Tribune
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Publié le 8 Janvier 2009

L’histoire ne bégaye pas elle se répète, par Jacques Tarnero

L’histoire d’Israël contredit les mots de Marx.


Comment penser ces discours répétitifs, ces comportements monomaniaques de certains journalistes, cette obsessionnalité de ces commentaires haineux à l’égard d’Israël dès qu’Israël fait la guerre ?
Comment apprécier ces bavures médiatiques comme celle de France 2 lundi diffusant des images atroces de corps pulvérisés par une supposée bombe israélienne alors que le lendemain au journal de 13 h la présentatrice Elise Lucet présentait, très brièvement, les excuses de France 2 pour avoir diffusé un document datant en fait de 2005, lequel document montrait par ailleurs le résultat de l’explosion, par erreur, d’une voiture piégée du Hamas à Gaza.
Comment accepter sans broncher que ce soit au cours de la super chic émission « ce soir ou jamais » de Frédéric Taddéi, lundi soir dernier que la représentante des indigènes de la République, puisse insulter la République et ses lois, l’Etat d’Israël, le traiter de raciste, faire la promotion de la manifestation pro Hamas de samedi prochain et ne trouve pour lui faire face que le silence compassé d’intellectuels timorés ? Quelle est cette danse de Saint Gui qui agite la gauche dès que c’est Israël qui est en cause et qui croit progressiste d’aller défiler sous les drapeaux du Hamas et du Hezbollah ? Si madame Buffet possède encore quelques neurones ne sait elle pas que les secondes victimes des islamistes iraniens furent les communistes du parti Toudeh, liquidés comme autant de mécréants ?
Il y a autre chose que la critique ou la condamnation d’une politique quand il s’agit d’Israël. Non la fièvre qui s’empare des commentateurs nous dit autre chose, bien plus grave, bien plus profond. Israël dérange. Israël porte un refus de la pensée totalitaire, un refus de la barbarie, un refus de la soumission et c’est cela que les nazis voulaient anéantir et c’est cela que le Hamas veut détruire. Que des européens, des Français, des gens de gauche, des intellectuels, supposés dotés de raison, de capacités critiques, refusent de le voir et de le comprendre est à la fois pathétique, consternant et désespérant.