dimanche 11 septembre 2016, j'étais l'invité de l'émission "30 minutes pour convaincre".

Dans la newsletter du CRIF du 5 septembre 2016, nous reproduisions une information  faisant état de la publication d’un rapport, publié le 1er septembre 2016 et préparé par l'Association Voices for Human Rights et l'Institut Touro (Touro Institute on Human Rights and the Holocaust).

Vouloir profiter de l'actuelle polémique pour assimiler les arrêtés anti-burkini à la Saint-Barthélemy et à la Shoah, c'est tomber dans l'indigne et le nauséabond 

J'ai recueilli pour la newsletter du Crif les réponses aux questions posées à cet homme qui, pris dans le tourment de l’histoire-celle avec sa grande hache dont parlait Perec- est resté libre jusqu’au bout des ongles

Retour sur le déchaînement de haines antisémites qui s’est produit l’été 2014, en France.

I was interviewed in English and French, on EJP , Tuesday, May 31, 2016.

J'ai été interviewé, en anglais et en français, sur EJP, mardi 31 mai 2016.

Suite à mon élection à la Présidence du Crif, j'ai répondu aux questions de Paul Amar, sur tous les sujets de préoccupations des Juifs de France.

J'ai été interviewé par Marc-Olivier Fogiel et Eléanor Douet, sur RTL, lundi 30 mai 2016, à la suite de mon élection à la Présidence du Crif.

Prix Nobel de littérature en 2002, l'écrivain hongrois Imre Kertèsz est mort à Budapest le 31 mars 2016. Son dernier livre, "L'ultime auberge" a reçu, le 22 mai 2016, le Prix Spécial du Jury 2016 du Salon du Livre de la Licra-Paris

A l'occasion de l'assemblée générale du Crif réunie le 29 mai 2016, j'ai prononcé mon discours de candidature.

Jean Pierre Allali's picture
LECTURES
|
24 May 2016
Catégorie : France, Antisémitisme

Malka Marcovich et Jean-Marie Dubois publient un ouvrage original sur un thème peu exploré jusqu'ici:la contribution de la société des transports parisiens à l'organisation de la déportation des Juifs de France aux heures sombres de l'Occupation nazie

Lors du 9ème Salon du Livre de la Licra, deux écrivains ont reçu un prix

Là-bas, la crainte d'une menace russe est la principale raison qui exacerbe les passions identitaires.

Pages

"La Place de la République ne vous appartient pas".

Qu’est-ce donc que ce cirque ?
Vous, qui dîtes se réclamer de la démocratie participative… 
Vous, qui dîtes sembler adorer le débat… 
Vous, qui dîtes vouloir dialoguer… 
 
Vous, qui dîtes vouloir de vos paroles et de vos pensées changer Paris, les rues, les places, la politique et le monde… 
Vous, qui dîtes condamner cette gauche dont vous dîtes qu’elle serait de droite, forcément, pensez-vous… 
Vous, qui dîtes vouloir instaurer et insuffler un sang neuf, un sang jeune dans la politique… 
 
Vous, qui dîtes avoir la prétention de débattre, de parler, de chercher des idées, d’élever le monde et de philosopher…
Vous, qui dîtes porter l’indignation en votre cœur, façon Stéphane Hessel, sélective donc, probablement… 
Ainsi donc… 
 
Il aura fallu qu’un philosophe -fut-il réactionnaire, dîtes-vous- et que ce philosophe honni ose arpenter cette place de la République, pour vous rencontrer, pour vous regarder, pour prendre le pouls de cette Nuit debout, pour que vous deveniez l’intolérance même ? Pour que vous deveniez les petits soldats de la réaction façon extrême rouge écarlate ? Façon extrême rouge écarlate hystérique ? Façon extrême rouge écarlate accusatrice ? Façon extrême rouge écarlate de bas niveau ? De peu de cas, de peu de participation démocratique et de beaucoup de sectarisme ?
 
La Place de la République ne vous appartient pas. 
 
Elle appartient au peuple, dont vous n’êtes pas l’expression auto-proclamée, dont vous n’êtes pas la seule expression et dont vous ne serez jamais l’expression unique.
 
En excluant ainsi un philosophe, sous le prétexte que vous ne l’aimez pas, en l’injuriant, en le stigmatisant ainsi, en le traitant de « fasciste »  -accusation ô combien facile, petite et misérable- vous vous excluez de ce en quoi vous prétendez être l’expression et la liberté.
 
La démocratie, ce n’est pas la stigmatisation, ce n’est pas l’élimination, ce n’est pas l’épuration, ce n’est pas le bannissement, ni l’excommunication, ni l’interdiction, ni l’exception. C’est oser affronter, voir et débattre, parler, récuser mais parler.
 
Finkielkraut n’a pas forcément raison, on peut être en désaccord,  on peut ne pas partager du tout son opinion sur le monde et les choses et ne pas aimer ce qu’il écrit et ce qu'il est, mais en l’excluant ainsi, vous montrez votre vrai visage : celui de l’intolérance, dont on sait d'ors et déjà qu'elle est forcément crasse.