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Publié le février dans le Jerusalem Post
Traduction proposée par le Crif
Lors de la cérémonie, qui selon le ministère israélien des Affaires étrangères est la première du genre dans le monde, les accords ont signés par le ministre des Affaires étrangères Gabi Ashkenazi, puis scannés et envoyés à son homologue kosovar Meliza Haradinaj-Stublla dans la capitale de Pristina.
Selon Gabi Ashkenazi, Haradinaj-Stublla a également soumis une demande officielle d'ouverture d'une ambassade à Jérusalem - qui a été acceptée.
Durant la cérémonie, le ministre des Affaires étrangères du Kosovo a été rejoint - hors écran - par des représentants de la communauté juive kosovare, et a salué cette "réalisation historique qui apporte de la joie au peuple du Kosovo et au peuple juif".
Les accords signés comprenaient trois accords bilatéraux, consistant en un communiqué conjoint sur l'établissement de relations diplomatiques et des mémorandums d'accord (MoU) sur les consultations diplomatiques entre les ministres des Affaires étrangères et sur la coopération au développement via l'Agence du ministère des Affaires étrangères pour la coopération internationale au développement (MASHAV).
Les deux ministres ont remercié les États-Unis d'avoir contribué à faire avancer ces accords, car ces nouveaux liens faisaient partie de l'accord économique entre la Serbie et le Kosovo négocié par l'ancien chef du renseignement national américain Richard Grenell. Les deux pays sont censés ouvrir des ambassades à Jérusalem, bien que la Serbie en ait déjà une à Tel Aviv.
"Notre accord fait partie d'une série d'accords et d'ententes signés à Washington", a déclaré Gabi Asheknazi, ajoutant "merci aux Etats-Unis pour leurs efforts pour promouvoir la paix dans le monde et faire progresser les relations israéliennes avec des pays avec lesquels nous n'en avons pas eu jusqu'à récemment."
Avec ces nouvelles relations, Israël est devenu le 117e pays à reconnaître formellement l'indépendance du Kosovo, qui s'est longtemps battu pour la reconnaissance de son indépendance vis-à-vis de la Serbie.
L'utilisation de Zoom pour signer ces accords au milieu de la pandémie COVID-19 est également une avancée majeure, selon Gil Haskel, chef du protocole au ministère des Affaires étrangères, qui l'a qualifié de moment historique à part entière.