On ne compte plus les attaques visant des israéliens en deux semaines.
L’Intifada des couteaux ? Serait-ce déjà le nom que l’on voudrait donner à toute cette horreur ? Ce mode opératoire est cependant fréquent.
Publié par Marc Knobel le 16 Octobre 2015 (trois dossiers à télécharger)
En novembre 2014, un jeune palestinien avait attaqué au couteau un militaire israélien dans le centre de Tel-Aviv.
La deuxième opération avait eu lieu à al-Khalil en Cisjordanie. Maher hashlmoun avait tué un soldat israélien à coup de couteau et il en avait blessé deux autres. Une troisième opération avait eu lieu, tout de suite après. Un palestinien avait attaqué à couteau plusieurs Israéliens résidants dans la partie occidentale de la ville.
Et, là encore… le Mouvement du Djihad islamique avait publié un communiqué, estimant que ces opérations au couteau seraient des réponses « aux exactions des sionistes contre les habitants palestiniens de Qods et contre la mosquée d’al-Aqsa ». Quant au porte-parole du Hamas, Hessam Badran, il avait rendu hommes aux jeunes palestiniens : « leurs opérations sont des réponses naturelles aux crimes que les Israéliens commettent à Qods en profanant les croyances religieuses des Musulmans… ».
Ce mode opératoire n’est donc pas une nouveauté, mais il marque et il continuera de marquer durablement les esprits, il fait de chaque israélien, une cible potentielle et le simple fait de marcher dans la rue peut se révéler dangereux.
Les commentateurs estiment que les agresseurs seraient influencés par les réseaux sociaux.
A la lecture de textes enflammés, de vidéos explicites et violentes, de dessins animés ou de caricatures immondes, de jeunes palestiniens seraient incités à commettre des violences et/ou à poignarder des israéliens. Les déclarations assassines de leaders islamistes ou de membres du Fatah contribuent à chauffer les esprits. Elles incitent à la violence et à la haine.
Nous présentons ici quelques exemples sous forme de trois dossiers à télécharger en français et en anglais pour comprendre comment la culture de la haine se propage sur internet et sur les réseaux sociaux palestiniens.