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Publié le 4 novembre sur i24News
Le tribunal correctionnel de Marseille, dans le sud-est de la France, a assorti cette peine d'un mandat de dépôt et décidé qu'elle ne serait pas confondue avec les précédentes.
Elle s'ajoute donc à celle, définitive, de 15 ans prononcée par la justice belge pour sa complicité dans l'attentat qui a fait quatre morts en 2014 et à une peine de 5 ans, prononcée l'an dernier en France pour une autre affaire, de tentative d'extorsion dans le milieu de la drogue.
Des armes avaient été découvertes lors de l'interpellation de M. Bendrer dans un logement des Bouches-du-Rhône, huit mois après l'attentat de Bruxelles, dont l'auteur principal, Mehdi Nemmouche, a été condamné à la perpétuité.
À la barre, M. Bendrer, cheveux ras sur les tempes et pull gris, a reconnu la détention des armes, une Kalachnikov, deux pistolets semi-automatiques et un fusil de chasse, certains chargés et prêts à tirer.
"Je les gardais pour rendre service à une personne qui était en prison pour de la drogue", a-t-il soutenu, niant les avoir acquises et assurant ne pas savoir à quoi elles étaient destinées. Cette personne n'a pas été interrogée et a depuis été assassinée dans un règlement de comptes à Marseille.