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Publié le 1er avril dans Le Progrès
Le 24 mars 1944, à la suite d’une dénonciation, le résistant Lucien Sportisse était abattu par un groupe de cinq collaborateurs vichystes devant le 12 bis rue Burdeau. Les associations Alger Républicain et l’Union juive française pour la paix lui ont rendu, ce samedi en fin de matinée, un vibrant hommage.
Devant la plaque commémorative apposée sur le mur d’entrée de l’école de mode Esmod, lieu de son assassinat, son neveu Michel Sportisse a rappelé les grandes étapes de la vie de ce résistant, militant communiste, « homme de cœur, de conviction et d’honneur ».
Né le 2 octobre 1905, Lucien grandit à Constantine en Algérie et devient instituteur. Investi dans les mouvements ouvriers et paysans en tant que syndicaliste et militant politique, il sera expulsé d’Algérie en 1936 par l’administration coloniale de l’époque pour propagande communiste. En Métropole, il poursuit ses combats politiques et s’engage dans la Résistance jusqu’à son assassinat ce 24 mars 1944 sur les pentes de la Croix-Rousse.